Chapitre 5 : Départ en guerre

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Le 9 ème jour, du 2 ème mois, de Chemou était arrivé. Dès le lever du soleil, pharaon et son armée se rassembler devant le palais pour le départ vers Qadesh et l'Amurru. En tête de cet immense défilé, ce trouvé pharaon et son état-major, composé de la manière suivante :

Pharaon en commandant en chef, était assisté par le vizir, Paser, un ministre chargé de la guerre ainsi que plusieurs généraux. Amonherkhepeshef, fils et prince héritier de pharaon était également du voyage afin de se former aux arts militaires en suivant son père.

C'était là un spectacle que la jeune femme n’avait encore jamais vu. Il faut dire que l'armée de Ramsès II, était connue pour être l'une des plus puissante, et la mieux organiser de l'histoire égyptienne. Composée de quatre divisions, portant chacune le nom d'une divinité et dispersés en quatre point d'Égypte. Ainsi la division nommée de Rê était située à Thèbes, celle de Ptah était située à Memphis, celle de Seth ce située à Héliopolis et celle d'Amon à Per Ramsès.

Chacune de ces divisions était composé d'environ 4000 soldats d'infanterie regroupé chacune en 200 compagnies qui était dirigé par ce que l'on appelé des "portes - bannières", elle-même subdivisé en section d'une cinquantaine d'hommes, dirigé par des officiers.

Voir tout cela en mouvement de ses propres yeux était véritablement incroyable pour Evy. Et tout cela sans parler du matériel. L'armée égyptienne étais plutôt bien équipée. Les fantassins disposés de bouclier en cuir, de massues, haches, lances, javelots, dagues et de khepesh, des épées recourbées. Sans oublier le plus incroyables... Les chars. Des chars légers à deux roues qui était alors monté par deux soldats, un conducteur et un archer qui lui-même était munie d'armes pour le corps à corps. Le tout tiré par deux chevaux. On pouvait compter une cinquantaine de chars par divisions, qui était à leur tour divisé en unité de vingt-cinq chars. Les officiers qui encadré les chars était parmi les plus prestigieux de l'armée. Notamment le lieutenant de charrerie et le directeur de chevaux.

Mais l'armée égyptienne ne ce composé pas uniquement de soldats mais également de mercenaires. Les Shardanes, d'ancien captifs de guerre que pharaon, avait intégré à sa propre armée en raison de leurs qualités militaires. Ces derniers utilisés, des épées longues.

Evy observais alors tout ça un peu perdue dans ses pensées, lorsque pharaon s'approchais d’elle. Le fixant quand il lui prit la main délicatement dans la sienne. Il lui souriait légèrement caressant sa joue de sa main libre. Mais ce n’était pas un sourire de joie qu’il affichais. On pouvait bien sentir la tristesse dans son regard, à l’idée de se séparer de sa belle favorite. Aussi se collant presque à elle, il plongé son regard dans celui d’Evy.

- Le temps me semblera une éternité loin de toi ...

- Mon pharaon ... Restez prudent s'il vous plaît...

Face au regard peiné de pharaon, elle se blottissait contre lui ne pouvant cacher son inquiétude même si elle savait qu'il finirait par revenir. Cette séparation lui donner la sensation de milliers de lames qui s'enfoncer dans son cœur et bien qu’elle essayât de retenir ses larmes, quelques-unes coulées tout de même le long de ses joues. Pharaon, les essuyant alors du bout des doigts venais poser ses lèvres sur les siennes. L'armée était prête et n'attendais alors plus que lui. Son vizir s'approchant et s'inclinant posait alors une main sur son épaule.

- Mon pharaon … Il est temps...

- Oui ... j'arrive. Evy, Akim restera auprès de toi durant mon absence. En cas de besoin adresse toi a lui. Il veillera à ta sécurité ou que tu aille.

- Très bien mon pharaon. Mais ne vous faites pas tant de soucis. Tout se passera bien pour moi ici. Vous l’avez dit vous-même, ici je ne risque rien.

- Oui, mais l’idée d’être si loin… je ne peux, ne pas m’inquiéter.

