Hant
Après trois jours, nous sommes enfin arrivés après avoir prévenu son ami. On se gare dans son grand hangar dont le toit est ouvrant. L’accueil est comme prévu chaleureux. L’homme est différent de mon grand-père. Une allure plus jeune, cheveux bruns, habiller de manière extravagante et pendant qu’il nous fait la visite, j’en profite de questionner mon grand-père quand son ami joue avec son chien à deux têtes.
— Papi, tu m’a expliquer que vous vous vivez jusqu’à trois cents, que le temps n’a pas d’effet sur vous. Je suis perdue…toi, tu as bien vieillie !
— Je conçois que ça te déstabilise. Toi, tu es bien Terrienne bien que par filiation plus durable, tu vas vieillir longuement hors de Terre. Moi, arriver sur Terre, je suis devenu un pruneaux. Tu peux sourire et…
— Oui, un sacré pruneaux Briack !
— Hélas oui, Hant ! Ambrise essaye de comprendre pourquoi tu as beau avoir le même âge que moi, tu as la jeunesse de tes quarante !
— Papi, c’est qu’entre ce que j’ai lu des voyages dans l’espaces et nos vrais voyages, je suis perdu…
— Petite, les hommes ont pas mal évoluer à travers les espaces et les temps. Des évolutions sont encore en cours. Il reste tant de mystères à découvrir.
— Vous arrêtez de vieillir à quarante ?
— Oui. Mais, chaque année, on fête un pas vers la moyenne d’âge de décès autour des deux cent vingt ans. Donc, moi, j’ai pas quarante ans mais cent ans. Cent deux ans. Comme ton grand-père.
— Je crois que j’avais compris.
— Tu as quel âge ?
— Seize ans.
— Evite de te compliquer la vie. Continue de compter depuis ta naissance, même si tu vivras plus longtemps. Bien, le tour du propriétaire ou on passe déjà aux plans ?
— Le plan. J’aimerais rapidement ton avis, on prendra le temps de visiter. Et de se donner des nouvelles.
— Avec plaisir mon ami.
Sa robe de chambre rouge avec ses bottes noires avec une licorne ainsi que son foulard rose me fait encore sourire. Il sort de sa poche, une pipe sculptée pour fumer des ronds verts. On le suit jusqu’à arriver dans son grand bureau dans la cave. La décoration est fournie, énormément d’objets, de tableaux, des cabinets de curiosités, des livres, magazines en vracs…Même mon grand-père, ne s’y retrouverais pas. Lui, c’est de l’ordre.
Hant dégage des papiers d’un canapé tellement poussiéreux qu’on ne voit plus la couleur pour nous inviter à nous assoir.
— Une boisson ?
— Un café et tu veux quoi Ambrise ?
— J’ai du soda. Du coca, j’ai copier la recette.
— J’ai jamais goûter mais je veux bien.
— Alors, je reviens. Prépare ce dont tu as besoin mon ami, sert toi d’un stylo si tu veux.
Il retire les autres affaires de la table basse et part derrière un rideau. Je touche la table et décide de prendre de ma veste, un mouchoir pour essuyer un peu. Un seul, ne suffira pas…Mon grand-père fait de même avec un plus grand mais en tissu avant de poser le carnet. Puis, Hant revient avec le plateau et des gâteaux. Je savoure la boisson pétillante et apprend sa longue histoire passionnante raconté par le bizarre, que j’apprécie malgré tout par sa sympathie. Enfin, on passe à notre sujet.
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