16. Wild (Sauvage)
Groupe 3 : Enora - Livio - Alizée
Enora le savait, la pleine lune était pour bientôt. Oh, bien entendu, comme tout représentant de son espèce, elle tenait un calendrier pour ne pas oublier quand elle perdrait le contrôle de sa raison pendant que la louve en elle serait aux commandes. Mais aujourd'hui, perdu en plein jungle, il n'y avait plus rien pour marquer les jours. Alors la jeune femme devait faire confiance à son instinct . Et quel instinct.
Cela ne faisait que quelques instants qu'elle avait ouvert l’œil et déjà tout l'insupportait. à fleur de peau, elle savait d'avance qu'elle allait passer une très mauvaise journée. Enfin, d'un autre côté, que ce soit Livio ou Alizée, ses deux coéquipiers mériterait chacune des réflexion acide qu'elle ferait. Dans tous les cas, les deux autre créature faisaient des victimes parfaite pour se défouler de son mal être croissant.
La journée s'était avancée. Il devait être dans les environs de midi. Inconsciemment, Enora avait commencé à s'isoler. C'était comme cela qu'elle gérait la pression même si elle n'aimait pas la solitude. Non Enora aimait rire et être entourer, faire la fête et rencontrer du monde. Ici perdue en pleine jungle à voir son amant se faire ouvertement dragué n'avait rien de ce qu'elle pouvait appeler un cadre paradisiaque. Alizée était clairement de trop et même sans être ce jeu stupide lui faisait perdre de précieux jours de travail. Si elle choquait la personne qui l'avait embarquer la-dedans, elle était prête à en faire de la charpie.
Ce fut sur ces sombre réflexion qu'Enora entendit l'éclat de rire fut intense que les autres venir de devant. Livio avait son regard clair rivé sur Alizée, son éternel demi-sourire séducteur sur les lèvres tandis qu'Alizée laissait éclaté un rire cristallin.
La seconde d'après, Enora éloignait le duo trop proche à son gout par un coup d'épaule contre celle d'Alizée, la fusillant du regard sans remord.
— Je ne vous dérange pas trop ? ! Gronda Enora qui n'avait pu retenir enfermé sa mauvaise humeur plus longtemps.
— Et bien... Commença Alizée autant perplexe que vexée par l'intervention de leur équipière.
Mais Enora ne lui laissa pas vraiment le temps de s'expliquer qu'elle adressa un nouveau regard mauvais, prédateur.
Livio avait été surprit par l'arrivée inopinée d'Enora. Io pensai qu son mutisme de la journée était lié à sa légère jalousie envers Alizée. cependant, il ne pouvait accepter que la blonde se montre aussi agressive. Aussi, attrapa-t-il le bras d'Enora pour la faire regarder dans sa direction et oublier la présence de l'autre femme.
— On peut savoir ce qu'il t'arrive exactement ? Tu nous charge sans raison. Si tu ne t'était pas mise à l'écart toute la matinée, toi aussi tu aurais pu profiter de mon anecdote.
— Oh c'est bon ! lâche moi ! Répliqua Enora tout en se libérant de la poigne que Livio avait laissé sur son bras.
Elle avait fait un pas en arrière. Enora ne supportait plus de les voir.
— Je pars devant, j'y arriverais certainement mieux seule. Fit-elle remarqué en prenant la liste des énigmes des mains de Livio avant de s'éloigner.
Si au début, elle n'avait fait que marché d'un pas décidé, ses foulées avaient finie par s'allonger jusqu'à devenir un pas de courses effrénée. La vitesse la grisait et elle oubliait bientôt son état de mécontentement pour ne faire qu'un avec sa nature sauvage. Certes, elle n'était pas transformé par les rayons lunaire cependant, elle pouvait ressentir que son côté louve s'apaisait avec cette partie de courses sauvage. Aussi parviendrait (elle à mieux se contrôler une fois la nuit tombée.
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