Elle lui souriait tendrement et déposé un baiser sur les mains de pharaon qu’elle avait porté à ses lèvres. Il la regardait, une dernière fois, et s'éloigner alors montant finalement sur son char. La séparation semblait être dur pour lui aussi et cela semblais le perturber un peu. Evy ne pouvait s’empêcher de s'en inquiéter, craignant que cela ne lui face prendre des risques, où pire, qu'il soit plus vulnérable en combat.

Le regardant finalement s'éloigner une main posée sur son cœur, elle entendait Néfertari s'approchais derrière elle et posa ses mains sur ses épaules.

- Ne t’inquiète pas il reviendra...

Elle ne répondait pas à ces mots et fixé simplement, l'armée s'éloigner sous les acclamations du peuple, leurs souhaitant courage et force pour vaincre l'ennemi. Elle savait déjà qu'ils en auraient pour un bon mois de voyage pour arriver à Qadesh, et lorsqu’elle les perdit de son champ de vision, elle faisait quelques pas en avant retenue par la reine. Elle aurait tant aimé l’accompagner. Mais sa présence l’aurait gêné. De plus pharaon n’aurais jamais accepter de l’emmener dans une zone de guerre, au risque qu’elle ne soit en danger. N’ayant d’autre choix, elle retournait donc à l'intérieur du palais en compagnie de la reine. Akim qui était présent et se tenais en retrait, les suivais alors sans dire un mot.

Du côté de pharaon, la route à travers le désert était longue mais il recevait le soutient de ses différents vassaux Cananéens. Les jours défilé pour lui et son armée tout comme pour Evy qu’il avait laissais au palais. Comme elle, il n'y avait pas un instant où il ne pensait pas à sa favorite bien aimée, et chaque soir avant de s’endormir, il se juré de rentrer la retrouver, elle et son épouse qu'il aimais tant. Un soir alors qu’il fixé le ciel étoilé, debout devant sa tente, son fils s’approchais de lui.

- Père ? … est ce que tout va bien ?

Pharaon, sortant alors de ses pensé, tournais la tête vers son fils. Posant une main sur son épaule en souriant il acquiescé simplement sans dire un mot. Le prince fixé alors son père d’un air perplexe. Il n’avait jamais vu ce dernier aussi perdu, aussi vide.

- Vous êtes sur ? vous semblais … éteint…

- Eteint dit tu ?

- Oui, vous qui êtes toujours si, vivant et si, … vous avez l’air d’être comme un feu sur le point de s’éteindre… mère vous manque telle ? ou serais ce plutôt … votre favorite.

- Qu’est ce qui te fait penser cela ?

- Allons père, vous êtes calme, trop calme. De plus vous n’avez pas mangé grand-chose et êtes resté silencieux durant tout le repas alors que vos généraux, eux, braillé a tout va sur la bataille qui nous attend…

- Je n’avais pas réalisé cela …

- Alors c’est bien ça… elle vous manque. C’est assez étrange quand on y pense…

- Quoi donc, fils ?

- Eh bien, vous aimez mère, plus que n’importe quelle autre femme. Pourtant, Evy semble vous faire ressentir un amour bien plus, puissant. On dirait presque un envoutement.

- Pense tu qu’elle serais magicienne ?

C’est avec un ton d’humour que pharaon répondais à son fils, ne pouvant s’empêcher de rire aux éclats. Le jeune prince regardant son père secouait la tête, gardant son air sérieux.

- Non. Je pense seulement que c’est la preuve que le prêtre lecteur a qui vous aviez parlé avais raison. Elle est véritablement un cadeau divin.

Pharaon, souriant aux mots de son fils, reportais alors son regard vers le ciel.

- Oui, elle est surement, un cadeau d’Hathor…

Il fermait ensuite les yeux, puis, reportais de nouveau son regard sur son fils.

- Il commence à se faire tard. Demain nous auront encore une longue route devant nous. Va te coucher fils.

- Oui père. Passez une bonne nuit. A demain.

Le jeune garçon, s’inclinant devant son père, s’éloigné alors pour retourner à sa tente. Pharaon lui fixé une dernière fois le ciel en souriant avant de retournais dans la sienne, et de se coucher à son tour.

