Chapitre 4 : Préparation de guerre
Le lendemain de cette fabuleuse soirée, un héraut, officié chargé des messages vint à arriver au palais. Il était porteur d'un message important pour pharaon. Evy se trouvait alors non loin venant tout juste de prendre son petit déjeuné lorsqu’elle vit l'homme passé au loin d'un pas rapide. Curieuse elle s'approchait alors pour savoir ce qu'il se passé.
Pharaon était sur son trône, fixant l'homme qui tendit le message vers lui. C'est un homme qu’elle n'avait encore jamais vu qui prit le message et ce mit alors à le lire.
- On nous informent par la présente, que les forces hittites ce rassemblent à Qadesh. Leurs intentions seraient de prendre l'Amurru.
A sa lecture le pharaon prit un air grave et s'exclamait alors.
- Rassemblez le conseil. Et que l'armée se tienne prête !
- Je me charge de rassembler le conseil et d'envoyer des hérauts aux armées mon pharaon.
- Faite, il faut régler cette affaire au plus vite.
L'homme s’inclinais face à son roi et se tournait alors dans la direction de la jeune femme, qui croisés donc son regard. Elle le suivait des yeux lorsqu'il passait à côté d’elle. Posant une main sur son cœur elle reportait son regard sur le pharaon qui se levais en la voyant. Elle s'approchait alors vers lui voyant qu'il faisait de même. Une fois à sa hauteur, il posa les mains sur ses épaules en lui souriant légèrement.
- Evy tu as passé une bonne nuit ?
- Oui ... mais dites-moi...
La jeune femme plongée alors son regard dans le siens d'un air interrogateur.
- ... Pharaon, que ce passe-t-il ?
Il fermait les yeux un instant, et soupira avant de lui répondre.
- Il semble qu'une guerre se prépare.
- Une guerre ? ...
Elle ne put cacher sa surprise par cette annonce, pourtant il est vrai qu’elle se souvenais d'un conflit contre les Hittites, qui c'était produit durant la cinquième année de son règne. « Alors l’année exacte est surement -1274… » avais elle alors à l’esprit. Elle le fixé alors qu'il posé sa main sur sa joue en souriant.
- N'ai aucune crainte, ici tu ne risques rien.
- Oui je… je n’en doute aucunement pharaon.
Elle sentait son corps s'approcher de celui de pharaon et se coller finalement contre lui. Pharaon passais ses bras autour d’elle pour l'enlaçait tendrement. Encore que peu habitué à cela, elle le laissait faire, les joues rougissantes. Être ainsi contre lui était si agréable qu’elle fermé alors les yeux tout en se blottissant contre lui, les mains posées sur son torse, sans même s’en rendre compte. Cette étreinte dura moins d'une minute et pourtant elle avait eu l'impression qu'elle durait cent ans.
Lorsqu'il s'écartais d’elle, il caressait sa joue en la fixant de son beau sourire, avant de se retourner pour reprendre ses affaires en cours. La jeune femme ne pouvait s’empêcher de le fixé alors qu’il s'éloigner, un peu pensive. Ne pouvant pas faire grand-chose pour l’aider dans ces affaires, elle décidait de ne pas rester près de lui afin de ne pas le gêné dans son travail. Il avait encore beaucoup à faire en plus de cette guerre imminente a préparé. Alors elle se rendais sur les bords du Nil faire une petite balade. Durant celle-ci, hors du palais, elle observait la faune, les étangs, sui lesquels se trouvait innombrables oiseaux, les champs abondants qui s’étendais presque a perte de vu, les éleveurs et leurs bétails qui se déplacé tranquillement... Malgré ce décor magnifique qui l’entourait, elle ne pouvait penser à autre chose que cette guerre dont pharaon avais parlé. Fixant ainsi l’horizon, elle se passé une main dans sa longue chevelure rousse dont les rayons du soleil venaient faire ressortir davantage les reflets de feu de cette dernière.
- Une guerre… comme je déteste ce genre de choses…
Elle soupirait mais le souvenir de ses cours traversé sa mémoire. « Le conflit ne date pas d'hier » pensais t’elle tout en gardant ses yeux fixés sur la surface de l’eau. Bien qu'à une époque les relations Egypto-Hittites était amicale, cela n'était plus d'actualité. Notamment depuis le décès du prince Zannanza qui avait été envoyé par son père le roi Hittites Suppiluliuma afin d'épouser la reine Ânkhesenamon alors veuve du célèbre pharaon Toutankhamon. Mais ce mariage n'eût jamais lieux, le prince avait été assassiné sur le chemin le menant au palais. À la suite de cela le conflit s'intensifier peu à peu du côté de la ville de Qadesh. Cette dernière se situant dans le sud-ouest de l'actuelle Syrie, ville qui fut prise puis perdue au fil des années par chacun des camps, devenant ainsi un véritable ping-pong entre les deux pays.
