Chapitre 7 : Le retour de Pharaon
Cela faisait un peu plus de deux mois, que pharaon était partie pour lutter contre les Hittites. Bien que la jeune femme eût reçu sa belle lettre, elle restait impatiente de le revoir. Cela faisait juste quelques jours, qu’elle l’avait reçu et alors qu’elle se balader dans les jardins, en compagnie d'Akim, le medjaï que pharaon avais laissé pour veiller sur elle, tout le monde commençait à courir vers l'entrée du palais. Elle pouvait entendre des acclamations provenant de la ville. Curieuse elle se dirigé donc ou tous convergé et croisait Néfertari qui en la voyant ce mit à lui sourire.
- Pharaon est de retour ...
Lorsqu'elle prononça ces mots, le cœur d’Evy se mit à s'emballer. Elle accompagnait alors la reine devant le grand palais afin de l'accueillir. Le peuple dans les rues de la cité était euphorique et acclamé le roi. Ce dernier mené la marche debout sur son char, suivis de ses officiers, son fils et le reste de son armée. Bien que le butin qu'ils ramené était maigre, les chevaux pris à l'ennemi était conduit de manière triomphante et allais grossir les écuries royales.
Quand son regard se posa sur pharaon, elle sentait alors les larmes lui monter aux yeux et serrait sa lettre dans ses mains, qu’elle venait plaquer contre sa poitrine. ‹‹ Enfin... Enfin il est de retour ››. Elle ne faisait que se repasser ces mots dans sa tête tout en le regardant s'approcher de plus en plus. Pharaon fixant le palais dont il se rapprochais put alors apercevoir la reine et Evy qui l’attendait. A cet instant, pour le pharaon tout semblais cessé d’existé autour de lui. Ainsi il n’entendait plus les cris du peuple ou le son des chars et de la marche militaire rythmé qui le suivais. Il n’y avait plus qu’elle. Elle qui avait tant hanté ses pensé durant deux mois. Dans tout son corps il pouvait ressentir des frissons et n’avais qu’une envie alors, celle de courir vers elle pour la prendre dans ses bras. De son côté Evy, elle aussi avais en elle l'immense envie de se mettre à courir vers lui pour l’étreindre passionnément. Malgré cela elle n'en fit rien restant debout légèrement en retrait de la reine.
Elle avait l'air rassurée de voir son époux et son fils rentré sain et sauf et souriais restant debout à les voir s'approcher, d’un air calme et serein, si bien que Evy se demandais comment arrivais t’elle a gardé son calme. A peine le char de pharaon c'était stopper, qu'il descendait rapidement pour venir les rejoindre, s'arrêtant premièrement face à Néfertari qui le pris dans ses bras, le félicitant également, elle s'approchait ensuite de son fils, Amonherkhepeshef, qu'elle prit dans ses bras à son tour. Evy souriais en les regardant et lorsqu’elle tournait le regard pharaon se tenais face à elle.
Avant même qu’elle n’eut le temps de prononcer le moindre mot il passait ses bras autour de sa taille et vint l'embrasser langoureusement. Ne pouvant ainsi retenir le rouge de monter à ses joues et passait à son tour ses bras autour du cou de pharaon. Elle fermait donc les yeux en approfondissant ce délicieux baiser dont elle avait tant rêvé depuis deux mois. Il écartait ensuite son visage, la tenant bien contre lui et collait son front contre le sien. On pouvait voir sur son visage un air soulagé et un magnifique sourire.
- Tu m'as tellement manqué Evy ...
Il prononçait ces mots d’un ton délicat, tendre et plein d’amour. Elle posait alors face a son regard d’or ses mains sur ses joues et le regardais dans les yeux pour lui répondre.
- Vous m'avez manqué aussi mon pharaon.
Elle l'embrasser ensuite pour la première fois. Cette initiative de sa part le surpris un peu ayant l'habitude d'être toujours celui qui entreprenait ce genre d'action entre eux. Mais aujourd'hui après cette longue séparation, elle ne se soucier plus de cette gêne qu’elle avait au début, son seul désir était simplement de l'embrasser et d'être avec lui.