Étant resté au palais de son côté, Evy passais beaucoup de temps à observer, tantôt le ciel, tantôt l'entrée de la cité. Elle se sentais un peu perdue, et seule, dans ce vaste palais. Alors pour se sentir moins seule, elle pensait. Elle pensait beaucoup à pharaon et a cette bataille qu’il allait devoir mener, une fois arrivé à Qadesh. Elle savait que pour arriver à destination il leurs faudrait, une fois les plaines de la Bekaa atteinte, traversé le bois de Laboui afin de pouvoir traverser pour passer ainsi de la rive droite a la rive gauche du fleuve de l'Oronte, au gué de Shabtouna, situé lui a une vingtaine de kilomètres au sud de Qadesh.

Les jours qui suivaient, avant même d'atteindre le gué, pharaon et son armée, tombais sur deux hommes venus à lui. Deux déserteurs Shasou.

- Nous venons du camp Hittites et désirons-nous joindre à vous, oh grand pharaon.

- Et pourquoi accepterais-je deux déserteurs tel que vous ?

- Car nous pouvons vous informer des forces et de la position de votre ennemi oh pharaon.

Ramsès bien que perplexe acceptais néanmoins, de les prendre avec lui et son armée.

- Alors parlez. Dites-moi ce que vous savez.

- Le roi Hittite, Muwatalli, ce trouve avec ses troupes, à Alep. A environs 380 milles d'ici.

Pharaon qui avait maintenant cette information continuais son voyage emportant avec lui les deux déserteurs. Ainsi au 9 ème jours du 3 ème mois de Chemou, pharaon et son armée se dirigé toujours vers Qadesh arrivant finalement au gué de Shabtouna. C'est en compagnie de ses proches, sa garde et la division Amon que pharaon traversé finalement l'Oronte. Cela pris un certain temps au vu du grand nombres d'hommes, chevaux et matériels que le convoi militaire transportait avec eux.

Pharaon qui était bien évidemment passer en premier avec son état-major, ce tenait debout près du fleuve observant l'eau de ce dernier. Le vizir s'approchais alors de lui.

- Vous êtes bien pensif mon pharaon. Vous pensez à elle n'est-ce pas ?

- Je me demande simplement, si tout se passe bien ...

- Vous avez laissé l'un des meilleurs medjaï a ses côtés, pour veiller sur elle. Tout se passe bien j'en suis certain. Vous devriez vous concentrer sur la bataille qui nous attend. Si les hommes vous voient distrait, ils perdront en confiance et cela, nous ne pouvons-nous le permettre. Surtout face à des ennemis tel que les Hittites.

- Oui vous avez raison... je resterais concentré sur notre objectif. Et une fois que nous les aurons vaincus, nous rentrerons.

‹‹ Mais c'est tout de même étrange cette sensation... ›› , pensais alors pharaon, ayant tourné le regard vers le fleuve.

- Après tout ce n’est pas pour rien que nous n’en emmenons jamais avec nous au combat.

Pharaon fixé le vizir du coin de l’œil alors que ce dernier riait légèrement tout en posant une main sur l’épaule de son roi.

- Les femmes sont des distractions pour les hommes. Mettez une de ces belles créatures sur un champ de bataille et vous verrais les hommes plus intéressais par cette dernière que par l’ennemi… ah… les femmes, pharaon ces créatures auront notre vie un jour je vous le dis…

Devant les paroles de son vizir, pharaon ne put retenir un rire avant de finalement rejoindre le reste de son état-major et son fils. C'est seulement après plusieurs heures que tout le convoi militaire traversait l'Oronte et qu’ils purent reprendre leur route vers Qadesh. Ne leurs restant plus qu'une vingtaine de kilomètres à parcourir alors.

Une fois arrivé près de la cité de Qadesh, pharaon fit installer son campement, à l’Ouest de la ville. Celui-ci était alors délimiter par des boucliers et dominé par la grande tente ou pharaon tenait son conseil. Tout autour de cette dernière les soldats s'affairaient à diverses tâches tel que la réparation d'armes, le nourrissage des chevaux et l'installation de leurs tentes. Alors que tous prenaient place, pharaon mettais en place des patrouilles pour surveiller les alentours du camp.