Cela va sans dire, elle ne pouvait dire à personne qu’elle savait plus ou moins ce qui arriverais. Après tout même si cette bataille avait été vivement détaillé et représentais, il y avait tout de même de nombreuses zones d'ombres. Notamment aucun texte Hittites de la bataille n’avait à ce jour était découvert. Elle laissait échapper un soupir et fixé alors le magnifique ciel bleu, lorsque l'homme qu’elle avait vu avec pharaon un peu plus tôt vint à sa rencontre.
- C'est un décor des plus merveilleux n’est-ce pas ? ...
Prise par surprise et étant perdue dans ses pensé, la voix de cet homme la faisait alors sursauter et se tournais donc rapidement pour lui faire face. En voyant sa réaction, il se mit à sourire et s'inclinais légèrement. Elle le fixé un peu surprise, l'homme qu’elle avait en face d’elle était grand le crâne rasé, les yeux marron foncé et quelques légères rides creusant son visage. Il devait avoir entre 56 et 60 ans a vu de nez.
- Navré je ne voulais pas vous effrayer belle dame...
- Non, ce… ce n'est rien... j’ai juste été surprise. Vous étiez avec pharaon plus tôt n’est-ce pas ?
- Oui en effet. Je n'ai pas eu l’occasion de vous saluer comme il se devais à cet instant veuillez me pardonner.
- Allons ce n’est rien. Aux vues des circonstance cela se comprend. Et je ne tiens pas à être une gêne dans le devoir de pharaon ou le vôtre.
- Vous êtes une jeune femme des plus honorable. Je suis Paser vizir de pharaon...
Evy finis par reprendre ses esprits et sourit alors légèrement tout en se présentant à lui.
- Je suis...
- Evy. La jeune femme que pharaon attendait... il m'a parlé de vous.
- Vraiment ? ... en bien j'espère ...
- Oh soyez assuré que seule de belles parole furent prononcé de sa bouche, lorsqu'il me parlait de vous.
Elle rougissait légèrement, tournant le regard un peu gêné de savoir cela. N'étant pas très éloigné du palais, le vizir proposait donc de la raccompagner jusqu'à lui.
- Je ne voudrais pas vous déranger... la situation actuelle est des plus... Compliqué. Vous devez sûrement avoir de nombreuses choses à faire que de tenir compagnie a une femme tel que moi.
- En effet la situation n'est pas la plus simple, mais vous ne me dérangerait nullement. Je me rends justement au palais pour rejoindre le conseil de guerre. Et vous êtes la favorite de pharaon il est normale que je me propose de vous raccompagner.
- eh bien dans ce cas... Vous… Vous avez dit favorite ?...
- Y a-t-il un problème ?
Elle le fixé alors et secouais la tête légèrement.
- Non aucun. Allons-y vizir, je ne voudrais pas vous mettre en retard.
L'homme souriait alors et commençais à s'intéresser à elle, sur le trajet les menant au palais. Ce qu’elle aimait, ses loisirs, et bien d'autres petites choses. Les mêmes questions que le pharaon avait pu lui poser à son arrivé ou même que la reine le lendemain. Bien sûr elle y répondait tout de même, du moins à la plupart, un peu gêné et se stoppais quelques minutes plus tard lorsqu’ils arrivaient devant la grande salle du trône.
- Bon eh bien vizir ... bon courage et merci de m'avoir raccompagné.
- Je vous en prie me balader avec vous fut un plaisir ...
Il s'inclinait alors, tout sourire et entra dans la salle ou attendais pharaon et un groupe d'hommes aux airs sérieux. Ne voulant pas déranger durant cette réunion importante, Evy se diriger alors vers les jardins. Pharaon de son côté mettais en place les préparatifs des armées et le trajet qu'ils emprunterais jusqu'au lieu de la bataille. Bataille qu’elle savait, serais connue sous le nom de la bataille de Qadesh.
Après des heures de réunion, pharaon s'exclamais alors.
- Nous partirons donc au 9 ème jour, du 2 ème mois, de Chemou. Qu'il en soit ainsi. Assurez-vous que tout soit prêt pour ce jour.
