Chapitre 3 : Accepter son destin

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Cela faisait maintenant plus d’une dizaine de jours, qu’Evelyne avais atterri en Egypte. Elle s'habitué peu à peu à cette nouvelle vie, et en profitais également pour bien observé les coutumes et la façons de vivre de l'époque. C'était fascinant de voir tout ça, comme un terrain d’étude à ciel ouvert. Elle pouvait ainsi relever certaines choses que les égyptologues considérés comme purement théorique et d’autres qui ne sont en vérité que de pure invention. Bien qu’elle fût encore un peu perturbée au fond d’elle même d’être ici.

Alors qu’elle se tenais debout sur le balcon de sa chambre, observant le magnifique jardin, elle aperçut alors pharaon, accompagné de son fils, le prince Amonherkhepeshef, qui marchais tranquillement. Ils avaient l'air de discuter de choses importantes et tout en le fixant elle se perdais lentement dans ses pensées. ‹‹ Pourquoi faut-il que ce genre de choses tombe sur moi ? ›› avait-elle pensé sur le moment. Elle se trouvait bien idiote et lâchais alors un profond soupire en s'affaissant sur le muret, déposant sa tête sur son bras en continuant de fixé pharaon.

Ainsi perdue dans d'innombrables pensées, elle n'entendait pas frapper à la porte, qui s'ouvrit lentement derrière elle. Néfertari, la voyant ainsi pensive s'approchais et fit un léger sourire en voyant que la jeune femme observait pharaon. C'est alors qu'elle l’a sortie de ses pensées en s'adressant à elle d'un air assez amusé et d'un ton taquin.

- Avec un regard pareil tu finirais par le dévoré tu sais ?

Evelyne sursautant en entendant la voix de la reine, se redressait rapidement, les joues rougissantes, elle l’a fixée alors, en agitant vivement les mains devant elle tout en secouant la tête.

- Que... quoi ?! non ! Ce n'est pas ...

- Allons je le vois bien. Tu es totalement folle de lui ...

- Pas... pas du tout. Je ... Je l'admire beaucoup et le respecte ... C'est tout ...

La jeune reine l’a fixée et se mit à rire. Ce qu’elle pouvait se sentir gêné sur le moment. Elle ne savait plus où se mettre. Lorsqu’elle se retournais, pour échapper au regard de la reine, elle croisé soudain celui de pharaon. Ce dernier avait la tête levée vers elles et les observez. Prise de court elle se caché alors derrière la murette du balcon en s’asseyant au sol. Il faut dire que depuis le repas qu’elle avait partagé avec lui le soir de son arrivé, elle ne lui avait pas adressé la parole, et faisait tout pour l’éviter. Cela semblait affecté le pharaon, mais il préféré lui laisser le temps de s’acclimater et il faut le dire n’avais pas tellement le temps pour lui courir après. Il espérait simplement qu’elle finirait par revenir vers lui.

- Je... j'espère qu'il n'a rien entendu...

- Qu'est-ce que cela pourrait bien faire ?

- Ce que ça pourrait faire ? Altesse, Je... déjà, j'aurais trop honte ... et puis ... ce que je ressens pour lui n’as rien à voir avec de l’amour. C’est… de l’admiration. Oui c’est ça juste … de l’admiration...

- De l’admiration ? ton visage est rouge, je vois bien que ta respiration change lorsque l’on parle de lui. Et puis l’admiration est une forme d’amour.

- Non, je vous assure altesse ce n’est pas …

- Pourquoi continue-tu à le nier ? A moins que tu ne le réalise pas toi-même. Comment faisais-tu avec les hommes d’où tu viens ?

- Je… avec les hommes ? je… je ne faisais rien.

- Tu n’as jamais éprouver d’amour pour un homme ? Un homme ne t’a jamais … regardé comme il te regarde ?

Néfertari l’a fixée dans l'incompréhension la plus total au vu de son attitude. Son regard resté posé ainsi sur elle une bonne minute, lorsqu'elle prit une inspiration de surprise, tout en laissant échapper un petit cri.

- Ne me dit pas que ! ... Tu es... ?!

Voyant que la reine avais compris, Evy se mettais alors à rougir énormément et se redressait d'un coup pour couvrir sa bouche de ses mains.

