Chapitre 1 : Surprenant voyage

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La jeune femme, qui était apparus dans un éclair de lumière vive, et dont la vision était encore aveuglée par l’effet de cette lumière, vis petit à petit sa vue revenir. C'est avec une vive stupéfaction qu’elle put voir en face d’elle, des pyramides d'un blanc immaculé au sommet d'or, brillant de mille feux au soleil. C'était là un paysage qu’elle n'aurais jamais cru voir un jour si ce n'est dans ses rêves les plus fou. Elle était si obnubilée par ce paysage qu’elle ne parvenait même pas à bouger. Comme figé, elle fut rapidement sortie de sa stupéfaction lorsqu'un groupe d'hommes armés ce mis à l'encercler.

Elle les fixé alors complètement effrayer, ne sachant pas ce qu'ils allaient bien pouvoir lui faire, ni même savoir qui ils étaient. Cependant une petite voix en elle essayer de la rassurer en lui disant, ‹‹ne t'inquiètes pas ils ont sûrement plus peur de toi que toi d'eux... ›› Effectivement qui de censé ne serais pas inquiéter de voir une jeune femme apparaître de nulle part vêtue comme elle l’était. Il faut dire que le tailleurs rose et blanc qu’elle portais n'étais visiblement pas très ... D'actualité. Eux était vêtu de pagne blanc, torse nu. Ils portaient une coiffe au couleur du pagne sur la tête et étaient armés de lances, qu’ils avaient pointé sur la jeune femme.

Ils la prenaient sûrement pour une sorcière ou un démon... ‹‹ Comment pourrais-je me sortir de la ?›› Avait-elle alors pensé en les regardant d'un air timide. Non... Plutôt comme une petite bête effrayée ce serais-là, le terme le plus exacte. Elle fixé leurs visages complètement perdus et se sentant paniqué elle se mis instinctivement a reculé dans le sable chaud. Bien sûr elle ne pouvait reculer bien loin sentant rapidement la pointe d’une lance lui piqué la nuque, cela ayant pour effet de la faire sursauter et se retourner. Les larmes lui monté alors rapidement aux yeux face à ces hommes visiblement peu décidé à la laissé filer et surtout aux faites qu’elle se trouvait dans un lieu bien loin de l’endroit où elle était censée se trouver. Mais la voix d’un homme la fit réagir et lorsqu’elle observé dans la direction d’où elle provenait elle aperçut l’un des hommes, sûrement leurs commandant s'approcher d’elle.

Il la dévisageait d'un air surpris tant bien par son apparition que par sa tenue. Malgré sa surprise et sans qu’elle ne comprenne pourquoi il lui tendait alors la main pour l'aider à se relever.

- Veuillez pardonnez mes hommes, ils n'ont que peu l'habitude de ce genre de situation...

Stupéfaite par son étrange gentillesse et par le fait qu’elle comprenait ce qu'il disait, elle posait alors son regard sur sa main tendue, la situation ne prêté pas tellement à la confiance et la jeune femme effrayer rapprochais alors sa main de sa poitrine en le regardant. Pourquoi ce montré t’il si gentil, si doux avec elle ? Était-ce parce qu’il désirait assouvir quelques désirs pervers ? C’était là les premières idées qui lui venaient en tête face à cet homme. Elle ne comprenait pas comment elle avait atterri ici mais elle savait pourtant ou elle se trouvait. Il n'y avait aucun doute. Les pyramides, le sable et même la tenue de ces hommes, visiblement des medjaï... malgré la peur et l’inquiétude elle avait tout de même tout analysé, et elle en était sûr, elle était bien en Egypte mais plus à l'ère moderne.

Elle mit un moment avant de remarquer que l'homme qui lui tendais la main n'avais pas bougé et n’avais rien de menaçant bien au contraire. Elle jeté un rapide coup d'œil autour d’elle et pris timidement sa main se relevant doucement. C'est avec des yeux remplis d'incompréhension et de surprises qu’elle le regardait et s'adresser à lui.

- Pourquoi tant de gentillesse envers moi ?