L'assemblée autour de lui s'inclinais et répondirent de concert à leur roi.
- Bien, oh pharaon.
Depuis le jardin, Evy les voyais tous commencé à s'éparpiller. Assise sous un arbre, elle sentait le vent faire virevolter ses cheveux et passa donc une mèche derrière son oreille tout en les fixant. La brise du delta du Nil était douce et agréable en cette chaleur. Pharaon sortie en dernier l'air fatiguée, il soupirait alors et ce passé une main sur le visage avant d’apercevoir la jeune femme et de s'approchais d’elle. Lui souriant il s'asseyait alors à ses côtés.
- Ta journée est agréable ?
- Plutôt oui ... la vôtre a l'air de vous avoir épuisé en tout cas. Vous devriez prendre un petit temps pour vous reposer un peu ...
- En effet ... C’est une excellente idée...
Sans attendre il s'allongeais près d’elle posant sa tête sur ses genoux lui faisant par la même occasion virée au rouge.
- Pharaon ?
- Juste un peu ... Si ça ne t'ennuie pas ...
- Cela ne m’ennuie pas…
Il avait l'air si fatiguée qu'il s'endormait quasiment instantanément semblant ne même pas entendre ce que lui répondais la jeune femme. Elle soupirait alors le laissant ainsi et posais une main dans ses cheveux qu’elle lui caressé délicatement.
- Reposez-vous bien mon pharaon...
Elle observé le visage endormi du roi, continuant simplement les caresse de la main dans sa chevelure sombre. « On dirais un enfant lorsqu’il dort ainsi », pensait-elle en le fixant un léger sourire aux lèvres. Son regard fut alors attiré vers le ciel ou un groupe d'oiseau survolé les jardins, leurs chants résonnants à ses oreilles la faisait sourire et fermé les yeux pour apprécier cet instant. Elle se rendais compte que plus elle passé de temps ici, en Egypte, plus elle se sentais légère. Bien qu’elle aimât ses études et le métier qu’elle exerçais depuis peu, la vie parisienne était quelques peu pesante. Ici elle avait l'impression de se ressourcer, l'air bien-sûr y était bien plus pure, sans aucune pollution. Aussi sans s'en apercevoir elle finissait à son tour par s'assoupir adosser contre le tronc de l'arbre sous lequel elle était installé.
Après deux bonnes heures de repos, pharaon ouvris finalement les yeux, réveiller par un rayon du soleil couchant, qui n'était plus caché par le feuillage de l'arbre. Il se redressais alors et posais le regard sur elle. Étant toujours endormie elle ne s’en rendait alors pas compte. Pharaon lui caressais la joue avec douceur, souriant légèrement d’un air tendre. C'est alors qu'il se levais et la prit dans ses bras pour la portais à sa chambre, où il la déposait délicatement sur le lit. Evy bougé un peu dans son sommeil prise dans un cauchemar, quand il l'apaisa en caressant sa joue. Le regard de pharaon glissé sur elle alors que l’un des bretelles de sa robe tombé de son épaule. Il la lui remit en place, sans la réveillé et venais poser une main sur son ventre. Assis au bord du lit, tout près d’elle il vint poser ses lèvres sur celle de la jeune femme endormie, avant de ce levé pour sortir.
C'est au son de la porte qui ce refermé que la jeune femme s'éveillé à son tour. Un peu perdue, elle se redressé sur le lit et regardais la pièce dans laquelle elle se trouvait.
- Comment suis-je arrivé ici ? … est ce qu’il m’aurait porté ?
Elle se sentais un peu honteuse se doutant bien que pharaon avais certainement dû la porter jusque-là. Voyant bien que le soleil ce couché, elle se levait alors et s'étirais avant de se diriger vers la sortie. Avec la nuit qui était sur le point de tombé, elle savait que l'heure du repas allais arriver et se rendais donc là où il serait servi encore un peu endormie. Devant la salle elle tombé alors nez à nez avec le pharaon qui venais d’arrivé. En le voyant elle lui souriait légèrement alors qu’il faisait de même et venais lui prendre la main.
- Tu t’es bien reposé Evy ?
- Oui, veuillez m’excuser, je me suis assoupi et vous avais dû me porter…
- Ce n’est rien. Après tout c’est un peu ma faute, je t’ai empêché de bouger durant des heures.
- Oh non, ne vous en fait pas pour ça. Ce n’est rien vraiment…
- En tout cas pour ma part, j’ai agréablement bien dormi. Tu sens si bon.