- Oh s'il vous plaît n'en dites pas plus ... et par pitié ne parlez pas si fort…

Elle ne détournait pas le regard du siens et pris les mains d’Evy dans les siennes en souriant. Pharaon intrigué par leurs discussion quelque peu agité et leurs réactions étranges vue d'en bas, interpella alors son épouse.

- Néfertari tout va bien là-haut ?

Elle se tournait alors vers son époux avec un grand sourire.

- Très bien ne t'en fait pas ... Ce n'est qu'une discussion ... Entre femmes.

La façon que Néfertari avait de dire ça d'un ton enjoué, faisait tourner le dos à Evy, dont pharaon avais le regard posé sur elle. C’est alors qu’elle lâchait les mains de la reine et porté rapidement les siennes à son visage pour se cacher. Pharaon, bien que trouvant cette fameuse discussion étrange, ne cherchais pas à en savoir plus pour le moment. Il avait tellement de choses à faire qu’il se contentais de saluer sa reine et reprit sa route avec son fils.

Evy avait le cœur qui battait si fort que Néfertari aurait pu l’entendre. Elle soupirait profondément en se laissant tomber à genoux. La reine semblait vraiment amusée et s'asseyait en face d’elle gardant son sourire.

- Alors tu n'as vraiment jamais connu d'homme avant ?

- Je ... je connais des hommes... Seulement ... Ils ne s’intéressent pas à moi ...

- Je ne comprends pas comment un homme peux ne pas être intéressé... tu es si belle…

- Vous savez je ne fais pas vraiment très attention à moi, je n’ai jamais le temps pour cela. Je ne fais que le strict nécessaire c’est tout.

- Tu n’as pas besoin de trop en faire non plus. Au naturel tu es déjà ravissante… Et donc si je comprends bien tu n’as jamais… déclaré ta flamme à un homme ?

Elle plissait les yeux, se rappelant d’une mésaventure qui lui était arrivé au collège.

- Je ne dirais pas que je n’ai jamais rien ressentis pour aucun homme. Quand j’étais plus jeune bien sur j’ai était amoureuse comme toutes les filles de mon âge. Mais…

- Mais ?

- Quand mes camarades de classe l’on appris, ils l’on crié sur tous les toits et celui que j’aimais lui-même c’était moqué de moi. Je n’étais pas très jolie à l’époque, j’étais même un peu ronde et je portais un appareil dentaire …

- Un appareil dentaire ? Qu’est-ce donc ?

Evy soupirait alors et ramenait ses genoux contre sa poitrine les serrant dans ses bras.

- Cela n’a aucune importance. Depuis je n’ai juste plus jamais osé rien dire.

- Je comprends mieux…

- Quoi donc ?

- Tu n’as jamais était vraiment considéré comme une femme. Et aujourd’hui, tu vois un bel homme qui te fait un peu de charme. Qui te veut pour lui, et comme tu n'y es pas habituée cela te gêne beaucoup.

Effectivement, elle n’avait pas totalement tort. Cela faisait réaliser a Evy qu’elle ne réagissait pas comme une femme face à pharaon. Mais plutôt comme une adolescente effrayée par ses sentiments. Une adolescente qui n’osait pas avouer au garçon qui lui plait qu’elle voudrait rentrer dans sa vie. Ça paraissait si pathétique quand on y pense...

- Ce ... Ce n'est pas faux... Qu'est-ce que j'ai honte vous devez trouver mon attitude bien pitoyable...

- Non pas du tout, ça te donne du charme tu sais.

- Du charme ? Réagir comme une ...

Elle la regardait alors et se souvenais soudainement. La reine avait épousé pharaon a 14 ans, comparer son attitude, et son immaturité émotionnelle à celle d'une adolescente de cet âge, n'étais peut-être pas approprié dans ce cas de figure.

- Une quoi ?

- Idiote ... oui... comme une idiote.

Néfertari riait légèrement et lui tapotait la tête comme à une enfant.

- Tu sais l'avantage c'est que tu peux toujours apprendre.

- Apprendre ? Mais quoi ?