Son regard tournait autour d’elle voyant les hommes se redresser ne semblant plus menaçant, ils la fixaient tous avec une grande surprise alors qu’elle fermait fortement les yeux et se pincé la main jusqu'à se laisser une marque rouge. Cela sous le regard interrogatif des hommes qui était autour d’elle. Quand la voix du charmant jeune homme parvint à nouveau à ses oreilles elle ne saisissait pas tout sur le coup.

- Vous êtes sous le choc c'est normal, j’avouerais que nous le sommes également … mais... Venez avec nous, nous allons vous escorter au palais...

C'est lorsqu'il prononça le mot "palais" que la jeune femme se tournais alors vers lui pleine de surprise, manquant même de tombé ses pieds s'enfonçant légèrement dans le sable chaud. Les escarpins à talons aiguilles qu’elle portais ne ce prêté pas tellement à une marche dans ce genre de milieu. L'idée même de se rendre au palais lui faisait un peu peur, lui donnant presque l'impression qu'une punition l'attendait. Un peu comme quand on vous envoie dans le bureau du directeur sans savoir pourquoi... Sans même s’en rendre compte elle avait laissé échapper un léger cri de surprise et lâchais directement la main du jeune homme.

- Mais... Quoi ? Comment ça au palais ? Mais euh... Je ...

Le jeune homme la regardait et se mit à sourire d'un air rassurant en prononçant des paroles totalement incompréhensibles.

- N'ayez craintes, pharaon vous attendez ... il avait prévenue qu’une femme viendrais mais je n’aurais jamais imaginé que cela serait d’une façon aussi … impressionnante.

À ces mots elle fut littéralement figée, ses pensées s'était échappé et ne rester dans sa tête que ces mots qui résonnaient en boucle.

- Il ... Euh... Comment ça il m'attendait ?

Gardant son sourire, il rétorqua comme si de rien n'était un simple ‹‹ le pharaon vous expliquera ››, avant de lui demander de le suivre à nouveau. Il n'attendit pas un mot de plus de sa part, pour commencer à s'éloigner vers ce qui semblais être une assez grande ville au loin. Gêné par le soleil, elle mettait alors sa main au-dessus de ses yeux pour voir alors s'étendre face à elle, une immense cité dont elle pouvait clairement distinguées le blanc des bâtiments. L'homme s'éloignant toujours, elle le rattrapait alors rapidement tout en retirant ses chaussures trop inadaptées aux milieux sableux, et n'ayant guère le choix, après tout, ce n'étais pas comme si elle savait où aller.

En se rapprochant d'avantage de la cité, elle fut émerveillée par la grandeur et les couleurs de tous ces bâtiments en brique crue. Autour d’elle, avant même d’entrée dans la cité elle pouvait apercevoir des prairies et de grande étendue d’eau. Il y avait même des vignobles qui produisais un vin qui a ce que l’on dit était plus doux que le miel. A première vue elle se trouvait à Per Ramsès, littéralement la maison de Ramsès et pas pour rien, en effet cette cité était devenue capitale d'Égypte sous le règne de Ramsès II. Ce dernier avais ainsi fait de l’ancienne cité de Hat-ouârit une incroyable résidence royale. Comme elle avait pu l'étudier la cité se situait entre les branches pelusiaques du Nil, une magnifique cité aux couleurs blanches et turquoises, les incroyables monuments à la gloire de pharaon que le petit cortège dépassait en se rapprochant du palais lui firent perdre la tête. Les temples et autres bâtiments était fermé par une grande enceinte en briques. Cette dernière, possédé quatre portes dirigées chacune aux quatre points cardinaux. Il y avait des routes et des canaux qui circulais à l’intérieur et ce prolongé à l’extérieur. Son âme d'égyptologue s'était éveillée et en elle c'était l'excitation la plus totale, excitation qui lui fit complètement oublier où elle allait et qui elle allais rencontrer. Se rapprochant du palais elle pouvait maintenant voir de magnifiques sculptures de lion a face humaine en granit noir ainsi que des sphinx qui eux étaient en granit rose le long d’une allé pavée de bloc de basalte.