La rapprochant de lui, il déposé un baiser sur le dos de sa main en plongeant son regard dans le siens. La jeune femme devenue rouge pivoine le fixais alors et le laissais faire. Elle avait l’impression d’être absorber par se regard d’une grande intensité.
Les jours passaient et cela faisait près d’un mois que la jeune femme vivait sa vie égyptienne. Avec la préparation de cette guerre, qui approchais à grand pas, elle n’avait que peu l’occasion de voir le pharaon. L'ambiance autour du palais semblais différente. En fait elle l’était vraiment, ainsi elle voyait défilé devant elle un grand nombre d'hommes, de chevaux et d'armes. Observant ce va et vient incessant comme s'il s'agissait d'une ribambelle de fourmis en plein travail, elle apercevait alors le vizir qui s’approcher d’elle, affichant un large sourire. Une fois à sa hauteur il s’incliné face à elle.
- Impressionnant n'est-ce pas ?
- Oui ... Je n'ai jamais rien vu de comparable...
- L'armée de pharaon compte un grand nombre de soldat valeureux partout en Egypte.
- En effet je vois ça. Mais dites-moi vizir, ... J'ai vu beaucoup d'hommes jusqu'à maintenant mais aucun char ...
- Ici ce que vous voyez ce sont les fantassins. La charrerie et les écuries sont de l'autre côté... Voudriez-vous les voir ?
- Ce serais possible ?
- Pour vous bien-sûr.
- Vraiment ? je peux vraiment les voir ?
- Venez avec moi ma belle dame, je vais vous y conduire.
Le vizir lui souriais alors en voyant le regard d'enfants excité s'affichait sur son visage. Il la conduisait alors à la charrerie. Une fois sur place, elle vit alors un grand nombre d'écuries, les chevaux était magnifique et les chars était préparé pour le départ.
- C'est vraiment immense ... Et les chevaux sont si beaux ...
- Pharaon est très attaché à ses chevaux il en fait prendre grand soin.
- Cela se comprend, ce sont de si magnifiques animaux.
Accompagné du vizir elle s'approchait alors d'un de ces magnifiques équidés. Sa robe était blanche et sa crinière également. Alors que ce dernier était dans son box, elle tendait les mains pour caresser délicatement sa tête.
- Vous avez l'air d'aimer ces animaux également.
- Oui beaucoup... J'adorais faire de longue balade à cheval quand j’étais petite.
- Vous savez monté alors ?
- Bien-sûr ... Depuis toute petite
Le vizir semblait un peu surpris par cela et souris légèrement. Le pharaon qui était venue voir l'avancé des préparatifs des chars, tombais alors sur eux et s'approchais semblant peu joyeux en apercevant le vizir et Evy ensemble.
- Que faites-vous ici !?
Le vizir s'inclinais alors devant lui et alors qu'il allait s'expliquer la jeune femme pris les devants, se tournant face au pharaon en souriant. Sourire qui faisait perdre son air agacé au roi. Il avait l’impression de la voir sourire pour la première fois et s’approchais alors d’elle.
- J'avais très envie de voir les chars et les chevaux ... le vizir ma gentiment proposée de m'y conduire.
- Si j'avais su que tu aimais les chevaux, je t'aurais emmené les voir plus tôt.
Pharaon lui souriais voyant son bonheur et posais une main sur sa joue. C'est alors qu’il fit une proposition des plus incroyables.
- Tu veux faire une petite balade ?
- Quoi ?! une balade… en char vous voulez dire ?!
- Oui, je n'ai qu’à le faire préparer.
Elle le fixé visiblement exciter à cette idée, et sans même attendre une réponse de la part de la jeune femme, il faisait signe au vizir de donner l'ordre. Ce dernier s’en occuper alors sur le champ, et elle n'eût pas à attendre très longtemps pour le voir arriver près d’elle. Un char magnifique d'or et d'incrustation de pierre précieuse. Les chevaux qui le tiraient était tout deux de très beaux étalons blanc. Pharaon montais alors et lui tendit la main en souriant. La jeune femme le fixé et la pris sans hésitation se retrouvant presque collé à lui. Il passait alors son bras gauche autour de sa taille et l’invitais à se tenir à lui. Elle le fit évidemment pour ne pas tomber en regardant son beau visage.