Les soldats rentrant chacun dans leurs casernes respectives, le vizir s'approchait à son tour du palais et les observais un instant. En prenant pharaon dans ses bras, elle venait poser sa tête sur son épaule les mains dans son dos, c'est à cet instant que la jeune femme croisait le regard du vizir. Elle n'y prêtait pas plus attention que cela lui souriant simplement ne pouvant pas réellement le saluer convenablement. Il faut dire que pharaon l’enlacé ne voulant visiblement plus la lâcher.
Pharaon pris alors sa main et la fit rentrée dans le palais. Il l’emmenait dans le jardin, au coin qu’elle aimait le plus, sous cet arbre et s'y asseyait alors. Il la tirait soudain vers lui il la fit alors tomber sur ses genoux lui faisant lâcher un léger cri de surprise. Il se mit alors à rire et la serrais dans ses bras puissants, elle riait à son tour et se blottissait contre lui ne voulant définitivement plus être séparé de lui.
- Je vous aime tant pharaon …
- Evy ... je t'aime aussi ... s'il te plaît cesse de m'appeler par mon titre ...
La demande de pharaon mettait un peu mal à l'aise Evy, bien qu’ils étaient amant, l'appeler par son prénom lui paraissait difficile. Elle le respectait beaucoup trop pour cela.
- Je ... Pharaon ...
Ne la laissant pas terminé sa phrase il posait un doigt sur ses lèvres plongeant son magnifique regard doré dans le sien. Face à cela elle se sentait comme envoûté et souriais alors légèrement. Retirant alors délicatement son doigt, de sa bouche elle prenait sa main dans la sienne.
- Très bien ... si c'est ce que vous souhaitez.
- C'est ce que je souhaite Evy ... tout comme Néfertari, ne me traite pas uniquement comme un pharaon, mais aussi comme l'homme que tu aimes ...
Fixant l’homme qu’elle aimait, ce pharaon qui lui caressé la joue avec tendresse, elle déposait le regard sur les lèvres de ce dernier. S’approchant alors de lui, de ses lèvres chaude et douce qui semblais l’appeler, elle y déposé donc un tendre baiser. Baiser que pharaon approfondissait avec amour et langoureusement. Mélangeant ainsi leurs langues dans un baiser sensuel elle s’écarté alors lentement de lui fixant son regard.
- Je t'aime Ramsès.
Il la regardait prononcer ces mots et elle put remarquer une légère rougeur a ses joues. Souriant face à la réaction du roi, qui habituellement était si fier et entreprenant, elle venait poser une main sur sa joue pour la lui caresser.
- Le fait que je prononce ton nom t'aurait il embrouillé l'esprit ?
Il la fixait se rappelant ainsi de leurs premier baiser et se mis à rire légèrement.
- C'est bien joué, en effet, entendre le son de ta voix prononcé mon nom, cela éveille tout mon être ...
Se mettant à rougir en voyant son sourire en coin et l'enlacer donc en souriant. Elle était si heureuse de le retrouver enfin. Ainsi les deux amants rester un long moment, dans les jardins à partager étreintes et baiser, l'un contre l'autre comme si des liens invisibles les avaient attachés ensemble. Ils n'arrivaient plus à se séparer, tant le manque avais était grand. Bien-sûr ils ne comprenaient pas pourquoi, pharaon, disais que c'était car elle lui était destiné et que Hathor en avait certainement décider ainsi mais ... Était-ce vraiment la raison ?
Malheureusement, le temps de se séparer était arrivé pour eux, en effet le vizir était venu chercher le pharaon pour faire le point sur les évènements de Qadesh. Elle sentait bien Ramsès réticent, presque agacé à l'idée d'y aller et de la laisser, elle se mis donc a caressé sa joue.
- Vas-y je serais là à ton retour. Puis Akim est là pour veiller sur moi ne t'inquiètes pas.