Cependant les deux déserteurs récupérer quelques jours plus tôt, aux abords du bois de Laboui avais visiblement quitter le camp dans la plus grande discrétion.

Les patrouilles misent en place tournais autour du camp entre ce dernier et la cité de Qadesh lorsque l'une d'elle tombais soudain sur des éclaireurs Hittites. Un affrontement débutait alors entre la patrouille et les éclaireurs qui, rapidement mis à terre, furent alors capturé, et se voyaient alors conduis face à pharaon. Ce dernier leurs demandais de parler, de communiquer des informations utiles pour lui, contre ses ennemis. Mais les éclaireurs gardés le silence.

Ils furent alors violemment frappés, afin que ceux-ci voient leurs langues se délié face à la douleur de cet interrogatoire. Cependant, ils tenaient bon un long moment. C’est sûrement après, une ou deux heures de violence qu'ils finirent alors par se décider à parler. Pharaon leurs demandais encore :

- Où est-il, lui, le prince de Hatti ? Voyez, j'ai entendu dire qu'il était au pays d'Alep, au nord de Tunip.

Les hommes le regardaient alors et l'un d'eux pris finalement la parole. D'un ton hautain et arborant un léger sourire, il s’adressais a pharaon.

- Vois, le vil prince du Hatti est venue avec les contrées innombrables qui sont avec lui et qu'il a acquises par la force et toutes les contrées qui se trouvent dans le pays du Hatti.

Un autre reprenait alors à son tour la parole, sur un même ton et avec le même sourire.

- Ils sont pourvus de leurs armées et leurs charreries, et sont plus nombreux que les grains de sable de la berge.

Un autre reprenant à son tour dévoilais, l'affreuse vérité au pharaon.

- Et vois, ils se tiennent en armes, prêts au combat derrière Qadesh l'ancienne.

A ce moment-là, la division Rê avait traversé l’Oronte et ce dirigé vers le camp alors que celle de Ptah sortais juste du bois de Laboui, marchant vers le gué de Shabtouna. La division Seth quant à elle ce trouvé encore plus au sud. L'armée égyptienne se retrouvais ainsi, étalé sur une quarantaine de kilomètres.

Le combat était imminent et pharaon n'eut le temps de réagir. Aucun des soldats ne se doutait de ce qui allais prochainement arriver, et alors que continué l'interrogatoire des éclaireurs ennemis, ils poursuivaient leurs tâches...

De son côté, assise dans le jardin, sous le même arbre qu’à son habitude, Evy regardais le ciel. Akim se tenais debout à ses côtés alors que Sanura, sa jeune servante lui apporté quelques fruits et du vin. Le jeune medjaï voyant la servante, les bras chargé, s’approchais pour l’aider. Les deux croisant leurs regard, Sanura ce mettais alors à sourire légèrement les joues rougissantes.

- Merci pour votre aide.

- Ce n’est rien voyons…

- Elle est toujours silencieuse ?

Le jeune homme tournant le regard vers Evy, acquiesçais alors.

- Oui toujours… elle soupire, de temps en temps, mais ne lâche pas le ciel des yeux…

- Pharaon lui manque …

- En effet. C’est vrai que depuis deux mois qu’elle est arrivée ici, elle n’a jamais été si loin de lui.

- Vous oublié son arrivé. Elle a passé près de deux semaines à l’évité, tel un lapin qui évite le chasseur.

Les deux se mettaient soudain à rirent, le son joyeux qui provenais d’eux semblant sortir la jeune femme de ses pensées. Elles les fixaient donc l’un et l’autre, penchant la tête sur le côté.

- Qu’y à t-il de si drôle ?

Sanura et Akim se tournant vers elle au son de sa voix, la fixée d’un air gêné.

- Oh, rien ma dame. Nous ne faisions que … discuté…

Répondais alors la jeune servante a sa maitresse. Cette dernière se levais alors pour s’approchais d’eux.

- Eh bien cela m’avait l’air d’une discussion plutôt amusante…

- Ou… oui assez… ma dame…

Prenant une pomme dans le plateau de fruit qu’Akim avais pris des mains a Sanura, elle les fixait, chacun leurs tours et affichais ensuite un grand sourire avant de retournais s’assoir sous son arbre.

