Mirage sensuel
Ressentir pour elle
Comme la lumière du matin,
Se prendre à rêver d’elle
Et se couper la faim.
Et, dans ces états,
Garder la raison,
Et si franchir le pas
Rester au diapason.
Mais sa force est subtile,
D’un geste délicat,
A la fois sur et fragile,
Balaie mes tracas.
Ne savoir que dire
Mais être son horizon,
Voir ses douleurs partir,
Toujours garder sa raison.
Mais en force subtile,
Elle fait monter la fièvre,
Ne pas choisir l’exil,
Mais honorer ses lèvres,
Mêler les souffles à cet endroit,
Se rafraichir aux sources de l’ivresse,
Lèvres assoiffées de mon Sahara,
Instruments de ma faiblesse.
Se perdre alors dans ses dunes,
Parfaites splendeurs du voyageur,
Se récompenser de ses fortunes,
Et s’écrouler sous sa chaleur.
Martyriser les chairs,
Torturer les courbes,
Reprendre un peu d’air,
Avec quelques gestes fourbes.
Détruire son parfum
Aux relents de musc,
Sillonner ses chemins,
Par mouvements brusques.
Et quand vient l’éclipse totale,
Les yeux pleins de fureurs,
Libérer nos forces vitales,
Et jouir de notre moiteur.
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