Il souriait alors en la regardant. L’enlaçant dans ses bras il venait murmurer à son oreille. Le souffle chaud du roi venant lui caresser la peau et la faire frissonner.
- maintenant que je suis de retour, je veillerais personnellement à ta sécurité… de jour comme de nuit, ma douce Evy.
- Ramsès ... pour… pour le moment tu as du travail. Tu ne dois pas le négligé pour moi. Nous nous retrouverons pour partager le repas du soir.
- Oui tu as raison. Et à partir de cet instant je ne te quitterais plus.
Il l'embrassait donc et se relevait avec elle avant de rejoindre le vizir qui les observé, tout en restant à distance. A nouveau elle le regardait s'éloigner mais tout en sachant qu'il ne serait pas loin. Elle regagnait alors sa chambre joyeusement, ayant l'impression d'être comme sur un nuage. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ressentis cela. Elle n’avait jusque-là, jamais aimé un homme aussi intensément. Rentrant dans la grande pièce, elle se dirigé vers un coin de la chambre ou elle avait pris l’habitude de se faire une beauté.
Elle s'asseyais sur une chaise, devant la petite table sur laquelle était disposé un petit coffret de cosmétiques, ce dernier lui ayant été offert par la reine, ainsi qu'un miroir et une petite brosse en ivoire. Elle brossé sa longue chevelure rousse délicatement en souriant. ‹‹ Peut être devrais-je essayer de coloré mes ongles ? ›› pensant cela elle regardais ses mains et posé la brosse afin d'ouvrir le coffret. Attrapant du henné elle venait délicatement s’en passer sur les ongles longs de ses doigts fins. Cela lui pris quelques dizaines de minutes et joyeusement elle fixer le résultat.
Pourtant en se regardant dans le miroir, elle semblait n’être que peu satisfaite de son image.
- C’est trop… banal. Peut-être que si je me coiffé de manière différente…
Son regard se posé alors vers un coffre se trouvant au pied du lit. Elle le fixé pensive un moment avant de s’en approcher. Hésitant un instant elle se mit à genoux devant ce dernier et l’ouvrais. A l’intérieur se trouvait de nombreuses robes, dont une particulière. Celle que lui avait offert la reine, celle qui laissé visible sa poitrine.
- Cette robe est si gênante à porter… mais… pharaon, Ramsès, apprécierais certainement que je la porte…
Ainsi bien qu’hésitante elle se levais et allait vers le paravent afin de passer la belle robe aux motifs d’ailes d’Isis. Cela lui faisait toujours la même sensation et se rapprochant du miroir elle se regardais avec attention relevant ses cheveux en chignon qu’elle faisait tenir à l’aide d’une baguette en or que pharaon lui avait offerte. Elle se passait un peu d'huile parfumé au lotus bleu sur le corps délicatement, enfin surtout au cou, visage, bras et jambes. Se fixant dans le miroir elle ne pouvait s’empêcher d’être mal à l’aise. Aussi elle regardait autour d’elle et trouvait une étole en laine fine soigneusement torsadé en z. Elle la passait donc sur ses épaules cachant ainsi un peu sa poitrine. Elle se regardait, Sanura l'avais minutieusement maquillé le matin, avant le retour au palais de pharaon.
Sortant ensuite de la chambre, elle croisé le regard d’Akim qui gardé la porte comme à son habitude. Ce dernier la fixait un peu surpris par sa tenue et souriait alors.
- Vous êtes vraiment resplendissante ma dame. Pharaon seras conquis. Vous êtes heureuse de le revoir n’est-ce pas ?
Evy le regardais et se mettait à rougir.
- Ça se voit tant que ça ?
- On ne peut passer à côté, vous êtes bien plus souriante et ... Vous vous faites bien belle ...
Posant alors ses mains sur ses joues rougissantes, tout en se tournant vers le mur.
- Je ... eh bien ...
Le medjaï riait légèrement alors face à sa réaction.
- N'ayez pas honte de cela, c'est bien normal ... Après tout il est resté absent si longtemps. Et avec une guerre, le retour au pays n'est pas toujours certains.
