Groupe 4 : Victor - Arthur - Ozalee

Ozalee dormait profondément. Elle avait confiance en Victor qui avait prit le premier tour de garde. Elle avait déjà eu l'occasion de tester si elle pouvait compter sur lui ou non. La preuve de Victor à la réussite de ce texte était que la Navajo pouvait pleinement se reposer lorsque la nuit tombait. C'était plaisant. Et surtout un véritable soulagement. Mais ce fut d'autant plus difficile lorsqu'on la secoua, d'ouvrir un œil.

D'un seul regard, la jeune femme constata que la nuit était toujours entière. Elle soupira profondément après s'être frotter les yeux. Le sommeil avait du mal à partir, cependant, elle n'avait pas le choix, son tour de garde était arrivé. C'était Victor qui venait de la secouer pour aller dormir à son tour.

— Tu veux que je te tienne compagnie ? Proposa le garçon qui semblait pourtant dans un état de fatigue avancé.

Amusée et attendrie par l'attention de Victor, Ozalee répondit tout de même de façon négative puis, elle s'écarta légèrement de leur camp.

Finalement en pleine possession de ses moyens, le visage tourné vers la lune qui se remplissait chaque soir, l'amérindienne inspira profondément pour s’imprégner des essences de la terre et des autres éléments.

Lorsqu'elle laissa s'ouvrir tous ses sens en même temps que ses yeux, les esprits de quelques défunt l'entouraient. Ils avaient l'air calme et paisible, certains étaient même amusé de la voir. Il y en avait moins d'une dizaine et l'image qu'ils renvoyait, avec leur coiffure et vêtement d'époque indiquait à Ozalee à quelle époque ces messieurs dames avait laissé leur âme sur place.

Sans bouger ses lèvres, Ozalee discuta avec eux tranquillement, sans peur et sans chercher à connaître les mystères qui lui étaient accessible. Les secrets de l'autre monde était tabou et les vivants ne devaient pas chercher à savoir.

Les fantômes blaguaient entre eux et d'autres s'envoyaient quelques piques. Bien qu'ils ne fasse pas partie de la même ethnie, ils semblaient tous parler la même langue, tout en ayant chacun un accent différent.

Au travers de leur divagations, Ozalee pu en apprendre d'avantage sur le terrain qu'ils foulaient depuis plus d'une semaine. Ce n'était pas si terrible, mais s'ils pouvaient éviter la partie de la forêt ou lézard et araignées géantes se trouvaient, cela leur éviterait bien des tourment.

A force de discuter avec les fantômes, Ozalee oubliait sa fatigue et devait même se retenir de rire à quelques blagues graveleuses d'un ancêtre de plus de deux cent ans son aîné. Le temps paraissait filer si vite que cela surprit la jeune femme quand les premier spectre commencèrent à s'effacer sous les première lueurs de l'aube. Ozalee remercia ses nouveaux amis et leur souhaita un bon sommeil.

Maintenant qu'elle avait couché les morts, il lui fallait réveiller les vivants. Et ça c'était une autre paire de manche, surtout quand il s'agissait d'Arthur... Après l'avoir secouer et n'avoir reçu qu'un grognement, elle avait violemment retiré la veste qui lui servait de couverture. Il n'y avait rien de plus désagréable comme façon d'être réveiller, mais la demoiselle se fichait bien de l'humeur de ses compagnons de voyage du moment qu'ils avançaient vers la victoire.

— Ta motivation est autant impressionnante qu'effrayante ! Lui assura Victor qui avait eu le temps de récupérer quelques fruits à grignoter en guise de petit déjeuner.

Ozalee ne répondit rien, se contenta de hausser les épaules pour exprimer son total désintérêt.