La balade qu'il l'emmenais faire resterais un des plus beaux moments qu’elle passerait à ses côtés. Du moins jusqu’à présent. La traversée de la ville blanche fut assez rapide et les alentours, champs, vignobles et grenier à grain qu'il lui faisait découvrir illuminer d’autant plus le regard de la jeune femme. Comme le jour de son arrivé, elle semblait s’intéressais a tout, posant des milliers de question. Pharaon était vraiment ravie de voir un tel enthousiasme de sa part et s'arrêter finalement au soleil couchant aux abords du Nil. Le ciel avais pris une couleur orangée ce reflétant dans l'eau calme. Evy ne pouvais détacher son regard de ce paysage. Alors qu'elle était absorbée par le magnifique ballet des oiseaux, qui s’élancé dans le ciel crépusculaire, le pharaon, collant son torse contre son dos, passais ses bras autour de sa taille et déposé un tendre baisé dans son cou. A cela elle ne put s’empêcher de frissonnais et avais les joues brulantes.
- Pharaon ? … que…
- Tu es si belle Evy. J’aime tant te voir sourire ainsi, tu es, douce et délicate. Tu as aussi du caractère, je dois l’avouer. Mais plus je te regarde, plus je passe de temps à tes côtés et plus je t’aime…
- Vous… Quoi ?!
- Je t’aime Evy… pour ce que tu es, et non pour ce que l’on m’a dit que tu serais pour moi…. Je t’aime vraiment… sincèrement.
Alors qu’elle se tournais pour lui faire face, abasourdi par cette déclaration de pharaon, elle ne réalisé pas qu’il approchait son visage du siens, et l'embrassais tendrement. Sentant ainsi ses lèvres sur les siennes, elle fermait doucement les yeux passant timidement ses bras autour de son cou. Cet instant paraissait si magique qu’elle commençait à se dire que tout ce qui lui arrivait était sûrement un rêve ... Un rêve dont elle n’avait plus envie de sortir. En écartant son visage du siens après ce baisé sucré, elle le regardais dans les yeux, ses joues rouge et alors que leurs regard se plongé l’un dans l’autre elle lui avouais ses sentiments sans même s'en rendre compte par un doux, ‹‹ je vous aimes également … mon pharaon ››, ce dernier souriant face à sa déclaration la serrais alors dans ses bras. C’était là pour eux, un instant suspendu hors du temps. Tout cela paraissait si incroyable... Pourtant à leur retour au palais, voyant toute cette armée qui ce préparé, elle se rendait vite compte qu’elle n’allait plus voir pharaon, pendant un petit moment. Cela la rendait un peu triste, mais elle gardait cela pour elle. Après tout elle savait qu’il reviendrait et n’avais donc aucune raison de vraiment s’inquiéter pour lui. Elle essayait de ne rien montré que ce soit en descendant du char ou encore durant le repas qu’ils partageaient par la suite.
Plus tard une fois le repas terminé, elle se lever pour retourner à sa chambre, lorsqu'il se leva également en souriant.
- Je vais te raccompagner.
- Ne vous donnez pas cette peine, je connais le chemin…
- Cela me fait plaisir, et me donne l’occasion de passer un peu plus de temps avec toi.
Elle le regardait et acquiescé simplement, le laissant faire alors qu’il venait lui prendre la main. Pendant qu’ils marchaient, ni lui, ni elle ne disait mots. C'était un silence assez inhabituel venant de sa part. Alors qu’elle le regardait du coin de l'œil ils arrivaient finalement à sa chambre. Il s'arrêtais et la fixée, comme s'il allait lui sauter dessus, pour finalement s'approcher. A ce rapprochement, auquel elle ne s’attendais pas, elle réagissait en reculant lentement contre le mur derrière elle.
- Pharaon ? ...
Il posait alors un doigt sur ses lèvres et vint la prendre par la taille, de son bras droit. Le fixant sans savoir comment réagir, son cœur s'emballer soudainement et battais à mille à l'heure. Ses joues devenaient très vite rouges et sans savoir pourquoi elle se mettais à poser son regard sur ses lèvres qui s'approchaient des siennes. Son baisé était plus sensuel, elle pouvait sentir son désir et lorsqu'il la serrait contre lui, mélangeant alors sa langue à la sienne, elle comprenait. Il avait visiblement envie d'aller plus loin. Et non pas qu’elle ne le désirait pas, elle finissait par rompre le baisé et le fixé.
- Pharaon je ... Je ne pense pas que ...
- Tu as peur ?
- Non ... Mais je ... Je ne pense pas être encore prête ... Pour ça ...