- Dites-moi… vous deux ça fait longtemps ?

- Quoi donc ma dame ?

Répondais le medjaï. Elle le regardait avec un large sourire et les indiquais tout deux du petit doigt alors qu’elle tenait la pomme dans sa main droite. Son autre main posée au sol pour la maintenir relevé.

- Que vous êtes ensemble.

- Ensemble ?! Mais ma dame nous… nous ne sommes pas …

Sanura avais mis une main sur sa joue, tournant le regard complètement gêné par cette question de la jeune femme.

- Dans ce cas pourquoi rougis tu ainsi ? … toi aussi Akim tu rougis.

- Pas du tout ma dame. C’est …

- C’est la chaleur !

- Oui en effet elle a raison. La chaleur…

Face à eux, Evy ne put retenir un rire d’amusement. Ils ne comprenaient pas vraiment ce qu’il y avait de si drôle mais était tout deux complétements gênés. Cependant les mots de la jeune femme ne semblaient pas les avoir laissés indifférent. Leurs regards se fuyant il venait se rapprochais d’elle et déposais donc les mets délicieux au sol. Evy qui jusque-là se sentais vide et seule, retrouvais un peu de joie malgré l’absence de son amant. Ainsi durant quelques heures, profitant de l’air doux, ils partagé le vin et les fruits sucré en riant. Pour la reine malheureusement il n’était pas possible de se détendre ainsi. En l’absence de pharaon elle est celle qui devais gérer la tenue du royaume, et régler les problèmes du peuple. Pourtant malgré la surcharge de travail, elle ne quittait jamais son magnifique sourire. Etant à la fois à droite puis à gauche il était assez difficile, même pour Evy de pouvoir avoir un instant avec elle.

Il faut dire que la reine avait déjà pour rôle, la gestion du Kheneret, soit le harem. Bien que ce terme ne soit pas vraiment des plus approprié. Le Kheneret, avais diverses fonctions, en premier lieux les femmes du harem célébraient des rites pour la divinité protectrice du Kheneret. On avait ainsi comme divinité, Amon, Min, Hathor, Isis ou encore Bastet. Aussi on pouvait trouvais la fonction d’enseignement tel que l’enseignement musical. Il est vrai que lorsque Evy était arrivé elle avait une appréhension face a cela, cependant elle s’était aperçue avec le temps que le terme harem pour désigner le kheneret n’était absolument pas le bon.

Aujourd’hui elle vivait, tel une véritable égyptienne, ou presque. Elle avait encore du mal avec certains aspects de cette vie mais s’y adapté encore peu à peu. Et c’est grâce à la présence de son protecteur et sa nouvelle amie, qu’elle y parvenait. Même la reine trouvait qu’elle avait changé. Comme elle lui aurais dit « te voilà maintenant bien plus assuré qu’à ton arrivé. ». Et encore, les robe poitrine ouverte était le genre de chose avec lequel elle avait encore beaucoup de mal.

Plus tard, alors que la nuit était tombée, que tous regagné leurs lits pour se laisser envelopper par les bras de morphée, Sanura, quittant la chambre de sa maitresse et amie, marchais alors dans le sombre couloir. Elle ne prêter pas vraiment attention, regardant le sol et percuter après seulement quelques mètres, Akim, qui arrivé pour s’assurer de la sécurité d’Evy.

- Pardonnez-moi je ne vous avais pas vus…

- Ce n’est pas grave, il fait assez sombre ce soir….

- Oui … un peu trop…

- Vous rentrez chez vous j’imagine.

- Oui mes parents m’attendent pour aider à la ferme.

- Soyez prudente, et passez une bonne nuit.

