Groupe 4 : Victor - Arthur - Ozalee

Victor n'aurait pas su dire s'il était déçu ou non. Le jeu dans lequel il avait entraîné sa famille et ses amis s'avérait être en réalité un petit concours de scout dans les bois. Ils arrivaient à la fin du séjour, son groupe avait récupérer quasiment toutes ses reliques et personne n'avait été blessé davantage que quelques piqûres de moustique ou bien égratignures à cause de quelques branches mortes.

Le sorcier avait imaginé qu'ils vivraient tous une aventure dangereuse. Lorsqu'il regardait ce eu à la télévision, les candidat semblaient vraiment perdu et affrontaient des créatures dangereuses. Mais eux n'avaient même pas croisé d'araignée géantes ou de lézard tueurs...

Après, en y réfléchissant bien, Victor supposait que son point de vue devait être biaisé. En effet, son activité professionnelle était en elle-même très mouvementé. Peut être vivait-il déjà beaucoup trop d'aventure dangereuse pour trouver celle qu'on mettait en face de lui digne d'intérêt ? Ces deux semaines passé en pleine jungle ne lui avait donné l'impression que d'un simple et sympathique parcours de santé, une balade entre amis, en gros, des vacances sauvages.

Victor aurait été près à se plaindre du manque d'action s'il avait manqué de se souvenir de ses actions de conjureurs de malédiction. Château hanté et village maudit, voilà ce qui était son quotidien . A dire vrai, peut être que se poser plus de deux semaine dans un endroit, même s'il se promenait beaucoup, lui faisait du bien.

Le jeune homme marchait un peu en arrière de son trio. Arthur et Ozalee participaient sans aucun doute à rendre le séjour plus confortable. Si Arthur suivait les court d'eau potable grâce à sa nature affilié à l'eau, Ozalee, quand à elle communiquait avec la nature qui restait ainsi qu'avec les morts.

Après cela, Victor n'avait plus qu'à suivre ses compagnons sur le petit chemin tracé par la faune sauvage. C'était sûrement parce qu'il n'était pas en plein action que Victor se sentait aussi désabusé. Pourtant, il ne se plaignait pas et marchait parfois les yeux fermés tout en écoutant son environnement. Depuis combien de temps n'avait-il pas passé de moment aussi tranquille ?

— Il n'empêche qu'il ne nous manque que les appareils photos pour ressembler à de véritable touriste ! Fit-il remarqué à un moment donné de la journée.

Arthur acquiesça et Ozalee haussa un sourcils perplexe, encourageant le conjureur à s'expliquer.

— On se balade, l'air de rien, avec un but sympa, on aurait même pu prendre des photos de notre séjour, histoire de se faire des souvenirs.

— Je pense qu'on se sera fait assez de souvenir pour ne pas avoir besoin de photos, tu ne pense pas ? Demanda Ozalee qui n'était pas du genre à accordé d'importance aux choses matérielles.

— Quand on sera vieux et qu'on perdra la tête, on aurait été bien content d'avoir des photos souvenir.

— ça c'est parce que tu crois que tu vivras vieux. Répliqua Ozalee dont le regard venait de se faire lointain.

— Tu penses que je mourrais jeune ? Titilla Victor qui n'avait pas forcément envie de connaitre la réponse.

— Aucune idée. Je connais seulement ma date de mort, je sais que je n'aurais pas besoin de photos pour me souvenir, voilà tout.

Sur cette déclaration, Ozalee reprit sa marche sur un pa tout aussi léger que quelques instants plus tôt, laissant Victor interdit.

Décidément, cette amérindienne avait le don de le désarçonné dans les moment où il s'y attendait le moins.