Chapitre 6 : La bataille de Qadesh
Alors que pharaon venais à apprendre la véritable position des troupes Hittites, ces derniers menèrent soudainement une embuscade sur le campement égyptien, profitant de l'étalement de son armée. Ils privaient ainsi le pharaon des trois quarts de ses forces.
Ils visaient vraisemblablement a éliminé pharaon. L'attaque débutais sur la division Rê, alors en chemin. Près de 2500 chars Hittites s'élançaient alors sur eux après avoir traversé l'Oronte. La division égyptienne prise de court fut alors mise en déroute par cette attaque surprise dont ils venaient d'être victime. Rapidement après cet affrontement, la charrerie Hittites remontait alors vers le nord où se trouvait le campement égyptien et pharaon.
La division d'Amon, n'ayant pas eu le temps de se mettre en position de combat voyait alors l'ennemi commencé à investir leur camp. Pharaon étant directement menacé par cette attaque, il leurs fallait donc tout faire pour protéger leur roi. De l'autre côté du fleuve tranquillement installé, le roi Hittite Muwatalli contemplait alors le succès de sa charrerie.
- Voilà un spectacle dont je ne me lasserais jamais. Voir mes forces abattre ces égyptiens comme on écrase des insectes.
- Votre plan était parfait mon roi. Cependant nos éclaireurs …
Répondais alors un des généraux du roi Hittite. Ce dernier souriait en observant les Égyptiens se faire envahir.
- Sont une perte acceptable.
Pharaon fit alors éliminer sans remords les éclaireurs et réalisait le piège dans lequel il était tombé.
- Muwatalli, sale fourbe que tu es !
Malgré tout il était décidé à montrer toute sa puissance et son courage. Fixant son vizir ainsi que son ministre de Guerre, il élançait son bras vers eux tout en poussant son fils dans le dos pour l'éloigner.
- Mettez mon fils à l'écart et veillez à sa sécurité !
- Mais père, je veux vous aider !
- Non fils ! Recule et observe, ton père divin écraser ces chiens de Hittites !
Cependant, les Hittites se virent partiellement démobilisé lorsqu'ils commençaient à piller le camp permettant par ce fait a pharaon de se réarmer et de mettre Amonherkhepeshef, son fils à l'écart afin de le protéger en compagnie du ministre de Guerre. Le vizir ayant décidé de rester près de son roi fixais alors le camp ravagé et pillé par l’ennemi.
- Eh bien vizir si pour vous les femmes sont des distractions il faut croire que les babioles en or le sont également pour nos ennemis….
Le vizir souriant a la réflexion de son roi, tendais son arme vers le ciel.
- Vous avez raison mon pharaon, ces pilleurs ne sont que des amateurs ! Les dieux sont avec nous. Expulsons ces voleurs hors du camp !
- Soldats tous en position ! il est temps de répliquer et de repousser cette charge !
Hurlé alors pharaon a son armée, dont une partie des soldats faisait preuves de lâcheté en quittant ainsi leurs positions. Et alors qu'une partie de la division d'Amon se voyais prête au combat, les troupes de l'Amurru envoyé pour soutenir pharaon vinrent s'ajouter à l’affrontement, le tout sous la surprise des Hittites qui ignorais alors leurs présences. Cela faisait perdre, l’espace d’un instant le sourire au roi Muwatalli.
- Envoyez la seconde charge !
- Bien mon roi !
Ces renforts d'Amurru furent décisif dans l'encerclement du camp par l'ennemi. De leurs côtés les Hittites recevaient alors également du renfort qu’ils envoyaient directement sur le champ de bataille, s’ajoutais alors 1000 chars de plus au moins au combat. Alors que la division Ptah était encore en route, un messager arriva vers eux et s'exclamait haut et fort.
- Le camp de sa Majesté est attaqué, la vie de pharaon est en danger !!
Alors le commandant en chef de la division s'écriais à son tour khepesh en main et levais vers le ciel, ce tenant fièrement sur son char.
- Hâtez la marche, nôtre pharaon a besoin de nous !!!
Ils envoyaient alors leurs chevaux au galop vers le camp et les hommes à pied ce mirent à courir. Mais le chemin à parcourir était encore long avant d'arriver sur le champ de bataille. Pharaon de son côté, avant de se lancer dans l’affrontement priais les dieux de lui venir en aide. Et dès lors il eut la sensation que les dieux répondaient à son appel. Pouvant presque entendre la voix divine d'Amon lui assuré victoire et protection. « Evy, je rentrerais sois en certaine. Avec Amon pour m’accompagner, je ne crains aucun mal… » pensais pharaon alors qu’il se jetais dans la bataille, tel un gnou repoussant les lions par la seule force de ses cornes.