- Oh mais je n'avais aucun doute quant à son retour. Je savais qu'il reviendrait...
- Êtes-vous devineresse ?
Remarquant qu’elle en avait peut-être trop dit-elle tournais le regard cherchant quoi répondre.
- Non bien-sûr que non. J'avais simplement confiance en ses qualités de guerrier.
Akim la fixait alors d’un air peu convaincu, cependant il ne disait rien de plus sur le sujet, sûrement ne voulait-il pas lui manqué de respect ou la mettre mal à l'aise. Et puis à la vue de sa relation avec pharaon, il faisait très attention à ne pas s'attirer de problème. Elle n'était pas du genre à agir en princesse et considéré plutôt son entourage actuel comme des amitiés auxquels elle tenait beaucoup. Cela semblait bien en surprendre plusieurs mais depuis les trois mois qu’elle était là, ils finirent par s'y habituer. Tout comme elle, avais finis par s'habituer à vivre à la mode égyptienne de l'époque.
Se dirigeant ensuite en compagnie de son garde personnel, elle croisé soudain le vizir. Ce dernier fixait la jeune femme avec surprise lorsqu’il vit sa beauté de plus près.
- Ma dame vous êtes… rayonnante…
Se mettant à rougir elle le fixait alors resserrant discrètement de sa main droite l’étole qu’elle portait pour cacher un peu plus son corps. Il faut dire que le regard du vizir était plongé sur cette partie de son corps et le léger rouge a ses joues augmenté sa gêne. Il n’était pourtant pas rare de voir des femmes portant ce genre de robe ici.
- Je vous remercie vizir…
- J’imagine que vous alliez rejoindre pharaon ?
- Oui en effet…
- Il a bien de la chance.
Avait-il alors murmuré en la fixant.
- Comment ?
- Oh rien, je pensais juste que votre beauté allé renverser pharaon. Je ne vais pas vous accaparer a lui plus longtemps. Bonne soirée ma dame.
- Euh… oui à vous également vizir.
Sans attendre davantage elle s’éloigné alors, presque à la hâte, sentant le regard du vizir toujours fixait sur elle. Akim l’ayant remarqué détourner la tête un instant pour le fixé du coin de l’œil. A ce geste de la part du medjaï, le vizir détournais alors le regard et reprenait sa route.
Elle rejoignait son pharaon qui devais certainement l'attendre. D’un pas rapide, bien qu’elle se retînt de courir. En arrivant dans la salle elle le voyait alors, un verre de vin en main fixant les bas-reliefs du mur à sa droite. Il semblait perdu dans ses pensées et elle le regardait donc affichant un léger sourire.
- A quoi pense tu donc ?
Elle le sortait par ses paroles de ses pensées, le voyant tourner le regard vers elle. Ayant entendu sa voix il affichait un sourire et la fixait d’un air surpris.
- Eh bien je…. Je ne pensais à rien d'autre que toi ...
Ses mots prononcés avec presque une légère timidité inhabituelle chez le roi la faisait sourire. Alors qu’il resté là, debout, comme figé par la beauté de sa favorite, elle s’approchait de lui. Lentement elle retiré l’étole qu’elle portait autour du cou et qui caché le haut de son corps. Son pas était lent et elle put voir le pharaon se mettre à rougir, bien plus que n’importe quel autre fois. Comme hypnotisé par le corps de la jeune femme il laissé, inconsciemment le verre qu’il tenais lui glisser de la main. Le bruit de la céramique du récipient se brisant au sol, a ses pieds, lui faisait alors baisser le regard vers ce dernier avant de nouveau fixait la jeune femme qui lui porté un regard un peu amusé.
- Ramsès ? Te sentirais tu fiévreux ?
Disait-elle d’un ton taquin, se retrouvant maintenant à sa hauteur. Le pharaon si fier et si bavard d’ordinaire semblait soudain être devenu muet. Ecartant les lèvres lentement et légèrement tremblante il essayait tant bien que mal de prononcé quelques mots. Voir pharaon si désemparé avait l’air d’amusé la jeune femme qui ne se privé pas de lui faire comprendre en riant légèrement.
