Trouver une nouvelle piste
— Mission impossible.
— Et pourquoi Hant ? Avec des badges on peut rentrer.
— Ou se faire passer par une femme de ménage ou…
— Vous êtes bien fous l’un comme l’autre. C’est très sécurisé là-bas. Et chaque employé est surveillé.
— Comment tu sais ?
— Une évidence. Bien. Les meilleurs recettes restent les plus simples.
— Et tu m’explique ?
Il pose sa pipe et prend la photo pour mieux réfléchir.
— Elle jolie. Veuve, sans doute pas d’amant pour ne pas perturber son projet.
— Dit moi papi, elle vraiment demander une mise à mort d’un client ?
— C’est le courrier que je t’ai effectivement montré. J’avais oublié que c’était important.
— Tout est important. Cependant, pour moi, elle ne peut pas commander une autre mise à mort.
— Pourquoi Hant ?
— Demander à un autre tueur de tuer quelqu’un d’autre n’est pas chose aisée. Même très bien payé. Et, mon idée c’était de l’inviter à dîner et…
— Oui, lui demander franchement. En fait, tu as raison, avec recul, c’est idiot comme théorie. Retour casse départ.
— Alors on fait quoi ?
Je consulte le carnet pendant que mon grand père note le premier nom sur une feuille et le raye.
— Moi, je pense, qu’il faut aller là où ils sont passés.
— Pourquoi ma grande ?
— Monsieur, ça peut être long certes. Mais questionner les gens moins importants peut nous donnez des pistes à explorer. Aller voir tout leurs clients ou relations haut placés, nous mèneront sans issu.. Il faut aller petit à petit.
— Perspicace la petite.
— Merci Monsieur.
— Tu en penses quoi Briack ?
— Je n’en sais rien. Je veux rendre justice au plus vite. Mais dis moi, le Grand Ordre, à t’il changé des choses ici ?
— Hélas oui. Partout, il gagne du terrain. La liberté qu’il prône, n’est qu’une illusion…
— Et leur justice ? Le gars que j’ai vu pour faire enregistrer Ambrise, disait en tant que chef, que c’est une justice test concernant tout crime ou délit.
— Un délire… de la manipulation. Comme tout en fait.
— Comment tu sais tout ça ?
— Un réseau dont je ne t’en parle pas pour pas les mettre en péril. Voilà ce que je sais. Il y a vingt ans, les anciens gouverneurs de toutes nations, chercher un moyen de contrôler tout l’univers. Oui, avant même la guerre entre la Terre et les Hangors. Le reste de l’espace avait déjà un embryon du projet.
— Et ensuite ? Ceta était comment ? Je me souviens que l’ancienne cheffe Ju, était pour la paix. Elle est encore ?
Son ton est sombre et mon grand père pressent le pire. Je lui sers la main, ce qui le rassure un peu.
— Morte. C’était pendant que tu étais là-bas, que tout a déraper. Des guerres civiles, de la répression… moi-même j’avais du mal à être libre. On est quand-même moins contrôlé que sur d’autres terres… le Grand Ordre par un jeu de guerre, de menaces et de manipulation, à réussi à être là aujourd’hui. Je connais heureusement pas tout l’historique… enfin bref. Il reste des endroits rebelles et une nouvelle guerre menace de le renverser.
— D’accord.. Mais le rapport avec mes parents ?
— Tes parents ? Et bien, de ce que j’en sais par mes informations à gouttes comptes, c’est que les responsables payent une fortune des civils pour éliminer ceux qui ne respectent rien, ceux qui ne payent pas ou juste par un point de désaccord. Ils les contactent par un faux recrutement et les menacent de mort si ils refusent de se soumettre. Et, demander une justice, revient à se jeter dans la gueule du loup.
On est sous le choc. Et je suis perdu.
— Mais… vous m’aviez dit que mon idée….
— Je n’ai pas dit le contraire. On ne sait pas pas exactement si c’est le chef du Grand Ordre qui a demander ou des clients mécontents. Seulement, on sait qu’ils sont surveiller, puissants. En fait, même si ton plan est viable, c’est une perte d’énergie considérable. La seule manière de faire, c’est de faire disparaître le Grand Ordre. Une guerre et on renverse tout.
— Et les civils ??
— Hélas jeune fille, il faut en passer par là et beaucoup sont prêt à mourir pour la liberté. Redonne moi le carnet, merci. Je vais vérifier un truc.
Je lui donne et il se lève pour le consulter. On le suit aussi pour le voir enfin s’arrêter sur une page puis fouiller dans sa bibliothèque bancale.
— Là !
— Tu as trouvé quelque chose ?
— Venez voir.
On se rapproche pour lire un autre nom.
— Garance Mik, je l’ai vu sur une des pistes papi.
— Oui mais c’est un avocat. Il est pas dans une démarche délicate. C’était un proche de tes parents. Enfin, une connaissance d’après les appels.
— Garance était avant, un ancien commandant pendant la plus grande guerre qu’est connu les Vivas et les Turin.
— Et ?
— Et bien, il nous faut un stratège. Il a réussit à faire tomber le chef des Turin sans faire trop de victimes. J’y viens d’y penser que c’est l’homme qui nous faut.
— Oui mais attend. On n’est pas forcément d’accord pour la guerre, nous, on veut.
— Ça va ! Arrête de radoter. J’ai piger. La vérité. Oui mais aussi la liberté. Tu pourras tuer qui tu veux de la haut, poser toutes les questions possibles… cependant… tu n’es pas le seul qui a perdu des proches. Beaucoup rêvent aussi de faire justice. Il faut se réunir doucement contre eux. Mettre une vaste organisation de paix c’est bien mais les peuples ont peu de droits.
— Oui. Je te suis alors.
— Je vous suis aussi. Comment le contacter ?
— À son cabinet.
— Logique mon ami.
— Super ! Tout est clair. Suivons ce chemin. On remonte pour une petite visite ? Vous pourrez dormir ici.
— Avec plaisir.
— Parfait, reprend ton carnet mon frère.
— Merci. Au fait, qu’est-ce qu’on dit pour le rendez-vous ?
— Fait moi confiance.
— C’est le cas.
— Alors finis les tortures, place à l’amusement ! Faut en profiter tant qu’on peu.
On le suis pour voir que le reste de la maison est sobre. Tout est ranger et je désire quand même rester dans ma chambre. Hant a pris rendez-vous dans deux jours pour une demande rapide. Il a réussit à ce qu’il vienne sur place.
En attendant, mon grand-père se balade tristement dans son ancien quartier et n’ose pas aller plus loin suivant les consignes de son ami.
Le chien est joueur et je m’amuse avec lui pour passer le temps. Je suis quand-même rassuré que mes parents ont étaient manipuler… ils ont eu peur…et ont payer de leurs vies. Je repense aussi aux paroles de Vidias. Et si c’était lui, à l’origine de tout ? Hant n’a pas précisé plus que ça et j’hésite à le questionner… seulement il est occupé sur inventions. Il désir de pas être dérangé au maximum et lors de nos repas, ce sont les souvenirs qu’ils partagent.
Enfin, l’avocat arrive et on se donne rendez-vous à la cave. Hant vient le chercher et quand il arrive, Monsieur Mik n’est pas très serein.
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