Avec l’aide des Na'arin et avec le courage de pharaon qui s'était lancé seul dans la horde hittite, entre ses soldats en fuites et ceux qui résisté toujours, les ennemis d’Egypte et d’Amurru, se virent alors peu à peu repousser, battant en retraite vers une zone marécageuse. Il avait combattu vaillamment. Il avait également démontré à tous qu'il était un grand roi et un grand guerrier. Un des généraux du roi Hittite, qui se tenais à ses côté le fixé du coin de l’œil.
- Mon roi … Votre frère…
Le roi fixant le dramatique spectacle voyais ainsi beaucoup de ses hommes se noyait. Sous son regard impuissant il aperçut ainsi l’un de ses frères disparaitre dans les eaux. Serrant alors les poings fermement face a cela il plongé son regard furieux sur le pharaon comme un arc bander prêt a tiré sa flèche.
- Maudit soit Ramsès, maudit soit son peuple et maudit soit l'Égypte !
Les cris résonnaient jusqu'à la ville de Qadesh, dont les habitants assistaient en retrait à la bataille. L’affrontement qui avait lieu alors soulevé un nuage de poussière autours du camp égyptien. Le son des lames qui s'entrechoquais, le hennissement des chevaux ainsi que le son de leurs courses, s'élevait dans les airs de longues heures durant
Au soir de ce premier jour de conflit, la division Ptah arrivait finalement sur place et refoulé les dernières troupes Hittites du camp. Un peu plus tard, alors que la nuit était tombée, c'est la division Seth qui arrivais sans encombre. Les soldats acclamés alors pharaon, dont le fils Amonherkhepeshef, fixé le dos avec fierté et respect.
- Vous m'acclamé !? Oui les dieux étaient avec moi ! Mais vous lâches, qui avais fui tel des brebis apeurais... Vous qui avez délaissé votre place et vos armes ! Sachez que les dieux puniront vos actions !
Peu fière les soldats fuyards, baissais la tête vers le sol et ce mirent à genoux face à leur roi, exprimant leurs plus vives excuses et implorait pharaon de pardonner leurs fautes.
- Si les fuyards avaient tenu leurs positions, nous aurions certainement repoussé cette attaque plus rapidement et les pertes aurais était moindres. Vous devriez avoir honte ! Vous n’êtes pas des hommes, mais des femmelettes ! Même votre jeune prince a plus de courage que vous ! Même votre reine à plus de courage que vous !!
Crié le vizir sur les hommes agenouillé au sol. Le prince s’était alors approchais de son père et posant une main sur son dos lui souriais.
- Père, j’ai souvent entendu dire que vous étiez un grand guerrier. Mais je vous l’avoue, je n’aurais jamais imaginé que cela soit à ce point.
Les mots de son fils ne pouvaient le rendre plus fière et il posait donc sa main sur son épaule en souriant.
- Un jour fils, un jour tu seras toi aussi un grand guerrier.
- Je saurais vous rendre fier mon père.
- Sache que je le suis déjà fils. J’ai toute confiance en toi et je sais qu’un jour… lorsque le moment sera venu pour toi de prendre place sur le trône, tu porteras l’Egypte encore plus loin.
Bien qu’il ait réussi a repoussé l’ennemis, le pharaon ne pouvait s’empêcher de ressentir un arrière-goût désagréable a cette petite victoire. Il n’acceptait pas le fait d’avoir commis l’erreur de prendre ces déserteurs avec lui ou même de les écouté. Mais face à cela il se jurais de ne plus reproduire cette faute. Durant la nuit qui suivis, il n’y eut aucun chant, aucun festin, aucune joie dans le camp égyptien. Le pharaon qui se faisait soigner diverses coupures sur le corps, écrivait un message pour le palais. Racontant le dérouler de son voyage et de ce premier jour de bataille a la reine. Il écrivait également, un second courrier destiné à sa nouvelle favorite, Evy qu'il avait laissé derrière lui et dont la présence à ses côtés lui manqué fortement.