- Tu ne me désir pas ?
- Ce…. Ça n’a rien à voir, pharaon… je… c’est juste bien trop soudain…
Sentir la main de pharaon glissé sur sa hanche jusqu’à sa cuisse, la rendais fébrile. Mais face à son visage rouge de gêne, il s'écartais alors en souriant. Prenant sa main, il l’a portée à ses lèvres et déposé un baiser sur ses doigts. C’était un tendre baisé qui ne la laissé pas indifférente.
- Je vais bientôt partir en guerre Evy… Il est même possible que je ne revienne pas…
Entendant ses mots, elle prenait ses mains dans les siennes, et plongé son regard au fond de celui de pharaon. Cela le surprenait légèrement, il restait alors là, figé a la fixée.
- Vous reviendrais ! … j’ai toute confiance en vous, mon pharaon…
- Tu as l’air si sur de toi.
- Je le suis. Vous n’êtes pas un faible ! vous reviendrais… ne pensez pas le contraire !
- Evy… tu as confiance en moi à ce point ?
- Bien sûr. Vous êtes pharaon… les dieux sont de votre côté et Amon vous protégera lors de la bataille… alors comment voulez-vous ne pas revenir ?
Il souriait alors à la jeune femme, celle-ci ayant collé son corps au siens. Pharaon touché par les paroles de sa favorite venais alors poser une main sur sa joue et l’embrassais alors tendrement.
- Tu es vraiment sûr de ne pas le vouloir ce soir ?
- Oui pharaon. Et puis cela vous donne une bonne raison pour revenir, vous ne croyez pas ?
- Si cela est ma récompense de victoire, je dois avouer que ne pas rentrais me seras impossible.
Elle lui souriait alors et se retournais pour rentrer dans sa chambre. Sentant une main sur son épaule elle pouvait sentir le souffle chaud de pharaon a son oreille, ce qui la faisait rougir.
- Mon pharaon…
- Evy… tu me permettrais de….
- De quoi ?...
- De passer la nuit près de toi ?
Elle se tournais soudain vers lui surprise par la demande du roi.
- Vous… Vous voulez dormir avec moi ?
- Je jure sur les dieux que, … je ne tenterais rien. Je respecterais ton choix. Mais le temps de mon absence sera si long… laisse-moi te prendre dans mes bras cette nuit…
Evy, rougissante, ne savais plus où se mettre. Elle n’avait jamais dormi avec un autre homme, autre que ses frères du moins, et encore cela remonté à son enfance. Cependant, elle qui venait de dire à pharaon qu’elle lui faisait confiance, comment pourrait-elle refusé ? Ainsi elle ouvrait la porte en grand et l’invité à y entrer. Pharaon sourire aux lèvres passées donc devant elle et au passage lui embrassé la joue. En refermant la porte, la jeune femme posé une main sur son cœur, essayant de calmer les battements de se derniers de peur que son amant ne les entende. « Tout va bien se passer ma grande. Ce n’est que dormir après tout » avais elle en tête alors qu’elle se tournais vers le pharaon qui était déjà en train de se dénuder. A cette vue, elle senti non plus uniquement son visage mais tout son corps devenir brulant. Elle tournait alors rapidement le regard, trop gêné pour lui faire face. Le son de ses pas se rapprochant vers elle accélérer sa respiration, et lorsque qu’elle senti ses mains sur ses épaules, prête à faire glisser les bretelles de sa robe, elle eut le réflexe de se retournais et le fixé dans les yeux.
- Pharaon…
- Je sais… tu n’es pas prête pour cela… et j’ai promis de ne rien tenté.
Tournant son regard elle pouvait apercevoir du coin de l’œil qu’il avait gardé son pagne. Cela la rassurait, elle avait craint en le voyant se dénuder qu’il serait entièrement nu. Mais il lui fallait elle aussi se changé afin de dormir dans une tenue bien plus confortable. Aussi elle prit sa robe de nuit, et passé derrière un paravent pour se changer. Lorsque cela fut chose faite elle regagné le lit dans lequel pharaon était déjà installé. Ce dernier lui faisait un grand sourire lui faisant signe de venir près de lui. Non sans angoisse elle s’exécuter donc et s’allongé à ses côtés, posant sa tête sur son torse. Pharaon déposé un tendre baisé sur son front la serrant contre lui avant de fermer les yeux paisiblement.
- Bonne nuit ma douce Evy…
- Bonne… Bonne nuit mon pharaon…
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