- Serait tu devenue muet, mon pharaon ?
Il la regardait et eut un mouvement de recul en la voyant lui passer les bras autour du cou. La sentir contre lui semblais le rendre fébrile, lentement presque de manière hésitante il posait ses mains sur sa taille en la fixant dans les yeux.
- Evy… Tu…
- Je ?
- Cette robe elle…
- Elle ne te plaît pas ?
- Non… Si, si elle me plaît beaucoup mais, je ne pensais pas te revoir la porter un jour…
- Eh bien, c’est vrai que la portée ne me met pas des plus à l’aise… mais pour toi…
Ne la laissant pas finir sa phrase, ayant le cœur battant mille à l’heure, il venait poser ses lèvres sur les siennes. La jeune femme approfondissait alors le baiser que pharaon lui donné, collant son corps au sien. Reprenant ses esprits peu à peu le pharaon, lui prenant la main la guidait ensuite vers la grande table. Sur cette dernière était disposé un délicieux repas, que les deux amants partagés longuement. Se racontant leurs journées passées durant leur séparation le pharaon venait à lui parler de ce rêve qui l’avait tant ébranlé la nuit de son premier combat. La jeune femme qui avait fait le même se mettait alors à rougir et tournait le regard plein de gêne. La voyant ainsi il se penchait vers elle et posait une main sur sa joue.
- Tout va bien Evy ?
- Oui… ça… ça va. C’est juste ce rêve…
- Je sais… il était des plus… révélateur.
- Révélateur dis-tu ?
Il souriait à la jeune femme et venait déposer ses lèvres dans son cou. Sensuellement, il glissait ses mains sur ses cuisses, et les remontait d’un geste lent, faisant par la même occasion couper le souffle à Evy qui avait désormais le visage en feu. Elle posait ses mains sur les épaules du roi et le fixait du coin de l’œil.
- Ramsès, …
- N’est-ce pas toi qui avait parlé d’une bonne raison de revenir ?
- Quoi ?
- C’est ce que tu avais dit non ? Avant que je ne parte en guerre.
Elle se mettait alors à le fixait et si son visage n’était pas déjà rouge elle aurait pu le sentir bruler de nouveau. Il est vrai que le pharaon, avant son départ avait voulu aller plus loin avec elle. Cependant Evy n’avait pas accédée au désir du roi et lui avait alors dit « cela vous donne une bonne raison pour revenir, vous ne croyez pas ? ». Se rappelant des mots qu’elle avait alors prononcé il y a deux mois, elle comprenait que pharaon était décidé à récupérer sa récompense de victoire. Alors qu’il se montrait de plus en plus tactile, sentant les lèvres chaudes du roi dans son cou, il les faisait glisser lentement jusqu’à sa poitrine dénudée. Evy frissonnait à cette sensation et le fixais.
- Ra… Ramsès … attend tu…
Il relevait les yeux vers le visage de la jeune femme, affichant un sourire en coin. Face à son air gêné et ses joues rouge, il venait glisser sa main gauche sur le sein de sa douce.
- Tu t’es fait si belle, le parfum du lotus bleu sur ton corps est envoutant.
- Mais… Ramsès…
- Qu’y a-t-il ?
- Je… c’est que, … faire cela ici, … c’est assez…
- Gênant ?
- Oui… on pourrait nous voir…
Il souriait alors et venait l’embrasser langoureusement collant ainsi le corps de la jeune femme contre le sien. Rougissante elle approfondissait ce baiser. Lorsqu’il s’écartait d’elle, il lui caressait la joue avant de se redresser pour finir son verre de vin. Evy, reprenant son souffle après ce moment des plus érotique, se redresser également pour faire de même.