Elle souriait à la jeune femme complètement perdue, d'un air qui ne lui disait rien qui vaille, et se relevait.

- C'est décidé ce soir nous allons préparer ta première leçon.

En entendant cela Evy se figé sur place et la regardait un peu sonné par ses paroles.

- Ma quoi ? ...

Sans dire un mot de plus, elle se penchait vers Evy et tiré d'un coup son bras vers elle pour la faire se relever.

- Altesse ? attendez, leçon de quoi ? qu’est-ce que vous avez en tête au juste ?

- Une leçon de séduction bien sûr. Tout d'abord il va te falloir une tenue.

- Une tenue ? Celle-ci ne convient pas ?... Mais attendez. Quoi ?! leçon de séduction ?!

- Si bien-sûr cette tenue te va bien... Mais je pense à quelque chose ... Qui te mette mieux en valeur.

- Altesse par pitié répondez moi au moins…

Evy la regardait sans comprendre ou elle voulait en venir et la suivis donc. Et puis de toute façon la reine ne lui laissé pas tellement le choix. Elle la conduisit à ses appartements et la fit s’assoir sur une très belle chaise. Evy la regardait s’activer autour d’elle sourire aux lèvres, elle ressentait l’angoisse qui monté peu à peu ne sachant pas vraiment ou voulais en venir la reine avec sa soi-disant leçon de séduction.

La reine commençait par attraper une belle robe aux motifs d’ailes d’Isis, avant d'attraper un petit coffre en bois de sycomore. Evy la regardait faire d'un air curieux. Lorsqu'elle vit la reine se rapprocher d’elle et ouvrir le coffret. Elle put y apercevoir, à l'intérieur ce qui semblait être des cosmétiques. Intrigué elle se penché donc légèrement pour observer cet étrange contenu. Dont Néfertari sortait des petits pots.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Du mesdemet. Tu vas voir avec ça, la tenue et quelques bijoux tu seras encore plus sublime.

Le mesdemet, le fard à paupières en ancien Egypte, Evy avais pu lire quelques articles sur le sujet durant ses cours, mais également pu voir passer entre ses mains certaines palette a fard, lorsqu’elle travaillait au musée.

- Vous...vous croyez ?

- Oui... Allez, ferme donc les yeux un instant.

Bien que curieuse elle écoutait tout de même la reine et fermé les yeux. Elle pouvait sentir alors, qu'elle lui passé quelque chose sur les paupières et le contour de ses yeux, avant de faire de même sur ses lèvres. Quand Evy ouvrais les yeux elle la regardait lui passer une espèce d'huile parfumé. Une essence floral envahis alors la pièce.

- Ça sent drôlement bon ...

- Oui, c'est du lotus bleu.

- J’aime beaucoup cette fleur.

Elle lui tendit alors un petit miroir en souriant. Evy le prit donc dans les mains et se regardais. Le maquillage qu'elle avait disposé sur son visage mettait en valeur ses yeux, le fard à paupières vert était vraiment magnifique.

- Je n’aurais jamais imaginé essayer ça un jour... Merci Altesse.

- Allons tu n'as pas encore à me remercier... Je n’ai pas terminé.

- Co.…comment ça ?

- Eh bien maintenant il faut passer à la seconde étape... La tenue.

Elle attrapait la robe qu’elle posait délicatement sur le dossier de la chaise. La faisant se levais elle l’aider à se dévêtir lentement. Evy était quelque peu intimidé de se retrouver à moitié nue devant la reine mais la laissé faire lorsque cette dernière lui fit enfiler la robe.

- Attendez altesse. Cette robe elle…

- Elle est magnifique n’est-ce pas ?

- Mais altesse, elle ne me couvre pas du tout la poitrine !

- Justement cela met davantage ton corps en valeur.

- En valeur ? autant y allé entièrement nue…

- C’est un peu extrême voyons…

Alors que Evy ce couvrais la poitrine avec ses bras, la reine sortie alors un second coffret rempli de collier, bague et boucles d'oreilles, tous en or et en pierres précieuses.

- Ce....c'est beaucoup trop beau pour moi ...

- Ne dit pas ça, ils sont justement parfaits pour toi...

- Attendez un instant, altesse est ce que au moins je pourrais changer de robe ?

