Prologue
- Juhd akhar 'ayuha alsaadat. Nous y sommes presque.
La voix plutôt grave de l’homme accompagner les bruits de pioche et de pelle du chantier qui se passait dans le désert.
- Monsieur Evans l’entrée sera déblayé sous peu, que pensez-vous que l’on y trouvera ?
Demandais alors une jeune femme, visiblement apprentis dans le métier d’égyptologue, a l’homme qui se tenais près d’elle. Lucius Evans, égyptologue depuis maintenant près de 5 ans, dirige des fouilles dans le désert saharien depuis près de deux mois. Il y a peu, il mit au jour ce qui semblais être un tombeau enfoui par le sable du côté d’Abydoss.
- Une partie d’histoire et je l’espère quelque chose de nouveau.
Répondait -il a la jeune femme d’un ton calme. Il avait déjà passé le cap de s’extasier à une nouvelle découverte de tombe. Après tout elles étaient presque toute les mêmes et à la fois différente. Mais la plupart avais était pillé et cela gâché toujours la joie de la découverte.
- Quelque chose de nouveau, quelque chose qui soit encore là, vous voulais dire ?
Il ne répondit pas cette fois et la fixais simplement du coin de l’œil. Il faisait chaud ce jour-là, peut-être même plus qu’habituellement, une goutte de sueur venait perler près des yeux de l’homme. Les ouvriers qui déblayer l’entrée de la tombe, tous vêtu de blanc, allé et venais sans cesse autour de lui, comme des fourmis dans une fourmilière, alors qu’il se tenais debout face à la sépulture ensablée. Les bras croisés, il avait le visage couvert d’un foulard rouge afin de se protéger du soleil et du sable. C’était là un homme avec une carrure plutôt athlétique qui lorsqu’on le voyais, ne faisait pas vraiment homme de science. Portant un simple tee-shirt couleur kaki, et un pantalon large de couleur sable, ses chaussures de randonné marron foncé a moitié enfoui dans le sable brulant, Il observait attentivement le travail des hommes et s’approchais lorsque l’entrée fut finalement dégagée. Elle donnait sur une pièce couverte de hiéroglyphes étrangement bien conservé. Les couleurs étaient encore comme fraiches et il put alors commencer à les déchiffrer. Retirant donc son foulard il laissé désormais visible son visage mate et une barbe de quelques jours, ses cheveux était de couleur brun foncé, presque noir et ses yeux était d’un vert profond. C’était là un très bel homme qui ne laissait pas indifférentes les quelques scientifiques qui travaillais avec lui.
En déchiffrant les hiéroglyphes, peu à peu, il découvrait alors le nom du propriétaire de ce tombeau, un fameux Snefru, scribe de Ramsès II. Les hiéroglyphes comme dans tous les tombeaux illustré la vie de cet homme. Un scribe qui se trouvait avoir une assez bonne place auprès de pharaon. L’une des illustrations peintes sur un mur troublais quelque peu l’égyptologue alors que ce dernier s’en approchais. On pouvait voir ce qui semblais être Snefru a genou devant pharaon qui avais à ses côté une femme, belle et à la chevelure rousse. Il prenait alors de nombreuses notes de ce qu’il observait faisant également plusieurs croquis sur un petit carnet a la couverture en cuir noir. Les ouvriers à quelques mètres de là, travailler à ouvrir une vieille porte de bois bloquant l’accès à une autre pièce. Une fois ouverte une odeur de poussière et de renfermé venait envahir la salle principale faisant ainsi réagir Lucius qui avais les yeux encore posé sur l’illustration. Souriant en voyant cette nouvelle pièce accessible il y pénétrait alors munie d’une torche électrique qu’il avait accroché à sa ceinture. La pièce sombre était remplie de mobilier et au centre se trouvait le sarcophage du fameux Snefru. Les murs de cette salle était également bien conservé. Parmi le mobilier se trouvait des caisses pleines de papyrus, écrit de la main même de Snefru. Maintenant un long travail d’identification et d’archives allé commencer pour mettre sur papier tout le matériel se trouvant dans la tombe. Mais ce qui intéressais le plus notre égyptologue était le sarcophage. Aussi alors que ses assistant s’atteler à la tâche de tout répertorier autour de lui, il ouvrait le sarcophage avec prudence et délicatesse, ne voulant pas abimer ce dernier ou le trésor qu’il contenais. Déplaçant donc lentement le haut du sarcophage, aidé par un ouvrier, il le dépose avec soin au sol. Le corps du scribe était là, étendu et plutôt bien conservé. La momie tenant dans ses mains une espèce de rouleau de papyrus, comme s’il le gardé précieusement.
Intrigué par ce que pouvait contenir ce papyrus, il le prit alors avec douceur. A première vue cela semblais être un simple papyrus mais lorsqu’il le prit en main, il pouvait s’apercevoir que ce dernier semblait être épais comme si un long récit y était inscrit. Peut-être s’agissais-t-il de sa biographie, ou celle d’un de ses proches. Il savait qu’il n’y aurait qu’en l’ouvrant et le lisant qu’il en aurait le cœur net, cependant il ne pouvait faire cela ici, il devait s’assurais en premier lieux que le papyrus soit en assez bon état pour être ouvert.