- "Je prie chaque soir depuis mon départ pour que nous nous retrouvions le plus vite possible, tu es dans chacune de mes pensées et mon cœur souffre de ces instants loin de toi. J'ai hâte de revoir ton délicat sourire et embrassé tes lèvres si douces ... Jamais une séparation ne m’avais fait me sentir si vide. J’ai besoin de toi à mes côtés. Ma douce Evy… comme j’aimerais que tu le sois maintenant… "
Voilà une partie de ce courrier d'amour que pharaon avait envoyé à son amante. Il savait bien sûr qu’elle ne le recevrait qu’un mois après son écriture, mais son besoin de lui écrire était plus fort. Il avait besoin de lui dire ces mots tendres qu’il n’avait prononcé depuis son départ. Cette nuit-là fixant les étoiles dans le ciel, il prié pour que son retour soit rapide. Il avait si hâte de la voir et de la prendre dans ses bras. Plus l'attente duré et plus son corps la désiré. Ce qu’il ignorait c’est que de son côté, la jeune femme ressentait les mêmes sensations. Elle aussi le désirais de plus en plus et regrettais de ne pas avoir accepté de lui offrir son corps lorsqu’il l’avait voulu. Mais allongé chacun dans leur lit, a des kilomètres l’un de l’autre leurs esprits semblaient se connecter.
Ce soir-là leurs rêves furent bousculer par d'innombrables images et sensation érotique si réel... Il pouvait ainsi ressentir la chaleur du corps de la jeune femme, la douceur de sa peau lorsque ses mains glissées sur elle sensuellement. Leurs lèvres qui se collaient dans une danse envoutante. S’était pour eux comme s’ils étaient ensemble. Comme si leurs esprits s'unissaient dans leurs inconscients. Elle l’ignorait et lui de même, mais quelque chose de magique les liés réellement. Un lien que le pharaon avais déjà mis quelques jours plus tôt sur le compte de la déesse Hathor. Il ne savait vraiment pourquoi il avait obtenu un tel cadeau mais il savait que son devoir était de l’honoré. Les pensais se bousculer en lui alors qu’il s’éveiller au milieu de la nuit, le corps en sueur et visiblement comme épanché de tout désir. Haletant et comme satisfait il se levais pour se servir un verre de vin, sa gorge était sèche et les souvenir de son rêve brulant lui revenais en mémoire. « Oh Hathor, grande déesse, pourquoi me faire subir ce genre de rêve si réaliste ?... L’éloignement est déjà si dur… ». Fermant les yeux comme pour en profiter de nouveau il serrait légèrement les poings qu’il avait alors posé sur la table en bois. Tournant le regard vers son lit, il avait l’impression de la voir, allongé qui le fixé en souriant. Couverte d’une couverture en peau de bête. « Mon imagination me joue des tours… »
- Oh, Evy… si seulement cela pouvait être réel…
Il se vidé alors une cruche d’eau sur la tête et se changé avant de sortir de sa tente. Il avait besoin d’un moment pour prendre l’air à la suite de sa nuit agitée. Fixant les alentours, et le camp encore sens dessus dessous, il soupirait ramassant au sol la pointe d’une flèche brisé en deux. Les soldats dormaient a moitié dans leurs tentes, a moitié au sol semblaient épuisé. D’autres encore éveillé faisait leurs rondes pour surveiller le campement. L’un d’eux voyant pharaon errer dans le campement endormis s’approchais alors de lui. Il est vrai qu'il était assez inhabituel de voir pharaon hors de sa tante en pleine nuit, surtout en période de guerre. La crainte que ce dernier ne se sente mal, ou ne soit plus blessé qu'il n'y paraissait semblé inquiéter le jeune soldat.
- Mon pharaon tout va bien ?
- Oui parfaitement. Comment se passe la nuit ?
- Calme mon pharaon. Aucune trace d’ennemis dans les parages.
- Bien… vous faites du bon travail, continuez de garder les yeux ouverts.
- Oui mon pharaon…
S’inclinant face à son roi le jeune soldat reprenais alors sa ronde. Le pharaon lui marchait encore un moment dans la nuit fraiche. Il tenait toujours dans sa main le bout de la flèche qu'il avait ramassé plus tôt, cela semblait l'aider à s'occuper l'esprit. Esprit qui ne cessait de divaguer à droite et à gauche, dans tous les sens, sans qu'il ne puisse l'en empêcher. L’insomnie semblait le ronger intérieurement, aussi il rendait visite aux soldats blessés dans la tente médicale. Ils étaient nombreux et certains semblaient souffrir le martyre. Pensif en regardant cela, en regardant ces hommes dans la douleur, ils se sentaient démunis. Il haïssait le vil roi du hatti pour cette attaque. Ce dernier avait cherché à s'en prendre à sa vie il en ferait alors de même. Ainsi maintenant qu'il avait l'esprit libérée de ses tourments que lui avait procuré ce rêve, il était plus que déterminé à mettre fin à cette guerre. Aussi retournait il vers sa tente pour finalement s’endormir de nouveau.