- Non ! ne soit pas si timide Evy, ton corps est parfait. Tu as tout d’une reine.

- Mais je n’en suis pas une… altesse jamais je ne pourrais sortir vêtue ainsi.

- Je fais tout pour t’aider moi, refuserais-tu mon aide ?

La reine la regardait avec un regard de chien battus en tenant contre elle quelques bijoux. La voir ainsi faisait soupirais Evy qui était devenue rouge pivoine et tournais le regard.

- Non bien sûr que non…

Elle souriait joyeusement à cette réponse et commençais à lui enfiler ces magnifiques accessoires. Ceux-là rendaient sa tenue encore plus belle. Du moins Evy elle-même semblais l’être davantage. Elle n’arrivait même plus à trouver les mots juste pour la remercier d’avoir fait d’elle une femme. Du moins en partie.

- Ne reste que la dernière touche

Elle lui tendit alors, une paire de sandales en papyrus qu’Evy mit à ses pieds pour remplaçant celle en cuir qu’elle portait déjà.

Après ces quelques heures de "préparation", il était bientôt venu l'heure du repas. Néfertari accompagnait alors Evy jusqu’à la grande salle où se trouvait déjà pharaon. Elle n’était pas sûre d’elle et ne pouvait s’empêcher de cacher sa poitrine avec ses bras. Le visage rouge elle l’a fixé alors du coin de l'œil pas très sûr d’elle. En arrivant devant les portes de la salle, Evy sentais la main de la reine se posé dans son dos. Elle affichait un large sourire lorsqu’elle l’a poussé légèrement dans la pièce avant de refermer la porte derrière elle. Pharaon leva alors la tête en entendant le son de la porte se refermé et posa son regard sur Evy. Celle-ci se tenais dos contre la porte, ses long cheveux roux retombant sur ses seins ne les cachant pas totalement. Croisant le regard du roi, elle détourné alors le siens collant encore plus son dos contre le bois de la porte. ‹‹ Néfertari... Vous êtes si diabolique. ! ... ›› Pensait-elle sur le coup.

Pharaon, semblant surpris, ce levant alors en la fixant de la tête aux pieds. Evy, quant à elle, n’arrivait pas à le regarder dans les yeux, elle ressentait une profonde gêne d’être ainsi vêtue face à lui. Son visage était si rouge qu’elle avait l’impression que ce dernier était en train de brulée. La voix de pharaon et le son de ses pas qui se rapprochait d’elle lentement la faisait presque s’évanouir. Son corps tremblait, ses jambes était comme du coton et son cœur, il était presque sur le point de sortir de sa poitrine.

- Evy... Tu es ... Magnifique. Plus que cela tu es… sublime.

Incapable de répondre tant la gêne était grande, elle se sentais fiévreuse et n’avais qu’une envie. Fuir. Prendre ses jambes à son cou et allé se cacher, n’importe où tant que ce soit loin de lui. Elle tournait le regard dans sa direction le voyant s'approcher de plus en plus. Sentant son regard sur elle comme des mains qui venais se glisser sur son corps. Malgré cette robe elle avait l’impression d’être nue face à pharaon qui finissais rapidement par se tenir à sa hauteur. Elle était figée n'osant pas répondre le regardant du coin de l’œil.

- Tu es sûrement... La plus belle femme que j'ai pu rencontrer dans ma vie...

A ses mots elle le regardait alors, cachant sa poitrine de ses bras.

- Que...quoi ?! non voyons... Pharaon, la reine est bien plus belle que moi... Comme beaucoup d'autres femme ici...

Il lui souriait et lui tendit alors la main. Cela faisait un moment qu’elle ne lui avait pas parlé, et la façon qu’elle avait eu, de fuir lors du dernier repas passé en sa compagnie… elle craignais depuis qu’il ne le lui reproche, mais il n’en fit rien. Au contraire il semblait ravi de la voir et semblais faire bien plus attention à son attitude envers elle. C’est que maintenant qu’il l’avait face à lui, et si joliment vêtue, il ne voudrait pas la faire fuir de nouveau. De plus malgré la distance qu’elle avait mis entre eux, il semblait qu’il n’avait jamais cessé de l’observer... de loin mais avais visiblement à cœur qu’elle passe le plus agréable séjour possible. Evy ne pouvais que ressentir de la culpabilité, et commençais à regretter la façon dont elle avait agi envers lui et pris sa main timidement en plongeant son regard dans le siens.

