Arthur

Depuis que j’ai vu le Général mourir sous mes yeux, j’ai l’impression que je suis dans un monde parallèle. Je ressens tout comme si cela ne me concernait pas, comme si j’étais un acteur qui vivait ma propre vie. Oh, j’ai bien compris que la bataille était terminée, que la guerre était finie, que nous sommes vivants. Mais mon cerveau peine à suivre et à analyser ce qu’il s’est passé. Et pourtant, je suis heureux. Le retour au camp est formidable et c’est une immense joie de retrouver tous ceux que je pensais ne jamais revoir. Tout le monde se presse autour de nous, mais la seule qui parvient un peu à me sortir de l’état second dans lequel je me trouve, c’est Lila.

Cette petite est incroyable. Elle me ramène à la réalité avec ses petits bras autour de mon cou, ces baisers qu’elle dépose sur ma joue barbue. Sa joie de vivre et son bonheur sont communicatifs et enfin, je sens que la chape de plomb que j’avais sur les épaules s’efface et disparaît. Enfin, j’arrive à reprendre pied dans ce monde, dans cette réalité qui marque le commencement d’une nouvelle ère. Et cette reprise de contact est particulièrement agréable.

Mon regard se pose sur Julia qui est en train de chatouiller Lila. Lorsqu’elle se penche, sa robe raccourcie dégage ses jambes et je suis pris d’une érection que je ne peux maîtriser. Le halo qui m’entourait s’est dissipé pour laisser place à un désir fou et incontrôlable de faire l’amour à cette si jolie femme que j’ai la chance d’avoir dans ma vie. A ce moment là, plus rien n’existe que cette envie folle et irraisonnée de me retrouver seul et de m’unir à elle. Je crois que je suis si excité que je pourrais presque en arriver à le faire devant tout le monde.

Lorsque son regard croise le mien, je devine en elle le même besoin animal, primaire, la même étincelle de désir, et cela me rend encore plus dingue. Elle me prend par la main et annonce à tout le monde que nous devons aller prendre une douche afin de nous laver de toute cette horreur que nous avons croisée. Son ton ne laisse aucun doute quant à nos intentions et le regard envieux de Snow me fait plaisir et m’excite. Je pense que personne ne va oser venir nous déranger.

A peine la porte de la salle des douches refermée, je plaque Julia contre le mur et je sens ses mains fébriles qui défont mon pantalon afin de libérer mon sexe tendu qui surgit entre nous tel un diable de sa boite. Je ne peux non plus retenir mon impatience et je finis de lui arracher sa robe afin de la retrouver nue. Mon tee-shirt rejoint rapidement les autres vêtements au sol. Nous nous arrêtons alors un instant et nous nous observons. Ses tétons qui pointent, son souffle haletant, ma verge en érection, tout démontre notre désir mutuel.

J’ai un besoin urgent de la prendre, de la posséder, de la faire mienne, mais je résiste à la tentation qui pourrait se terminer en un petit coup vite fait. Cette femme, je l’aime et je l’adore, j’ai besoin que cet instant où nous nous prouvons que nous sommes vivants soit aussi inoubliable que possible. Je me penche vers elle et dépose un petit baiser sur son front, puis sur chacune de ses paupières avant de continuer ma descente et de m’emparer de ses lèvres. Ses mains viennent se positionner dans mon cou et nos langues se rencontrent alors que tout son corps se colle contre le mien. Je sens mon sexe se presser contre sa toison et ses seins s’écrasent contre mon torse. Ses mains caressent mon visage pendant que nous continuons à nous embrasser sans retenue.

Je l’attire ensuite dans la cabine de douche pendant que ses doigts viennent s’emparer de mon sexe turgescent. Elle me presse, me caresse, me rendant fou de désir. Mes mains ne sont pas en reste et viennent se poser partout sur ce corps divin qui frissonne de désir. Les gémissements qu’elle pousse m’excitent encore davantage, Je lance l’eau et elle s’agenouille devant moi. Sa main s’empare de ma verge et ses lèvres viennent englober ma virilité prête à la satisfaire. Nos yeux ne se quittent pas alors qu’elle me suce tout en se caressant. Je pose mes mains sur sa nuque et je comprends que la guerrière est en train de se soumettre à mon plaisir. La sensation de sa langue sur ma hampe entre ses lèvres est divine. L’eau qui ruisselle sur nos corps est chaude et je suis réellement au paradis. Vu l’intensité qu’elle met dans sa fellation, je me demande comment résister.