Se relevant, il tendait la main vers elle affichant un sourire. Le fixant, elle prenait alors la main qu’il lui tendait et se relevait donc. Il plongeait son regard dans le sien et déposé l’étole de la jeune femme sur les épaules de celle-ci. La raccompagnant à sa chambre, il marchait d’un pas lent, Evy se tenant à son bras le fixant du coin de l’œil. Une fois devant la porte de cette dernière, il la fixait et s'approchait d’elle. S’étant alors collé au mur derrière elle, près de cette porte en bois, elle le regardait dans les yeux, son regard d'or semblant la transpercer. Il glissait sa main gauche sur sa taille et sa droite sur sa joue, n'ayant visiblement pas envie de la quitter, il l'embrassait alors langoureusement.
Elle ignorait pourquoi, sûrement l'effet de l'alcool qu’elle avait bu avec lui, mais son corps se mettait à chauffer énormément et a frissonné légèrement. Elle aurait crue tomber dans les pommes tant les battements de son cœur s'était intensifié. Il prenait alors ses mains dans les siennes qu’elle serrait, enlaçant les doigts aux siens. Lorsqu’elle sentait ses lèvres glissé le long de son cou, elle frissonnait alors d'avantage à ce contact sensuel.
- Ra ... Ramsès ...
Sa voix avais pris un ton mielleux, auquel bien sûr elle ne s’attendait pas et ses joues avait pris une couleur rouge profond.
- Tu es si mignonne ainsi ... je veux en voir d'avantage ... me l'accorde-tu ?
Elle le regardait, ayant l'impression de ne plus réussir à respirer tellement son corps était en effervescence.
- Je… oui. Oui Ramsès je… je te l’accorde…
Sans attendre, il ouvrait alors la porte de la chambre comme si le temps lui manqué et ravie que cette fois elle ne le repoussait pas. Ce moment qu’il avait tant attendu était arrivé. Aussi il entrait avec elle tout en refermant bien la porte derrière lui. Il se mit alors à l'embrasser, langoureusement, sans retenue tout en faisant parcourir ses mains sur sa taille. Elles étaient chaudes et douces et venait doucement se placer sur sa poitrine. La jeune femme fermait les yeux alors que son amant glissé ses lèvres dans son cou poursuivant le trajet de ses mains jusqu'aux épaules d’Evy dont le corps frissonnait. Elle posait ses mains sur le torse du pharaon qui la faisait lentement reculer vers le lit. Il s'arrêtait finalement près de ce dernier faisant alors tomber sa robe à ses pieds. Se retrouvant ainsi nue face à lui elle rougissait tout en le fixant, elle ressentait de la gêne, mais également un peu de peur n’ayant jamais fait cela auparavant. Milles questions se bousculer dans sa tête alors qu’elle laissait le roi mené la danse qui allait débuter sous peu.
Avec délicatesse, il la fit tomber sur le lit et glissait sa main le long de sa cuisse. Allongé sur le dos, elle le regardait alors qu'il se tenais au-dessus d’elle, le visage rouge, son cœur s'emballer davantage. Lui souriant avec tendresse, la voix sensuelle de pharaon murmurant à son oreille à quel point elle était belle, à quel point elle lui avait manquait et à quel point il avait désiré cet instant. Le corps d’Evy était devenue le terrain de jeu de ses mains qu’il faisait glisser sur son corps nue, la faisant frissonner. Sentant ses doigts caressé son sein avec douceur, ses lèvres se posaient délicatement dans son cou, et courrait alors plus bas encore, finissant par atteindre son autre sein que ses lèvres vinrent effleurer, lui faisant ainsi ressentir leur chaleur. Le souffle de la jeune femme devenait plus rapide et son corps entier frissonnait, son cœur au bord de l’arrêt. Elle le fixait n’osant rien dire de peur de l’interrompre dans ses actions délicate et agréable. C'est alors qu'il se mit à léchait délicatement le téton de son amante, sa langue chaude et humide, la faisant couiner légèrement. A ce son, qu’elle entendait sortir de sa bouche, elle poser ses mains sur ses lèvres, tout en se mordillant un doigt par peur que l'on ne l'entende.