- Pharaon je ... Je tiens à m'excuser de mon attitude envers vous ... C’était...

- Non... tu avais raison je n'ai pas cherché à savoir plus que ce que l'on m'avait dit. Je n'ai pas une seule fois pensé à comment tu pouvais te sentir ... J'en suis désolé.

L'air qu'il affiché était visiblement plein de regret et semblais sincères. Elle pouvait sentir son cœur s'emballer en le regardant. Mais avant qu’elle réalise ce qu'il se passé vraiment il ferma les yeux et déposais un baisé sur le dos de sa main. Elle le laissait faire ne sachant pas vraiment quoi dire et le laissa la conduire à la grande table. La grande salle était presque vide, pharaon, trois ou quatre domestiques et Evy étais alors les seules personnes présentent ce soir-là. Par curiosité pharaon ne put s’empêché de la questionner sur la fameuse discussion entre femme qu’elle et la reine avais eu quelques heures plus tôt. Cependant elle se mit rapidement à rougir et tourné le regard cachant son corps comme elle pouvait. La voyant agir ainsi et observant avec un peu plus d’attention sa tenue, il souriait alors et retira la cape qu’il portait alors pour la couvrir avec. Ce geste surprenait la jeune femme mais elle souriait légèrement en le remerciant.

- Tu n’as pas besoin de dire quoi que ce soit. Je pense avoir compris quel genre de discussion c’était.

Il posa son coude sur la table et sa joue contre sa main en me regardant tout en affichant un grand sourire. Avait-il vraiment compris le sujet de cette discussion ? Non sûrement pas c'était sûrement une impression d'avoir compris qui semblait tant l'amusé...

- Vous pensez avoir compris ? Puis-je savoir ce que vous avez en tête... Pharaon ?

Elle le regardait alors, faisant comme s'il avait compris de travers, bien que le rouge à ses joues ne rendît pas très crédible son expression faciale.

- Je pense que ... Tu dois certainement t'en douter non ?

Il l’avait prise de court et elle tournait alors le regard.

- Non je... je ne vois pas ...

Il l’a fixée intensément et pris une dattes qu'il vint porter aux lèvres d’Evy en souriant toujours. Gêné mais ne voulant pas le vexer elle ouvrait lentement la bouche pour y accueillir l'offrande du pharaon. Alors qu'il lui donnait cette dattes, son esprit lui avais déjà quitter son corps. Elle se sentais encore plus fiévreuse face à ce geste de sa part qu’elle n'avait encore vu que dans des films romantiques. Elle mangé alors la datte timidement alors qu'il ne le quitté pas des yeux. Regard si insistant que cela devenait un peu malaisant.

- Pourquoi me regarder vous ainsi ?

- Je te l’ai dit, j’ai compris et puis, ... Je te trouve tellement belle ...

- Vous avez surement mal compris….

- J’en doute. Il me suffit de voir cette robe que tu portes… j’imagine que ma tendre épouse s’est quelque peu laisser emporter.

- Je… en effet c’est… c’est elle qui l’a choisi pour moi…

- Même sans cette robe tu es magnifique tu sais…

- Comment ça même sans cette robe ?!

Réalisant ce qu’il venait de dire le pharaon se mit à rire légèrement.

- Excuse-moi, je me suis mal exprimé… je voulais dire même avec une robe différente…

- En effet les deux phrases n’ont pas vraiment la même tournure…

Riant a cette banale erreur, il lui fit finalement oublier sa gêne et un rire s’échappais alors de la bouche de la jeune femme. Cela rassuré le pharaon et le remplissais visiblement de joie. Elle ne savait pas ce qu'il se passé mais elle avait l'impression que lui comme elle était comme soudainement envoûté. Ça paraît étrange de dire cela ainsi mais elle croyait sincèrement que ... tout ce qu’elle ressentait pour lui, commençais à grandir.

- Evy, me pardonne tu mon attitude envers toi ?