- Julia, s’il te plaît, c’est trop bon… Arrête où je vais jouir…

Elle sourit et interrompt ses caresses. Toujours sans me quitter des yeux, elle s’amuse à faire pression sur mon sexe et à bouger ses doigts très lentement. Elle se passe sensuellement la langue sur les lèvres et se recule un peu pour me laisser voir son corps fabuleux. Je l’observe, le souffle un peu court tandis qu’elle pose son autre main sur sa poitrine, la fait descendre lentement le long de son ventre jusqu’à terminer entre ses jambes. Je suis hypnotisé par le spectacle qu’elle m’offre en déposant de tout petits baisers sur le bout de mon gland. Elle continue sa délicieuse torture en massant délicatement ce clitoris que je rêve de dévorer. Quand elle insère un doigt au fond d’elle, sa bouche me reprend et je suis obligé de me tenir à la paroi de la douche tellement l’excitation est forte et la jouissance proche. Quand elle accélère le rythme de ses doigts au fond d’elle et qu’elle adapte le rythme de sa bouche sur ma queue, je perds totalement mes moyens et je jouis dans un râle profond alors que le corps de ma bien-aimée est secoué de spasmes témoignant de son orgasme.

Julia se relève et vient m’embrasser en collant à nouveau son corps contre le mien. Notre baiser est torride et je profite de sentir le gout de mon excitation sur la langue de ma partenaire. Ses mains continuent à me branler et elle se met sur la pointe des pieds pour venir chuchoter à mon oreille.

- J’espère, Beau Bûcheron, que tu es prêt pour le deuxième round car je n’en ai pas fini avec toi.

Sa bouche vient s’emparer du lobe de mon oreille alors que tout son corps, félin, ondule contre moi. Mon sexe reprend rapidement vigueur devant tant de sollicitations pressantes. Je sens la peau de Julia se frotter à la mienne, provoquant dans nos deux corps excités une multitude de décharges d’un plaisir qui se renforce de plus en plus.

Sans plus attendre, je la retourne et la fais se pencher un peu en avant, sous le jet chaud de la douche. Je m’accroupis derrière elle pour venir goûter à son intimité. Ma langue et mon nez glissent entre ses lèvres offertes avant de finir par s’emparer de son petit bouton tout gonflé et bien en évidence tellement ma Lieutenant est excitée. Je me mets à le sucer et à le lécher alors qu’elle ne retient plus ses gémissements. J’ai l’impression qu’elle connaît un nouvel orgasme quand j’introduis un de mes doigts au fond d’elle et que je mordille son clitoris car elle s’arrête subitement de bouger en poussant un cri de plaisir.

- Arthur, s’il te plaît, prends-moi maintenant, me supplie-t-elle alors que je me redresse derrière elle.

Sa supplique m’excite encore davantage et elle se cambre devant moi en appuyant ses bras contre la paroi et en relevant ses fesses. Je l’attrape par les hanches et positionne mon gland sur ses lèvres. Je suis surpris lorsqu’elle se recule brusquement afin que je m’enfonce totalement en elle. La sensation de me retrouver ainsi englobé par sa chatte est incroyable.

- Mmmm Julia. Que c’est bon de me retrouver à nouveau au fond de toi !

Sans un mot, nous commençons alors un lent ballet sensuel où nos corps se répondent. Je sens mon sexe coulisser de plus en plus rapidement dans son intimité. Ses yeux sont fermés et sa bouche ouverte laisse échapper quelques gémissements de plaisir. Je bloque ses bras sur le mur de la douche avec les miens et je me fais dominateur. Une nouvelle fois, Julia s’abandonne avec plaisir et la combattante disparaît derrière la femme qui se laisse submerger par le plaisir. Lorsque j’accélère enfin le rythme qui devient effréné, mes mains la relâchent et viennent se poser sur ses hanches. Nous montons ainsi rapidement dans l’excitation jusqu’à ce que j’explose au fond d’elle, la remplissant de mon sperme. Sentant cet orgasme qui me comble, elle porte sa main à son clitoris et me rejoint rapidement dans une extase sans aucune mesure.

Je l’embrasse dans son cou et nous restons ainsi enlacés, unis non seulement physiquement mais aussi spirituellement, j’ai l’impression. Je continue à sentir les contractions de son intimité qui me donnent l’impression d’aspirer tout mon sperme. Nous essayons tous les deux de reprendre notre souffle alors que l’eau continue à couler sur nos corps imbriqués.

Quand enfin, je me recule un peu, Julia se retourne et se colle contre moi. Nous nous embrassons passionnément, avidement. J’ai enfin la sensation d’être revenu dans le monde des vivants. La petite mort, comme on l’appelle, m’a permis de me remettre à nouveau à vivre, et ce de la meilleure des façons. En m’unissant avec cette femme magnifique et exceptionnelle avec qui, je le veux et je le sais, je vais passer le reste de ma vie.