Son corps était brûlant de désir mais malgré cela elle resserré les jambes par réflexe. Alors que Ramsès continuer de jouer avec sa langue, il glissait une main entre ses jambes et se mit à la caresser avec douceur. Ce geste lui fit immédiatement lâcher un gémissement de surprise mélangé au plaisir que son touché lui procurer. Quand il se redressait pour la regarder, elle pouvait sentir une pression à l’endroit ou pharaon avait placé ses doigts. Elle pouvait les sentir dans son corps frissonnant et gémissait osant à peine le regardais dans les yeux. Tête tournée sur le côté, elle le fixé simplement du coin de l'œil, un bras venant cacher son visage. Devant sa réaction, le pharaon se mettait à sourire, la vision qu’il avait sous les yeux semblant lui plaire.
- Pour … pourquoi... Me regarde tu ainsi ?
- Parce que tu es d'une grande beauté, et que te voir ainsi me plaît ...
Il souriait soudain d'un air taquin, enfonçant ses doigts d'avantage en elle. Lorsqu’il commençait à les faire bouger elle ne put retenir ses gémissements.
- Tu es si sensible ...
Sa voix qui murmuré ses mots à son oreille la faisait frissonnait alors qu’elle gémissait toujours sous l'action de ses doigts.
- Oh... Ramsès...
Le fixant en haletant et vint poser ses mains sur les joues du roi, elle se redressait tant bien que mal pour l'embrasser. Il répondait à son baiser langoureusement collant son corps au sien. Au même moment, elle le sentait retirer ses doigts de son corps et entendait qu’il commençait à ce dénudé. Lorsqu'il écartait son visage du sien, il se redressait sur ses genoux et posait ses mains sur ceux de la jeune femme pour les lui écarter un peu plus les jambes. Elle pouvait alors voir l'intégralité de son corps complètement nu lui faire face, son regard posé sur elle. Elle avait alors l'impression d'être la proie d'un lion puissant prêt à ce jeté sur elle. Elle réalisait soudain que c'était le moment... elle allait vraiment le faire.
Devant ses yeux, ce dressé fièrement la royale intimité de pharaon qui se penchant vers elle s'apprêtait à enfin prendre sa récompense. ‹‹ Mon dieu il est si... Énorme... Comment cela pourrais t'il entré ? ››, avait-elle alors en tête face à la vue de se corps puissant qui se penché sur elle. Les mains de pharaon se glissant sous ses cuisses, elle le sentait appuyer sur son intimité de la sienne pleine de désir. Face à ce premier contact elle ressentait une légère douleur et gémissais plus fort posant ses mains sur ses épaules qu’elle serrait. Il se mit à sourire et posant ses lèvres sur les sienne il s’introduisait bien plus profondément en elle. Ce mélange de douleur et de plaisir faisait cambrer le corps de la jeune femme qui crié de plaisir. Son torse collé au sien, il vint lui lécher l'oreille et murmuré quelques mots.
- Mais dit moi ... étais-tu encore vierge ?
Rougissante a la découverte de pharaon et honteuse, elle tournait alors le regard pour fuir le sien.
- Je... Oui tu ... tu es le premier...
Ma réponse semblait l'amusé et lavoir surtout rendu plutôt fier.
- Voilà qui m'honore. Je crois comprendre maintenant, c’était de cela que Néfertari et toi parliez ce jour-là sur le balcon ?
- je … oui c’est… en effet
- je saisie maintenant pourquoi tu te sentais si gêné d’en parler. Mais puisque je suis le premier, je vais te faire profiter du savoir-faire d'un dieux vivant ...
A ces mots il commençait à l’embarquer dans une danse érotique et sensuelle. Leurs voix gémissantes venaient envahir l’espace de cette grande chambre. Les gestes doux et puissants de pharaon, ses bras autour de sa taille, elle l'embrassait alors qu'il continuer de lui donner du plaisir, leurs langues entrant dans une valse torride. Elle se cambré alors légèrement en arrière et se laissait totalement emporter par cette délicieuse nuit qu'il était en train de lui offrir.
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