- Pharaon ... Je ...

Les mots de pharaon l'avais clairement fait perdre pied, son cœur s'emballer et elle ne savait plus où se mettre face à son regard qu’elle chercher à fuir en tournant les yeux légèrement. Tout devint alors silencieux, comme si tout était soudain passé au ralenti lorsqu’elle sentit ses douces et chaudes lèvres se déposé sur les siennes. C'était comme si d'un coup il avait aspiré en lui, toute sa gêne et sans même s'en rendre compte elle laissait son corps se détendre et fermé lentement les yeux afin de profiter de ce tendre premier baisé

Ce baisé au goût de miel qu'il lui donné, avais totalement annihiler ses pensées. Elle n’arrivait plus à réfléchir et savouré simplement ce court moment qui, pour elle semblais duré une éternité. L’espace d’un instant bien sûr l’idée de le repoussais lui avais traversé l’esprit mais ce moment était si agréable qu’elle n’en avait eu le courage. Quand il détacha ses lèvres des siennes, elle ne put dire quoi que ce soit et le fixé simplement, à la fois surprise et envoûté.

‹‹ Qu'elle idiote tu fais, tu es incapable de te trouver un copain et le seul homme sur lequel tu craque ... Est un pharaon qui a 3000 ans de plus que toi ... ›› voilà ce qui résumé ses pensées lorsqu’elle reprenais peu à peu conscience de ce qu'il venais de ce passé. Et quand elle le vit sourire elle aurait cru tomber dans les pommes mais tenais le haut de mon corps bien droit et bougeais les lèvres essayant tant bien que mal de prononcer quelques mots.

- Je … pharaon vous ...

- Je n'ai pu me retenir davantage... Toute mes excuses.

- Non ce... Ce n’est pas ... Grave... Enfin ...

- T'aurais-je embrouillé dans tes pensées ?

- Eh bien ... Je ... Oui je l'avoue ... Disons que je ne m'attendais pas à ça ..

- Un seul baisé te suffit à perdre la tête ?

Ces mots qu'ils prononça d'un ton mielleux et taquin la faisait légèrement frissonner

- Mon pharaon vous ... je vous admire beaucoup et… je vous respecte mais… tout ceci pour moi c’est…

Elle se mordit les lèvres sentant son regard l’a transpercé. Elle était si gênée que lorsqu'il s'approchais à nouveau d’elle, elle reculé légèrement posant mes mains sur son torse nu et musclé.

- Trop rapide ?

- Je … oui, beaucoup trop. Je n’arrive pas encore à … A bien réalisé ce qui m’arrive et …

- Ne t’en fait pas. Je comprends et ne chercherais pas à te forcer la main. J’attendrais que tu sois sûr de toi et que tu veuille pleinement de moi.

Le souffle coupé elle le fixé alors d'un air des plus timide essayant de changer de sujet.

- Je ... Je suis désolé. Mais ne devrions-nous pas mangé ce ...ce délicieux repas ? ...

Face à sa gêne plus que visible, il souriait et reculait légèrement. Cela permit alors à Evy de retrouvé l'oxygène qui lui manquer et soupirais en posant une main sur sa poitrine. À la suite de ce moment d'égarement intérieur ils partagé alors ensemble le repas, Evy essayant de garder son calme. A partir de cet instant, dès qu’elle sentait son regard posé sur elle, elle avait l'impression de sentir celui d'un prédateur prêt à sauter sur sa proie. Tel le lion qui guette discrètement dans les hautes herbes, le moment idéal pour plonger sur la jeune gazelle et en faire son repas.

Ainsi durant de longues minutes elle commençait à monter différents films dans sa tête afin de s'imaginer ce qui allais arriver ensuite. Mais surtout elle tenait fermement à ne plus fuir face à lui. ‹‹ Après tout si ... Les dieux l'ont décidé ainsi ... ›› Elle avait finalement accepté son sort. Celui d'avoir atterri ici mais également le fait d'être, d'après le prêtre lecteur, un cadeau divin pour le pharaon. Même si elle ignorait le fondement réel de tout cela, aimé et ... être aimé par le pharaon ce n'était pas une si mauvaise chose malgré tout ...

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