De retour au Caire avec les caisses de papyrus, il se rendais alors à l’IFAO, l’institut français d’archéologie oriental implanté là-bas depuis 1880. Il y enseignait d’ailleurs sa spécialisation depuis maintenant un an. Ayant un bureau il pouvait alors étudier ses trouvailles au calme et utilisé le laboratoire de l’institut pour analyser les vieux documents. Le reste du mobilier ainsi que la momie avais était emmener au musée du Caire pour conservation et analyse ADN. Ayant la certitude que le papyrus qui l’intriguais était en bon état et pouvais être déroulé, il retournait donc à son bureau. Assis dans un fauteuil, éclairé par une simple lampe qui se trouvait sur son bureau, il avait soigneusement déroulé le papyrus qui était en réalité une suite de parchemins soigneusement enroulé contenant plusieurs écrits mais tous lié à une seule et même personne. C’était comme il le pensait une biographie, mais rien à voir avec Snefru ou sa famille. Seulement lié à une femme. Une femme qui d’après ce qui était écris se serais retrouvé en Egypte d’une manière des plus étranges. En lisant le premier papyrus il comprit que la femme sur l’illustration de la tombe du scribe était forcément la même que celle mentionné dans ces papyrus. Aussi, les coudes posés sur son bureau, les doigts de ses mains entrelacé il avait posé son menton sur le dos de celles-ci et lisais avec intérêt et surtout avec curiosité le texte qu’il avait sous les yeux.
Alors que Lucius commencé sa lecture, en France, dans la ville de paris, une jeune femme allait voir sa vie basculée. Tout a commencé un jour qui pour elle, était un jour comme un autre. Ainsi comme chaque jour elle se réveiller tôt et pris une bonne douche chaude avant de se servir un café noir légèrement sucré. Elle sortait ensuite au travail, fermant bien la porte de son petit appartement comme habituellement et allais donc prendre le métro. Les yeux plongés sur un livre qu’elle venais de commencer et qui lui avais était offert par une collègue avec qui elle entretenais une profonde amitié. Suzanne, son amie et collègue la retrouvais comme chaque jour, quelques arrêts plus loin, les deux femmes habitant assez proche l’une de l’autre. La belle blonde, aux yeux bleu entré alors dans la rame du métro dans laquelle la jeune femme plongée dans sa lecture se trouvait.
- Ce livre a vraiment l’air de te plaire ça fait trois jours que tu ne le quitte plus des yeux.
La voix de Suzanne sortait la jeune femme de sa lecture et la fit alors relever la tête afin que leurs regards se croisent. Elle pouvait voir le visage souriant de son amie lui faire face, ce à quoi elle répondit à son tour par un sourire, fermant le livre quelle tenais en main.
- Oui désolé je ne t’avais pas vue arrivée.
- Cela ne fait rien, je suis ravie de voir que ce livre te plait. On peut dire que j’ai bien choisi ton cadeau.
- En effet c’est un très bon cadeau tu as vraiment bien choisi.
Une fois arrivé à leur arrêt les deux femmes, se rendais donc vers le musée du Louvre, leurs actuel lieu de travail, ce dernier venais de recevoir différents parchemins qu’il fallait devoir trier et identifier. Suzanne et elle ne travaillais pas dans le même service, en effet son amie, elle, était guide dans le musée et s’occupais de faire découvrir les merveilles de l’histoire aux visiteurs. C’est donc seul que la jeune femme devait travailler, son mentor au musée n’était pas là ce jour-là et lui avais tout de même envoyé un mail pour lui demander d’effectuer le travail seule ayant toute confiance en ses capacités. Les parchemins tout juste reçus étaient de vieux papyrus égyptiens que de jeunes égyptologues venais de mettre au jour à la suite de fouilles du côté de l'ancienne cité de Thèbes. Étant en pleine étude d'égyptologie, elle était plus que ravie d'avoir ces documents entre les mains et se sentais privilégié de pouvoir les lires, car oui depuis petite elle avait appris à lire les hiéroglyphes. Il faut dire que son père était égyptologues et lui avais communiqué sa grande passion pour cette civilisation antique. Ainsi grâce à son travail et grâce à ses leçons particulières elle avait de l'avance sur les autres étudiants de sa filière. Elle avait donc pris un des papyrus et s’est mise à le lire par pure plaisir d'avoir de tels antiquité dans les mains. Cela ne faisait que quelques mois que la jeune femme travaillait au musée et elle n'avait pas encore eu l'occasion de toucher réellement quoi que ce soit. Dès qu’elle prononcé les premiers mots de ce parchemin étrange, c'est là que tout bascula dans sa vie.
Une lumière éblouissante surgit alors de nulle part et s'enveloppa autour d’elle. Elle ne senti ni mouvements, ni choc mais lorsqu’elle ouvrait les yeux elle pouvait sentir qu’elle ne se trouvait plus au musée. Elle était assise dans ce qui semblais être du sable doux et chaud, ses yeux encore éblouis par la lumière avais du mal à s'acclimater et ne lui permettais qu'un aperçu flouté de son environnement. Sur son visage elle pouvait sentir les chauds rayons de soleil caressé sa peau légèrement bronzé, le vent faisant balayer ses cheveux roux au soleil comme des flammes dansante.
- Vous l’aurez compris … je suis Lucius Evans, et cette jeune femme se nomme Evelyne Mayers, on pourrait croire qu’elle n’est qu'une banale étudiante mais la vérité c'est que son extraordinaire voyage a changé sa vie. Et aujourd'hui, j'ai décidé de vous raconter l’histoire légué par le scribe Snefru. L’histoire de la vie de cette jeune femme dans un temps bien éloigné du siens...
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