Mets de l'huile
Mets de l'huile petit homme dans la vie, il faut que ça
glisse
De l'huile petit homme, écoute, écoute
Mets de l'huile petit homme dans la vie, il faut que ça
glisse
De l'huile petit homme, écoute, écoute plutôt Regg'lyss
écoute, écoute
On n'est pas bien là ?
Allongé sur la plage, nu offert au soleil. La musique en fond sonore.
Et cette délicieuse jeune femme, le corps tout aussi nu que le mien, qui monte et qui descend sur mon sexe, un grand sourire aux lèvres.
Et puis, c’est bien mérité ce moment de bonheur.
Tout a commencé suite à une panne de voiture. J’ai marché deux heures avant de trouver un village. Un café ouvert, un téléphone. Ca aurait pu s’arrêter là. Appeler un dépanneur, attendre, reprendre la voiture et rentrer dans ma banlieue pourrie.
C’était sans compter sur le grand Inventeur, le destin.
Dans ce café, j’ai croisé le regard d’une brune magnifique. Celle-là même qui râle de plaisir en ce moment en s’empalant lourdement sur moi.
Des yeux de rêve, mais un regard si triste. J’ai flashé. Je me suis dirigé vers elle, voulant engager la conversation.
Dans ce bar miteux, nous étions, semble t-il les seuls clients.
Alors que j’arrivais à sa table, le patron m’a interpelé.
- Si tu veux baiser cette pouffe c’est 200 balles. Si tu veux boire un coup c’est au bar.
Putain, j’en ai marre des cons. Ca me fout en rogne. Et la larme que j’ai vu couler sur la joue de la jeune femme n’a fait qu’accentuer ma colère. Je suis donc allé vers le bar.
J’ai d’abord sorti ma carte, celle barrée bleu/blanc/rouge, que j’ai posée sur le comptoir. Le type est devenu tout blanc. Le geste qu’il a fait pour passer le bras sous le comptoir m’a fait sortir ma deuxième carte, celle toute noire, avec un trou au bout du canon.
- Bon, je suppose que t’as compris papa ?
Il a levé les mains, je suis passé derrière le comptoir pour prendre le fusil caché.
- Y a méprise commissaire.
- Pas commissaire, inspecteur. Alors comme ça t’es un proxo ? Où est le téléphone ?
On y est allé, j’ai appelé les collègues.
En les attendant, j’ai menotté l’autre naze à un radiateur.
Ma jolie brune a retrouvé le sourire et vient me remercier. Pour cela, elle m’entraine vers le bureau derrière le comptoir. Elle me montre un coffre fort en me disant que son salaire et ses papiers sont dedans.
Le patron n’a pas mis dix secondes pour me donner le code. Faut dire que la gueule noire de mon flingue posée sur son service trois pièces ont su le convaincre.
250 000 euros, les papiers de la dame, mais aussi cinq kilos de poudre. Bien assez pour l’envoyer au gnouf.
Quand les collègues sont arrivés, le blé avait disparu.
Que c’est bon la retraite en charmante compagnie sur une plage de sable blanc. Mais il faut quand même que je m’active. Elle est belle à me chevaucher ainsi, avec ses petits seins qui dansent devant moi, mais je préfère la levrette.
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