Au matin dans le camp égyptien, près de Qadesh, pharaon s'éveillais et se levais. Il n’avait en tête plus qu’une idée, celle de rentré au palais. Aussi encore agacé par les combats de la veille, il fit rassembler son état-major avant même d’avoir pris un repas, bien décidé à en découdre de nouveau avec les Hittites.
- Aujourd'hui nous nous élanceront contre eux et nous les écraseront. Organisez les hommes, et qu’ils se tiennent prêt au combat ! ceux qui aurons le malheur de fuir se verrons maintes fois fouetter !
- Pharaon, cela risque de prendre un peu de temps, les hommes sont encore épuisés… peut être que demander une trêve ….
Venais a s’exprimais le ministre de la Guerre. Ce dernier fixant le roi qui visiblement n’avais pas à cœur de suivre ses dires.
- Une trêve !? et puis quoi encore ? Vous ne voulez pas non plus qu’on leurs cède l’Egypte tant que nous y sommes ?
- Mon roi vous avait l’air épuisé vous aussi. Et même si je puis me le permettre … susceptible ce matin.
Le vizir avait le regard posé sur pharaon qui s’assied alors en soupirant.
- N’avez-vous donc aucun honneur ? Aucune fierté ? Nous avons failli perdre lamentablement cette guerre et ce à peine après nous être installé ! cela ne vous suffit pas ?! Vous préféré attendre une nouvelle attaque surprise de la part de nos ennemis ?!
- Non pharaon, bien sûr que non…
- Alors faites comme je dis. Auriez-vous donc oublié que les paroles de pharaon sont sacrées ? Préparez l’armée, nous attaquerons sous peu.
- Bien, pharaon…
Suivant les ordres de leurs roi, l'armée maintenant au grand complet se préparait alors à un nouvel affrontement. Pharaon était prêt également et montais sur son char, seul afin de lutter contre ses ennemis. Arc en main il tendit le bras vers le ciel et invoqué toute la puissance divine pour vaincre. Les soldats l'acclamé étant eux aussi décidé à faire regretter l'attaque surprise qu'ils avaient subi la veille. Cependant bien que Muwatalli refusât la demande d'affrontement de pharaon, ce dernier, prêt et décidé, ce jeta avec son armée contre son ennemi, celui-ci n'ayant plus le choix devais donc réagir à son tour en envoyant ses troupes dans une passe d'armes contre les Égyptiens.
Des heures durant, les deux camps s'affrontèrent dans un brouhaha incessant. Aucun des deux ne parvenant à prendre le dessus sur l'autre. Pharaon sur son char, mettais à terre de nombreux ennemis faisant pleuvoir sur eux une pluie de flèche. Quand il regagna sa tente afin de se réapprovisionner, il reçut un messager du roi Hittites, ce dernier demandant au pharaon une trêve. Afin d'y réfléchir le pharaon rassemblait alors son conseil de guerre et assis sur sa grande chaise digne d'un trône, les bras croisés fixé ses hommes discutant de l'affaire.
- C'est encore un piège, un moyen pour nous faire nous désarmer !
- Mais ils sont plus nombreux que nous, aussi puissante soit nos forces ils nous épuiserons avant qu’on ne les abatte.
- Montons plutôt un plan pour avoir la tête de Muwatalli !
Il est vrai que la situation n'était pas à l'avantage égyptien. Pharaon était perplexes mais pouvait-il vraiment se permettre de perdre encore d'avantage d'hommes ? Il n'en était pas sûr. Bien qu'il désirât gagner cette guerre et prendre la tête de son ennemi il pensait davantage à ses hommes. La vie de ces derniers n'était pas faite pour être sacrifiée en vain. Alors plongée dans ses pensées tandis que son état-major se déchirait entre ceux qui pensaient qu'il s'agissait d'un piège et ceux qui voulait accepter cette trêve, Il restait silencieux. Cependant malgré cela, une pensée lui vint en tête. « Et si cette trêve que demandait Muwatalli était en fait un signe divin ? », après tout pharaon désirait tellement rentrer et retrouver Evy et son épouse. La situation du combat qui n’avançait pas, qui stagnait alors que les deux camps se faisaient face, et était de même puissance, il soupirait alors. Sa décision été prise. Ainsi il se lever alors et d’un ton ferme, frappant ses mains sur la table pour faire taire son état-major, prononcer finalement ces quelques mots :
-Nos bases sont loin, un renfort prendrais trop de temps à venir. Retirons-nous.