Lorsqu’elle posait les yeux face à elle, ses chaussures toujours en main, elle le vit alors au centre d'une grande île, le palais royal. Bâtie par Sethi Ier et agrandie par son fils. En le voyant on ne pouvait que se sentir tout petit face à une telle prouesse d'architecture. Elle réalisait alors dans quelle situation elle se trouvait et cela la rendais si nerveuse qu’elle en avait la gorge sèche, marquant même un temps d’arrêt dans sa marche vers ce magnifique palais. Si bien que le charmant commandant medjaï se tournais vers elle et la fixée.

- Ne vous en faites pas. Vous n’avez rien à craindre, pharaon est un homme bon et juste. Il ne vous arrivera rien à ses côtés…

- Peut-être mais … tout de même … je ne sais pas vraiment comment me comporter face à lui … et si je commettais une erreur ? Si jamais j’avais le malheur de le mettre en colère ou …

- Vous vous inquiétez beaucoup trop.

Relevant la tête vers le palais elle pouvait voir des lions a visage humains, couchés qui semblaient veiller devant les portes, des dyades et des triades, des colosses debout comme assis étaient aligné devant des pylônes. A l’intérieur, elle avait maintenant sous les yeux un palais qui resplendissait d’or, de lapis-lazuli et de couleur turquoise. Il y avait de magnifiques fleurs qui décoré le tout. Elle fut prise au nez par une agréable odeur floral et d'encens qui flottais dans l'air. Elle avait là une chance incroyable de voir de ses propres yeux tout ce que tous les passionnés et égyptologues du monde entier rêveraient de voir. Les bas-reliefs sur les murs et les piliers du palais était si magnifique dans leur état originel. Elle ne rêvait pas, ce n’étaient plus des ruines, tout était bien en place et en parfait état. Elle était complètement émerveillée, on aurait pu dire qu’elle avait même des étoiles dans les yeux. Il y avait tant de détails partout que son regard ne savait où se poser. Les hiéroglyphes bien lisibles titillaient son envie de courir les déchiffrer. Tout était comme un rêve. Un rêve duquel elle fut brusquement sortie par la voix d'un homme, il était jeune beau, musclé, la peau mate et des yeux d'or. Ses cheveux était court et noir et il portait sur sa tête le Pschent couronne de Pharaon. Elle ne le regardait pas vraiment, si ce n’est que du coin de l’œil, peu rassurée alors qu'il était assis sur son trône d'or et de pierres précieuses.

- Alors là voici, celle que j'attendais ?

Les hommes qui l’avaient accompagné jusque-là, avait posé un genou à terre s'inclinant face à leur roi. En le voyant, elle remarquait alors être la seule debout et s'inclinait alors rapidement toute gêner. Elle l’entendit se lever de son trône mais aucun bruit de pas. En vérité elle n’osait pas le regarder, il l'attendait pour une raison qu’elle ignorait et la jeune femme étais subjugué par sa beauté son charisme, l’ayant rapidement aperçu en arrivant devant lui. Prise de court, elle ne savait pas vraiment comment réagir face à lui, que devait-elle dire ou ne pas dire ? Elle se contenter donc simplement de s'incliner en guise de respect. Un court silence s'installer et sa tête se remplissait de mille pensées. ‹‹ Dois-je m'adresser à lui ? Quelle formule devrais-je employés pour le faire ? ›› Elle ne savait plus quoi faire, quoi dire... C'est alors qu'il brisa ce silence, qui bien que court devenait pesant pour son esprit.

- Comment te nommes tu ?

En entendant ces mots, elle levait alors les yeux vers lui pour le regarder et d'une voix aussi discrète que celle d'une souris elle se présentais alors à lui.

- Eve... Evelyne Mayers... Mais tout le monde m'appelle Evy...

Elle était si gênée de s'adresser à lui que sans même s'en rendre compte elle avait tourné le regard et n'avais pas réalisé qu'il s'était alors approché d’elle. Le corps légèrement penché dans sa direction, son visage près du sien, il cherchait visiblement à comprendre ce que la jeune femme timide disait.

- Qu'as-tu dit ? Je n'ai rien entendu, serais-tu muette ?

