CHAPITRE 79
Dayvon et Méganne : - Bonne nuit les amoureux !
Matt répond entre deux gorgées : - Merci bonne nuit à vous aussi. Bisous à demain.
Tous les deux filent dans leur chambre.
Lélia ferme la porte derrière eux : - C’était trop bien ! J’ai adoré !
Matt s’approche d’elle et la regarde d’un air très froid, ce qui donne un frisson dévastateur à la belle Lélia.
Elle sent son corps se glacer tout entier et baisse les yeux devant le regard imposant et effrayant de Matt.
Il ne prononce pas un mot mais restes là à la soutenir du regard. De temps en temps elle le regarde puis baisse de nouveau les yeux pour regarder ses pieds. Elle n’ose rien dire sachant que son homme peut exploser d’une minute à l’autre.
Elle connaît très bien son côté impulsif et les réactions qu’il peut avoir mais son silence glaçant lui fait très peur. À quel moment la bombe à retardement allait elle se déclencher.
Lélia a des sueurs froides et commence à se sentir terriblement mal. Ses yeux s’embuent rapidement, elle garde la tête baissée et bat des cils afin de les chasser. Hors de question de pleurer devant Matt.
Matt est en train d’enfiler un t shirt, une veste et un short, Lélia le regarde faire impuissante.
Il vient se placer devant elle, droit imposant sa grandeur.
Il plonge son regard dans celui de Lélia en se tenant très près d’elle :
- Je vais prendre l’air car sinon je vais exploser. Je t’ai fais une promesse que je ne vais pas tenir si je reste là !
Lélia contient les larmes qui lui montent aux yeux, ses lèvres tremblent, elle voudrait lui répondre mais elle n’y parvient pas immédiatement.
Au bout de quelques minutes à se dévisager elle fini par réussir à articuler : - Oui mon cœur, tu reviens après s’il te plaît. Je t’aime !
Matt : - Hum.......
Il s’en va d’un pas accéléré et claque violemment la porte en bois qui rebondit contre le mur avant de se fermer correctement.
Matt se précipite dehors et se met à courir sur le chemin de terre de sa famille. Les galets volent sous le martèlement de ses pieds.
Il cour d’énervement pendant un bon quart d’heure jusqu’à arriver sur sa plage préférée qui est éclairée par la lune qui reflète sur les galets et sur l’eau calme du lac.
Essoufflé il donne un grand coup de pied dans les galets qui lui cognent violemment les orteils avant d’atterrir dans le lac : - P.......!!!!!!!!!! Hurle t il en se tenant la basket.
Il s’assoit par terre pour retirer sa chaussure et se masser les doigts de pieds, rien de grave mais ce n’est pas forcément agréable.
Bouillonnant de colère il a chaud et est tout en sueur au niveau du front, il lance une pierre dans le lac.
Ses yeux se mettent à le piquer, d’un revers de main il essuie la larme qui commence à s’échapper de son œil droit.
Avec ses mains il s’attrape les cheveux les rendant tout ébouriffés.
Il a envie de craquer mais se retient. Pourtant cela lui ferait du bien, il ne peut pas rester ainsi et si il est sorti c’est pour se calmer.
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