- Ou… oui vous également…

Rougissante elle s’incline alors et s’éloigne, Akim l’a fixée alors. C’est vrai qu’elle était une jeune fille bien belle, pas de grande famille mais, elle travaillé sérieusement et toujours avec le sourire. Depuis un mois qu’il passé à l’escorte de la favorite de son roi, il avait appris à connaitre davantage cette jeune servante. Evy les traitant comme ses amis il n’y avait que peu de barrières entre eux. Du moins, plus autant qu’habituellement. Et ce qu’avais dit la jeune femme, dans l’après-midi, lui revenais en mémoire. « Peut-être que dame Evy a vue quelque chose qui nous échappe… Sanura, elle est si belle, si gentille… elle ferais surement une bonne épouse » pensais alors le jeune medjaï. Il avait déjà 20 ans et n’avais encore pris aucune femme pour épouse, cela au grand désarroi de ses parents qui espéré le contraire. Mais ce dernier était bien plus appliqué à son devoir de medjaï qu’a celui de fils héritier de la famille de laquelle il venait. Son père était un prêtre qui travaillé pour le temple de Seth, sa mère enseignante d’art musical, il avait grandi dans le quartier du kheneret. Il avait eu accès à une excellente éducation et pourtant avais choisi de servir pharaon au prix de sa vie. Il était l’un des plus fort, des plus doués, et c’était vite fait repérer par le roi. Aussi est-ce, la raison qui avais poussé pharaon à le choisir comme garde du corps pour sa favorite. « Rien ne doit lui arriver, personne ne doit la toucher » tel avait était les mots de pharaon lorsqu’il lui avais confiée cette mission.

Durant la nuit, alors qu’il veillé devant la chambre d’Evy, Akim la tête emplie de penser en tout genre semblais complétement ailleurs. Ce sont les cris de la jeune femme qu’il devais protéger qui le sortais brutalement de son état pensif. Sans réfléchir, il se précipité alors dans la chambre et tombé nez à nez avec Evy dont la robe s’était accrochée à une décoration sculptée du lit doré. Celle-ci s’était déchiré et avais laissé la jeune femme entièrement nue au milieu de la chambre. Akim face au corps d’Evy se retournais alors le visage rouge, la jeune femme poussait un léger crie, se cachant le corps comme elle le pouvait, et allais rapidement derrière le paravent ou elle s’asseyais au sol cachant son visage de ses mains.

- Veuillez me pardonnez … ma dame, je … vous aviez criez alors….

- Ce… ce n’est rien A…Akim je… pourrait tu… me passé une autre robe je te prie ?

- Bien sûr ma dame …

S’exécutant rapidement il attrapé donc une nouvelle robe simple et la posé au-dessus du paravent. La jeune femme la prenant alors et l’enfilé avant de se montrer à nouveau.

- Je suis navré de t’avoir mis dans l’embarras Akim.

- Non c’est plutôt moi, je … j’aurais dû frapper avant de réagir…

- Si j’avais été agressais j’aurais apprécié que tu agisses sans frapper. Tu as effectué ton travail après tout.

- Merci ma dame.

- Et cesse de m’appeler ainsi, je t’ai déjà dit que tu pouvais m’appeler Evy.

- Je sais mais je ne peux… mais je suis honoré que vous me considérais comme un ami.

- Un ami en qui j’ai toute confiance Akim. Il se fait tard… tu devrais aller dormir.

- Mais …

- Il ne m’arrivera rien… toi aussi tu as besoin de repos après tout.

Elle lui souriait et alors qu’il la regardait il finit par soupirais et sourire à son tour.

- Bien. Dans ce cas je vous souhaite une belle nuit. Je ne serais pas loin, au besoin … criez…

- Ça c’est une chose que je sais faire …

Ils rient légèrement, Akim finissant par sortir et allé se coucher. Evy encore le cœur battant de s’être retrouvé dans une telle situation, s’allongé alors. « Voilà une chose qui ne devra jamais être raconté à pharaon… » pensait elle alors qu’elle fermait les yeux et s’endormais paisiblement, ayant une dernière pensée pour son roi, cela la faisant sourire. De son côté Akim, encore mal à l’aise de la situation essayer de faire de même. Il espérait bien sûr que le pharaon ne soit jamais au courant de ce qu’il avait vue sans quoi, il lui crèverait surement les yeux. Il ne tenait pas à se mettre le roi a dos, et alors qu’il se tournais dans son lit, il fermait les yeux et s’endormais à son tour, lorsque l’image de Sanura lui venais en tête. Il faut croire que cette dernière avait réussi à faire craquer le beau soldat. Un léger sourire aux lèvres, il murmurait dans son demi-sommeil « demain, je lui demanderais… oui. Demain. »

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