Prise au dépourvu et face à ce regard d'or qui lui faisait face, son sang ne fit qu'un tour. Son cœur sauta un battement et son visage vira au rouge. Elle se sentais vraiment honteuse et se mettais alors a croisé les doigts de ses mains qu’elle serrer alors assez fort. Son regard ne pouvait rester posé sur cet homme. Elle n’avait jamais imaginé qu’il puisse être si bel homme, mais de savoir de qui il s’agissais et la fascination qu’elle avait toujours eue pour lui, tout cela la rendait d’autant plus nerveuse. On pouvait même dire que son cœur était sur le point de battre un record de vitesse, allant presque jusqu’à s’arrêté de battre. Prenant son courage à deux mains, elle finissait par ouvrir alors la bouche légèrement essayant d'aligner les mots les uns après les autres.

- Je ... Eve... Evelyne Mayers, pharaon... Tel est mon nom...

Il gardait son regard fixé sur elle un moment, sans rien dire se contentant simplement d’afficher un petit sourire en coin. Le regard de la jeune femme se détournait alors de lui rapidement, son corps tremblant légèrement sans qu’elle ne puisse l’en empêcher.

- Evelyne... Voilà un nom peu commun... mais ce nom vous va à ravir. Eh bien Evelyne...

La jeune femme, bien que gêné par la situation et sa présence si près d’elle, lui coupai soudain la parole sans s'en rendre compte.

- Evy... Vous... vous pouvez m'appeler Evy...pharaon...

- Evy... Dans ce cas, je te souhaite la bienvenue en Egypte. Je suis Ramsès, grand pharaon, être divin parmi les hommes et ... ton hôte à partir d'aujourd'hui.

Elle regardait alors cet homme si fier, si droit, qui se tenais face à elle, et s’efforçant de bien se comporter, elle s’inclinais alors la tête basse.

- Je… je vous remercie, pharaon de m’accueillir au sein de votre palais. Je veillerais à ne pas être une gêne pour vous …

- Une gêne ? pourquoi donc pense-tu que tu puisses en être une ? ta venue ici est un évènement, incroyable. Et en tant qu’hôte c’est à moi de veiller à ce que tu ne manques de rien. Mon palais est ta demeure, je veux que tu t’y sentes le plus à l’aise possible.

Il était là en face d’elle à lui parler comme à une amie. Elle se sentis alors vraiment toute petite face à lui. Il avait une telle prestance. Elle ne pourrait expliquer pourquoi mais elle sentait en elle quelque chose d’étrange. Une sensation qu’elle n’avait jamais connue jusqu’alors, et à l'instant même où son regard eu croisé le sien son cœur loupé un battement lui faisant inconsciemment retenir son souffle l’espace d’une seconde. Elle mettait bien sûr tout cela sur le compte de la gêne, de sa timidité plus que maladive. Elle avait toujours eu du mal à faire face a quelque chose de nouveau. Déjà, lorsqu’elle avait commencé à travailler au Louvre, elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait frôlé l’évanouissement tant elle se sentais petite et tant elle n’avait pas confiance en elle. De plus elle avait vraiment beaucoup de mal avec le sexe opposé, elle avait par le passé subi durant sa scolarité, des moqueries et du harcèlement scolaire par ses camarades de classe. Se retrouver donc aussi près d’un homme, de la condition de pharaon et en plus séduisant. Cela la mettait des plus mal à l’aise possible. Elle avait peur cela était une certitude. Peur de gêné cet homme, de modifier l’avenir. Peur aussi de ne pas réussir à s’adapter à cette vie bien différente de ce à quoi elle était habituée. Ici il lui faudrait oublier le confort de la vie moderne.

Alors qu'il venait de l'accueillir chaleureusement dans son palais, il prit délicatement sa main. Sur le moment elle eut un léger geste de recul voulant retirer sa main mais le pharaon la lui tenait si fermement qu’elle ne put la retirer. Mais lui il avait senti son geste et la fixée avec un sourire doux.

- N’ai pas peur Evy, personne ne te fera de mal ici. Tu es mon invité aussi je tiens à te faire visiter les lieux.

- Veuillez... veuillez me pardonner pharaon. Je … je suis ….

- Nerveuse ?

- Oui, en effet …

- Cela se voie, et ce comprend assez bien. Tout doit te paraitre si étrange.

- Etrange est un mot encore bien trop faible, mon pharaon. Je n’ai pas les mots exacts pour dire ce que je peux ressentir à l’heure actuel … tout … tout ce mélange et je me sens totalement …

- Perdue ?

