Mon Imaginaire
Je vis grâce à mon imaginaire ! Je suis sacrément tête en l’air, dans la lune même, mais pour moi, ce qui se passe dans ma tête vaut plus cher que n’importe quels diamants ou richesses de ce monde !
Je me souviens que dans mes périodes difficiles où la timidité et le manque de recul m’empêchaient de vivre, je me disais que pourtant, pour rien au monde, je n’échangerais mon corps avec celui d’un autre.
Pour quelle raison ?
Je citerais trois de mes forces qui tourne dans ma tête lorsque je regarde ma ville dans le bus qui me ramène chez moi après les cours.
· Ma famille : j’adore ma famille. Je suis la petite dernière d’une fratrie de quatre et je peux me vanter que je ne pourrais pas passer ma vie sans eux. Ils sont si adorables et je ne sais pas comment leur dire, ni leur montrer, mais je voudrais leur crier et leur supplier de passer plus de temps avec eux.
· Ma meilleure amie : Ma petite chérie rencontrée en seconde. Je suis timide, mal dans ma peau, mais elle a toujours été là, avec moi et pour moi et depuis on est inséparable. Sœur de cœur, sœur de délire et quel délire...
· Mon imaginaire : Revenons au sujet après de belles paroles qui m’ont ému rien qu’en les écrivant. Mon imaginaire, c’est ma vie. J’adore la nature, j’adore découvrir, j’adore m’évader pour inventer des mondes, des personnages qui vont vivre des histoires magnifiques d’aventure, d’amitié, d’amour...
Et des mêmes vitres de ce bus, ce n’est plus les vieux magasins d’Amiens devant mes yeux, mais mes histoires qui après une fin de journée décorée les quartiers de ma ville natale. Ce que j’écris, c’est seulement 1 % de ce qu’il y a dans ma tête. Mon esprit tordu, barré de surnaturelle, c’est mon joyau intérieur.
D’où cela vient ? Je pense de plusieurs inspirations.
Dans un premier temps, des histoires que me lisait ma mère étant enfant qui a enrichi mon esprit.
Après, de ces jeux inventés qui nous occupaient des après-midis entiers, mon frère et moi. Mais tout à une fin et mon frère grandissant, il a fini par se lasser et me laisser avec mon propre imaginaire. Ne me restez plus qu’a inventé mes propres univers !
Par la suite, j’ai évolué. Ma timidité a participé à mon envie de m’évader, de changer de vie, jusqu’à ce que finalement, je me retrouve à me dire que pour rien au monde, je ne voudrais échanger ce qu’il y a dans ma tête avec quelqu’un d’autre !
Écrire, c’est mon père qui m’en a donné le goût. Les salons de livre, les files de personnes attendant une signature de lui, le regardant avec admiration, me demandant de signer à mon tour pour ma simple présence à ses côtés.
Pour finir, je dirais : mon imaginaire, c’est moi… ou, je suis une infime partie de mon imaginaire.
Écrire, c’est le libéré !
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