27. Coat (Manteau / Pelage)

2 minutes de lecture

Groupe 1 : Sabine - Raphaël - Abel

Petit à petit qu'ils avançaient dans les jours de participation, Abel et Sabine en était venu à la conclusion que les nuits étaient de plus en plus courtes et fraîches. Sabine en avait assez de passer ses nuits à s'épuiser en grelottant. Cela faisait que le matin, elle n'était tout aussi fatigué que la veille et la mettait de très mauvaise humeur.


Abel aussi en avait assez. Lui qui était habitué à son grand appartement en duplex avec le chauffage au sol et un hammam dans la résidence... il se retrouvait dans cette faune et cette flore agressive qui ne cherchait à le dévorer tout cru. Le djinn n'aimait pas le grand espace ou du moins pas en totale autonomie.


Le duo se retrouvait installé à leur campement, Abel attisait le feu sans grande conviction tout en regardant le soleil décroître à l'horizon.


— On va encore se le geler, ça me saoul. Quand est ce qu'on termine ce jeu épuisant ? Se plaignit Abel par avance.

Sabine préféra ignorer la remarque . elle aussi aimait se plaindre et sûrement gardait elle le silence parce qu'elle n'avait pas été la première à souligner qu'une mauvaise nuit allait commencer.


— Raphaël ne se plaint jamais, je suis jalouse. Finit par souffler Sabine, les mains tendue vers leur petit feu.

— En même temps, je crois pas que les loup-garou souffre autant du manque de chaleur que nous.

— Techniquement, je supporte bien le froid... mais que sous ma véritable forme. Avec le sortilège qui me donne des jambes, je suis presque à 100% humaine.


A nouveau le silence se fit pendant un petit instant.


— Tu imagines Raphaël sous sa véritable apparence ? Questionna finalement Abel.


Cependant Sabine haussa simplement les épaules.


— Un loup, plein de fourrure toute douce... Je rêve d'y plonger mes mains et mon visage, dormir tout contre ce pelage épais ! Pas toi ? Reprit le Djinn, les yeux mi-clos, semblant imaginer ce qu'il était en train de raconter.


Ce fut à ce moment là que Raphaël revint, un trio de petit oiseau décédé au bout d'une branche de bois taillée en pointe.


— Je vous déconseille fortement d'essayer. Je pense que c'est la dernière chose que vous feriez. Déclara-t-il sur un ton sérieux mais d'où l'on pouvait capter un certain amusement dans son regard.

— C'est une menace ? Répliqua Abel aussitôt sur la défensive.

— Non, seulement une prédiction. Un loup-garou n'est pas une peluche à mettre près de la cheminé les soirs d'hiver ! Prenez un tigre enragé qui n'a pas manger depuis une semaine et là vous aurez un loup-garou. Une fois la pleine lune lancée, nous n'avons qu'une seule idée en tête : tuer et nous nourrir. Vous comprenez ?


Abel se renfrogna, il ne lui restait que son imagination pour se réchauffer cette nuit. Le pelage de Raphaël ne leur serait malheureusement d'aucune utilité. Il lança un regard désespéré à Sabine. Cette dernière haussa les épaules en signe de compassion. Suite à cela, chacun dépluma son repas, même Sabine qui était profondément dégoûtée.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Am@nda ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0