- Oui … vous semblez bien deviner ce que je ressens …

- Je l’imagine plutôt aisément. Je pense que je ressentirais surement la même chose si j’avais atterri dans un endroit inconnu de la façon dont tu es arrivé ici…

La jeune femme fixée pharaon, sa voix douce était si agréable à entendre et ses paroles si rassurantes qu’elle commencé à se sentir moins tendu. Elle décidait alors de se laisser faire et de permettre à pharaon de la guider dans ce grand palais. Durant cette visite, elle se demandais ce qui allais l’attendre. Elle ne pouvait s’empêcher de regarder cet homme du coin de l’œil. Cet homme qui perturbait ses pensées ainsi que son rythme cardiaque. Elle n’osait pas réagir plus que ça, perdu entre curiosités, angoisse et incompréhension. Il faisait cependant preuve de beaucoup d'attention à son égard et lui fit visiter l'immensité de son palais ainsi que les magnifiques jardins luxuriants. ‹‹ Pourquoi agissais t'il ainsi ? Est-ce parce qu'il m'attendais ? ›› Tout était si beau autour d’elle qu’elle se perdais dans l'émerveillement le plus total. La nervosité avait fini par s’envoler, chaque bas-relief, chaque statut… absolument tout dans ce palais lui donné envie d’en découvrir davantage. Tombant a un moment face à une statue du dieu Seth, elle l’a fixée la bouche entrouverte.

- Je n’y crois pas. C’est bien une statue du dieu Seth n’est-ce pas ?

- Effectivement. Je vois que tu connais nos dieux.

- Elle est si énorme… comment a-t-elle était sculpté ? en un bloc complet ou est-ce une superposition ? … et cette couleur noir … du granit ?

Face à sa réaction à chaque détail, chaque statut et aux innombrables questions que la jeune femme ne cessé de poser, le pharaon ne pouvait que l'observer en souriant. Il faut dire qu’elle avait vraiment l'air d'une enfant qui découvrait le monde pour la première fois. La jeune femme se tournais alors face au pharaon et réalisais alors en voyant son sourire, qu’elle s’était un peu trop emportée.

- Je suis navrée vous devez sûrement me prendre pour une idiote à m'extasier ainsi ...

Elle tournait alors le regard un peu honteux lorsqu'il posa une main sur son épaule qui fit bondir son cœur et monté le rouge à ses joues. Il faut dire qu’elle ne s’attendais pas à une telle proximité avec l’homme le plus puissant d’Egypte.

- Non je trouve ça plutôt mignon.

Son ton légèrement mielleux et amusé lui fit perdre l'équilibre intérieurement. Elle essayait pourtant de reprendre son calme et de ne pas laisser ces émotions prendre le dessus. Elle le fixé et n'osais pas répondre à cela, tournant le regard son visage étant devenue aussi rouge qu’une tomate. Elle reprenait simplement sa visite qui prenais bientôt fin. C'est à sa chambre que celle-ci s'arrêtait finalement. Une immense chambre, aussi grande que son appartement parisien, lumineux et au décor dont elle avait toujours rêvé. Il n'y avait pas beaucoup de meubles, une table, quelques coffres, des chaises et un lit. Un lit plutôt grand avec baldaquin duquel pendait un voile blanc. Tout était encore plus magnifique qu’elle ne l’avait imaginé. Malgré tout, alors que la jeune femme marchait vers un large balcon donnant vu sur les jardins elle repensait à ce que lui avais dit le charmant jeune homme qui l'avais ramassé dans le sable. Elle trouvait alors en elle, un peu de courage pour décider d'en savoir plus et posant une main sur son cœur se tournais alors vers pharaon pour lui poser la question.

- Veuillez me pardonnez pharaon ... Mais il y a une chose que j'aimerais comprendre ... Déjà ma présence ici mais ... Également le fait que vous sembliez m'attendre ?...

Il la regardait alors et glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille en souriant avant de lui répondre.

- Il est normal que tu te sentes perdue... Tu viens de loin et sache que je répondrais à tes questions le moment venu. Mais pour l’instant, prends le temps de te remettre de toutes tes émotions.

