Puis il y eut un brouhaha énorme dans l’assemblée.

« Du calme ! » lança le premier Ministre.

« Calmez-vous ! » autoritairement le chef de l’assemblée.

« La Ministre de la Culture veut vous parler. »

« Hier je me suis fait menacée par Philippe Delargnion, j’ai porté plainte ce matin !

Et ce brouhaha ne représente pas du tout la Nation ! Nous sommes censés montrer l’exemple ! »

« Exemple exemple, il n’y a pas d’exemples pouffiasse ! » lança un extrémiste droite.

« Arnaud Levy ! Pas de vulgarités ! » défendit le premier Ministre.

« L’autorité c’est nous et non le président ! »

« Du calme je vous prie ! » rajouta le président de l’assemblée.

« Je ne vais pas rester longtemps. » dit Elodie au premier Ministre.

La Ministre de la Culture quitta la salle Bourbon.

Elle prit la limousine.

« Conduisez-moi à la faculté de lettres William Shakespeare. »

« D’accord Madame. »

Arrivée là-bas, elle entra dans un amphithéâtre.

« Madame la Ministre … Je m’appelle Juliane. Bienvenue en cours de philosophie. »

« Ils sont combien ? »

« Deux cents. »

« Je prends la parole, merci. »

« à votre disposition ... » répondit l’enseignante.

« Bonjour, comment allez-vous ? Nos sociétés vont mal, la culture nous rassemble où nous divise ? Vous avez des idées ? Je note tous vos arguments chacun de vous ... »

« Madame la Ministre, je me nomme Lisa, je pense que nos différences procurent à l’autre de l’indifférence. On échappe pas à la méchancetés gratuite et c’est rentable pour créer des histoires qui façonne notre monde. Ça nous divise ; la paix n’est qu’éphémère comme tout matériels toutes choses, toutes valeurs.

La culture donne des morales que nous ne respectons pas, l’Humain est un rebelle, un menteur, un hypocrite mais à une grande âme et adore innover pour la société ! »

« Ce que je constate c’est que sur tout sujets nous sommes en désaccords d’idées, tout est fait pour être débattue mais personne n’a de réponses précises. » dit la Ministre.

« Personne n’a de réponses ! » cria un au fond de la salle.

« Vous êtes plus calme que l’assemblée, je salue votre respect ! » Sourit la Ministre.

« Non ça nous rassemble, car l’Humain est social, l’Humain est œuvre de ses propres œuvres ; c’est un art en lui-même, chaque nom est une histoire …

Je pense que la solidarité existe encore et certains sont prêt à donner.

Je m’appelle Jérémy. »

« Bravo à vous deux pour vos arguments ! »

« Oui Annabelle ? » dit l’enseignante ?

« Quoi qu’il advienne, l’humain court à sa perte ! »

« Madame la Ministre, pourquoi avoir choisi ce poste ? » interrogea l’enseignante.

« Car j’avais envie de redorer la nation et qu’on soit unit par nos diversités et nos richesses que font l’Humain ...J’aime la culture, alors autant donner, apprendre des autres et de nous-mêmes car on ne sait pas quoi sera fait l’avenir. »

« Vous avez une bonne place. »

« C’est pas si facile d’être à cette place, c’est du travail, il faut résister aux coups. Il faut être forte, cultivée, intelligents ... »

« Il faut surtout être fou. » releva un étudiant en riant.

Elodie sortit, l’enseignante la salua.

« Bon courage pour la suite. » dit la Ministre.

« Vous aussi. L’avenir appartient à ceux qui savent retenir et tisser des liens. »