14. Overgrown (Envahi par la végétation)

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Groupe 1 : Sabine - Raphaël - Abel

Si Raphaël avait commencé à joué pour l’appât du gain, il devait bien avoué que faire de nouveau corps avec la nature lui plaisait beaucoup. Cela faisait longtemps qu'il s'était éloigné de sa meute et ne le regrettait pas, cependant, un peu de verdure de temps en temps le ressourçait étrangement. Sans y prendre garde, le loup-garou s'était laissé prendre au jeu et maintenant, il était devenu l'archétype du parfait petit Indiana Jones. Il traînait ses deux équipiers derrière lui. L'homme ne connaissait pas encore bien Sabine et Abel, mais ce qui était sûre c'était que ces deux là, même s'ils avaient souligné leur volonté de se venger, n'y mettait pas beaucoup de volonté.


— ça fait plusieurs heures qu'on a pas de fiat de pause, on pourrait pas se trouver un coin tranquille pour souffler un peu ? Ronchonna Abel qui venait de se prendre les pieds dans une liane au sol.

— Ne reste pas au sol, il y a des fourmi balles de fusils. Précisa Raphaël qui en avait vu passé quelques unes la veille.


Aussitôt Abel fut de nouveau sur ses pieds s'époussetant avec agitation.


— Arrête de râler un peu, c'est pas en faisant des pauses qu'on obtiendra notre troisièmes trésor ! Lança Sabine sans la moindre compassion.

— C'est facile à dire pour toi, Raphaël te porte depuis ce matin ! T'es mal placée pour demander de la productivité ! Répliqua Abel, toujours d'aussi mauvaise humeur.


De façon terriblement adulte, Sabine lui répondit avec une langue tirée tandis que Raphaël la déposait à terre. Il avait bien comprit que lorsque ces deux là se mettaient à se chamailler, rien ni personne ne pouvait les interrompre. Alors il en profitait pour partir en éclaireur.


— Je par devant, ne bougez pas d'ici. Déclara-t-il simplement.


Même s'il se doutait que les deux chiffonniers ne l'ai entendu que d'une oreille, Raphaël n'attendit pas pour s'éloigner.


Armé d'une bout de bois solide qui jusque là lui avait servit de bâton de marche, l'homme abattait la végétation devant lui. Il y en avait beaucoup à son niveau, mais au sol, il petit chemin avait été tracé par la faune. Le loup-garou faisait également attention aux petits reptiles et insectes qu'il croisait. Si pour lui beaucoup de venin et poison n'était pas mortel, il n'en n'était surement rien pour les sirènes et les djinns.

Deux kilomètres d'exploration plus tard, Raphaël fit demi-tour et revint sur ses pas pour retrouver ses deux acolytes. Sabine et Abel s'étaient assit sur une rochers et attendaient silencieusement que revienne leur guide improvisé.


— Toujours pas de civilisation autochtone ? Demanda Abel.

— Ni de trace d'un autre groupe ? Compléta Sabine qui avait toujours l'espoir de tomber sur son petit ami pour lui en faire voir des vertes et des pas mures.


Raphaël secoua la tête.


— Juste des grenouilles noires à point rouge et d'autres fourmis balle de fusils.


Les deux autres soupirèrent de se sentir aussi seuls au monde.


Sans rien dire, Sabine se présenta devant Raphael et ce dernier la porta comme une princesse. Le passage était assez groupe pour que ni les jambes ni la tête de la demoiselle ne touche la végétation que Raphaël avait écarté un peu plus tôt.

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