— Ambrise ?

— Oui papi ?

— Je refais une visite ?

— Je veux bien, c’est tellement grand ! Et puis, je t’ai aidé mais je n’ai pas eu le temps de tout comprendre !

— Je suis là pour ça. Désoler de tous ces heures perdues, il fallait que je me concentre sur la machine, persuader que le gouvernement allait enfin signer un traité de paix avec les Hangors. Suis-moi.

J’ai toujours trouvé qu’à soixante-deux ans, il a une démarche plus solide que les Terriens. Sans doute parce qu’il s’oblige à une séance de musculation le matin à six heure puis une course à pied vers seize heure avant du yoga à vingt-trois heure.

J’avais essayé de courir quand j’avais quatorze ans hors je ne comprends pas le but hormis la santé. Depuis deux ans, je me suis découvert une autre passion, la danse. Plus ludique à mon sens. Entre deux, j’étudie les langues et autres enseignements complexe comme la physique ou les sciences. Cette fois, c’est le plan du vaisseau que je dois retenir et principalement, les pièces principales. J’apprendrais à commander quand il aura le sentiment de commencer à partir. Sachant que sa race de naissance, vive jusqu’à trois cents ans, contrairement à mes parents Terrien. Cependant, d’après lui, ayant comme beaucoup, au moins deux sang, c’est souvent le sang de la famille la plus éternelle, qui domine.

La salle des commandes contient une myriade de boutons et la vue est toujours aussi magnifique. On est monté au plus près des nuages et les nageoires beiges rayés de rouges, donnent la vrai allure des baleines. Mon grand-père, sort d’un tiroir d’une armoire derrière lui, le plan et me le donne tout fière.

— Toutes les portes de Balenia sont ouvertes sauf aux nageoires, là où se trouvent les systèmes complexes de sécurités, la mécaniques. Promis, tu y auras accès quand tu auras compris les sciences physiques, mécaniques. On a le temps pour ça. En bas, j’ai placé une grande salle pour toi, que tu aimes beaucoup.

— C’est celle que je ne devais pas voir ?

— Oui, c’est ça.

— Ma salle de jeux-vidéos, cinéma et bibliothèque ?!

— Tu verras.

Je l’enlace sans demander plus. Je consulte à nouveau le plan, qui donne une impression que la bête est grande mais elle est surtout unique car tous les vaisseaux vu sur Terre, ont la forme admise des tortues. Moins chères à produire et à acheter.

— Je te laisse choisir ta chambre, je n’ai rien pas installer tes affaires. Ni moi d’ailleurs.

— Elles ont chacune leur salle d’eau ! Mais, dit-moi, comment tu peux produire de l’eau ? L’électricité j’ai saisis par le soleil mais…

— L’eau est dans un bassin en dessous et juste derrière ta grande salle. Et un système fait réchauffer l’eau. Au fait, avant de t’installer et visiter, je vais te montrer autre chose.

On revient dans le couloir qui dessert les pièces. On rentre par la salle des commandes, juste en dessous. Il ouvre une trappe, légèrement en face de la nageoire pour descendre par un simple escalier, un autre couloir. Je suppose que la grande salle est en face, en attendant, il ouvre la porte de gauche d’où je sens l’odeur du chlore. Je reste ébahi devant une piscine avec une cascade ainsi qu’un hammam, sauna et salle de sport.

— Papi ?! En vrai, de loin et même de près, il parait petit ! Comment…c’est plus grand que le manoir ! C’est aussi très cher, de tout construire !! Et avant, tu me disais que c’était petit !

— L’illusion ma puce, fonctionne toujours. Eh oui, c’est très cher, j’ai énormément économiser pour ça. J’ai commencé dès mon arriver puis tu m’as aidé pour les chambres et la salle des commandes. Le reste, je l’ai continué quand tu dormais. Bien, je te laisse t’installer, tu peux te baigner ou lire. Je vais de mon côté, étudier la route.

— Où s’arrête où ?

— Je ne sais pas encore sans doute après le dîner. Dans dix heures. Le temps n’est pas le même. A plus tard.

Il embrasse ma joue et s’en va en remettant son catogan en place. Je décide de prendre ma chambre à gauche, la plus grande, laissant la droite pour lui. Puis, je mange un bout dans la cuisine à côté avant de prendre un livre dans le petit salon sur la gauche. Une fois terminé, je redescend pour prendre un autre dans ma salle.