- Mais pharaon ?
Le vizir s'écriait par cette décision mais pharaon posais une main sur son épaule et lui souriais légèrement.
- Nous perdront certes l'Amurru cette fois. Mais ce retiré pour mieux revenir et un choix plus sage ne croyez-vous pas ? Les hommes sont déjà bien assez épuisés et moi de même. Nous aurons malgré tout réussi à les repousser. Ils ont pu voir toute notre détermination, notre force. Ils ont vu que nos dieux nous protéger bien mieux que les leurs. Si nos renforts étaient plus proches, le roi Muwatalli le sait très bien, il aurait perdu.
- Vous ... En effet mon pharaon vous avez raison.
Le vizir, se tournant alors vers un soldat présent devant l’entrée de la tente, il le fixait donc et donné l’ordre du roi.
- Que l’on sonne l’ordre de retrait aux troupes.
- Tout de suite ô grand vizir.
Tous s’inclinaient alors face à lui et l'accord égyptien fut transmis au roi Hittites. Les deux ennemis mirent fin au combat et ce quittèrent non pas en paix, mais dans une trêve qui ils le savaient bien ne durerais pas. Le lendemain, le campement égyptien fut remballé, le matériel préparer. Ils repartirent donc vers l'Égypte, dans un nouveau voyage qui durera un mois. Les soldats était épuisé mais tous étaient heureux de rentrer enfin. Ils emportaient avec eux un bien maigre butin, seulement quelques chevaux pris à l'ennemi, ainsi que les mains tranchées de ceux qu'ils avaient éliminé, afin que les scribes, a leurs retours puissent en faire le décompte et annoncé le nombre de victimes causé par les forces égyptienne.
Pharaon fixé alors l'horizon, debout sur son char et souriais. Le moment qu’il avait tant attendu était enfin venue. Dans un mois, après une longue route vers son foyer, il les retrouverait. Il ne pouvait cacher sa joie, les soldats de son armée tout aussi joyeux, célébré leur retour prochain joyeusement en hurlant de joie. Ils proclamé des louanges envers leurs roi et envers les dieux qui les avais ainsi permis de tenir tête à l’ennemis. La guerre n’était certes pas gagnée mais la bataille du premier jour avait été pour eux une victoire des plus satisfaisante. Les hommes de pharaon avaient le regard fier de s’être ainsi battu, d’avoir démontré que même dans les situations difficile, l’armée égyptienne s’en sortirais toujours. De son côté, ayant gagné la guerre Muwatalli fixais les marécages. Cimetière éternel de ses hommes et son frère. Il avait beau avoir remporté l’Amurru, le gout de la victoire resté amère.
Ramsès lui, s’éloigné avec son armée, direction l’Egypte, dans une ambiance de rires, de chant et de bruits de pas rythmé de son armée.
- Je serais bientôt de retour...
Suivis de son fils, son vizir et le reste de son état-major il affichais un large sourire.
- Père vous êtes heureux de ce résultat ?
- Nous avons gagné une bataille des plus compliqué. Et la prochaine fois c’est la guerre que nous gagnerons.
- Vous semblez si sur de vous.
- Je le suis.
- Allons mon prince vous savez bien que ce n’est pas le résultat de cette guerre qui rend votre père joyeux. Je dirais plutôt qu’il s’agis de … deux belles femmes qui en cet instant l’attende au palais.
Le jeune prince ne pouvant retenir un rire fixais le vizir.
- En effet vous avez raison vizir, c’est surement ça.
- Etes-vous conscient que je vous entends ?
- Veuillez me pardonnez pharaon. L’idée de rentré me met quelques peu de bonne humeur également.
- Nous sommes tous heureux de rentré chez nous. De revoir nos proches. Et moi c’est l’idée de la récompense qui m’attend à mon retour qui me met en joie.
Pharaon riais légèrement alors que son fils et le vizir semblais ne pas comprendre ce qu’il voulait dire par là. Ils se regardaient alors l’un l’autre d’un air perplexe. De son côté la jeune femme qui se promenais dans les jardins du palais sentais alors comme un frisson parcourir son corps la faisant alors stopper sa marche un instant.
- Tout va bien ma dame ?
- Ou… Oui ça va Akim.
Elle lui souriait et reprenais aussitôt sa route. « Pourquoi ce frisson d’un coup ? » pensais t’elle en levant les yeux au ciel. « Serais ce vous mon pharaon ? »
Annotations
Versions