8. Frail (Frêle)
Groupe 1 : Sabine - Raphaël - Abel
Sabine et le reste de son groupe était ravie. Quelques heures plus tôt, ils avaient enfin mit la main sur le premier objet doré de leur liste. Ils avaient dû longer une falaise mais ils étaient arrivés dans une grotte illuminé par des lucioles. tout au fond se trouvait le crâne de chèvre doré dont était le sujet de la première énigme. En revanche, Abel était resté éloigné de l'objet.
Raphaël s'occupait de porter le crâne dans son sac à dos. Suite à cela le petit groupe était repartit .
Silencieuse, Sabine suivait ses camarades. Elle faisait de son mieux pour ne pas être un fardeau et pourtant elle sentait ses forces décliner avec les jours qui défilait. Sa volonté l'aidait à ne pas flancher mais elle savait au fond d'elle qu'elle ne pourrait pas tenir tête à sa nature jusqu'à la fin du jeu.
Serrant les dents, elle forçait sur ses jambes qui s'engourdissaient d'heures en heures, s'accrochant aux parois et aux arbres à porté de main. L'autre main s'agrippait désespérément au pendentif enchanté qui lui donnait ses jambes. Sabine savait pourquoi ses jambes étaient de moins en moins efficace : parce le sortilège de son collier avait besoin d'être appliqué de nouveau. Si seulement elle avait Aurore sous la main.
Frustrée, la jeune femme redoublait d'effort. Cependant, elle ne pu lutter contre la descente raide qui les attendait. Pour celle-ci, même Raphaël dû se tenir à certain troncs pour ne pas être emporté jusqu'à la fin de la pente. Sabine, elle, ne pu s'accrocher nulle part et s'emmêla les jambes en direction de la chute. N'ayant rien pour se retenir, elle se laissa emporter par la gravité.
Son corps délicat heurta plusieurs racines et cailloux, sans parler des fougères et autres plantes qui lui fouettèrent le visage lorsque la demoiselle leur roula dessus. La douleur et la peur encouragèrent Sabine à fermé les yeux à moins que ce ne fut un coup sur la tête qui l’assomma pour quelques secondes.
Quand ses yeux purent de nouveau papillonner, ce fut pour voir les visages de ses deux compagnons penché au dessus d'elle.
— On appel le secours alors ? Demandait Abel d'une voix autant inquiète que contrarié.
— Attend, elle revient à elle... Répondit Raphaël tout en aidant la blessée à se redresser doucement.
Les deux hommes avaient les yeux rivés sur elle. En temps normal, Sabine en aurait rougi de plaisir mais dans le cas présent, elle avait trop mal partout le corps pour penser à être coquette.
— Tu as mal quelques parts ? Questionna Raphaël.
Sabine laissa passer quelques secondes pour contre la question et chercher une réponse appropriée. Mais quand elle voulu donner sa réponse, elle sentit sa gorge terriblement irritée. S'en suivit de ses yeux qui ne semblaient plus vouloir s'humidifier, peu importait combien de fois elle les clignait.
— De l'eau... Furent les seuls mots qu'elle pu prononcé d'une voix blanche.
Les garçons se regardèrent un instant.
— C'est une sirène. Précisa Abel avant de prendre la jeune femme sur son dos. La panique commençait à s'insinuer en chaque membre du groupe.
Sans attendre, le trio se mit en quête d'une source d'eau pour réhydrater leur sirène en détresse.
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