La jeune femme le regardait alors sans bouger d'un centimètre et tournais le regard.

- Mes.… Mes émotions... C’est vrai que ça fait beaucoup tout ça... Ça semble être un vrai délire... Et vous... Vous semblez si ... Familier envers moi... Comme si nous nous connaissions depuis toujours...

Elle se tournais alors et se mettais à observer le jardin, les mains posées sur le muret qui l'empêchait de chuter, lorsqu’elle sentit deux mains chaudes ce posé sur ses épaules, et le corps musclé de pharaon, comme presque collé à son dos. Elle se mettais soudain à voir sa respiration devenir plus rapide. Qu’allait-il bien pouvoir faire ? Pourquoi se mettait il si proche d’elle ? En tournant légèrement la tête, elle put voir pharaon lui sourire et sentais ses joues se chauffer à nouveau. Il n'y avait pas à dire cet homme la mettais vraiment dans tous ses états. Elle venait de passer plusieurs heures déjà en sa compagnie et elle devait l’avouer c’était un homme des plus intéressant. Il la fasciné d’avantage maintenant qu’elle l’avait en face d’elle. La voix de pharaon résonnait alors à son oreille comme un son apaisant et rassurant.

- Il est vrai que j'ai ce sentiment en te regardant. Mais ... Saches que tu n'as aucune crainte à avoir. Repose-toi tranquillement, nous nous verrons plus tard pour partager un bon repas.

Après avoir fini sa phrase il retira ses mains et reculais de quelques pas avant de lui tourner le dos pour se diriger vers la porte. Les yeux de la jeune femme restants figé sur son dos, les joues rougissantes, elle était comme envoûté par l’image de cet homme qu’elle admiré. Le pharaon ... il lui faisait ressentir des émotions, des sensations qu’elle n'avait alors jamais senties auparavant.

Une fois seule et complètement perdue dans ses pensées, elle fit le tour de l'immense chambre et remarquais alors une très belle robe posée avec soin sur le lit. Il est vrai que la chaleur égyptienne était intense et sa tenue loin d'être adapté. Elle décidait alors de retirer sa tenue moderne pour enfiler cette robe visiblement posé la pour elle, comme un présent de bienvenue. Sa nouvelle tenue sur elle, elle se sentais bien plus à l'aise et plus légère. C’était la une belle robe que la jeune femme n’aurait jamais imaginée portais un jour. Elle était en lin blanche avec des motifs de fleur de lotus, sa fleur préférée. Les bretelles nouées sur les épaules par chance celles-ci était assez larges pour couvrir sa poitrine, sans quoi il va de soi qu’elle n’aurait jamais osé la porter.

Sans s'en rendre compte elle commençait même à espérer que la voir, ainsi vêtue plairait au pharaon, du moins que la tenue égyptienne lui aille assez bien. L’idée de le voir sourire de nouveau faisait rougir ses joues. Son pauvre cœur malmené depuis son arrivé lui faisait clairement comprendre. Penser à pharaon la rendait fébrile. Sa peur de le déranger, de lui causer des problèmes était sans cesse présent dans ses pensées. Elle vivait sa rencontre avec cet homme comme si elle rencontré son idole pour la première fois. Elle avait lu tellement de chose a son égard, et trouvé sa relation avec sa grande épouse royale si… romantique en un sens. Elle adorerait trouver un homme comme lui. Ainsi à force de penser a tout cela son esprit se mis a divagué, à tel point qu’elle commençait a imaginé ce que donnerais une relation avec lui. Aussi elle se laissais tomber sur le lit et fixais le plafond d'un air pensif.

- Allez ma grande ressaisis-toi ... C'est un pharaon et toi tu n'es qu'une simple étudiante venue d'ailleurs... Comment pourrait-il m'aimer ?

Elle ne comprenait pas pourquoi elle réagissait ainsi face à lui. Peut-être est-ce car il est le premier homme à la traiter de la sorte. Ou est-ce encore du a ce voyage qui a tout chambouler en elle ... elle imaginait que c’était surement cela que ressentais les fans de grande star hollywoodienne. Malgré toute ces pensées elle finissais alors par s'assoupir lentement épuisée par toute ces nouvelles émotions.

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