Chapitre 8 : Le Vizir
Passant par la fenêtre, les rayons du soleil, venais caresser le visage endormi de la jeune femme. Gêné par cette chaude lumière, elle ouvrait alors lentement les yeux. Une légère couverture blanche recouvrant son corps. Voyant qu'il faisait jour, elle se redressé donc dans ce lit et regardait autour d’elle. Ramsès c'était apparemment déjà levé depuis un moment. En retirant la couverture, elle put voir qu’elle était toujours nue et que la robe qu’elle portait la veille était délicatement posé sur une chaise.
Les souvenirs de la nuit lui revenaient alors en mémoire. Elle se laissa retomber sur le lit, en posant une main sur son ventre et un autre sur ses yeux tout en affichant un léger sourire. Les images de pharaon, penché sur elle, dont les mains parcouraient son corps lui faisait de nouveau ressentir les sensations qu’il lui avait alors procuré. ‹‹ C'était la plus belle nuit de ma vie ››, pensait-elle alors. Son corps était encore quelque peu engourdi, et alors qu’elle se levé elle jeta un rapide coup d’œil à ce couchage une dernière fois.
- C’était bien réel, je n’arrive pas à croire que je l’ai enfin fait…
Elle se rendais alors dans la salle de bain, sourire aux lèvres, passant par la porte se trouvant dans sa chambre, s’étant préalablement drapé dans la couverture. Une fois à l’intérieur, elle y trouvait Sanura qui levait alors la tête et lui souriait.
- Bonjour ma dame, vous avez passé une bonne nuit ?
- Oui… la meilleure depuis mon arrivé…
Elle affichait un léger sourire en tournant le regard, ses joues ayant rougis. Sanura lui souriait toujours et lui prépara un bon bain.
- Comme vous avez dû être heureuse de retrouver pharaon.
- En effet… oh, Sanura, tu n’imagines pas à quel point j’avais attendu ce moment.
S’exclama telle d’une voix enjouée.
- Je peux l’imaginais ma dame. Durant deux mois vous aviez l’air comme vide. Aujourd’hui vous semblez revivre.
- Est-ce si flagrant que cela ?
- Oh, oui ma dame. Mettez-vous à l’aise, je vais allez faire le ménage de votre chambre pendant que vous vous détendez dans l’eau chaude.
- Oui d’accord, merci Sanura… Oh, je dois te dire… pour les draps je …
- Ne vous en fait pas je changerais les draps également. La nuit à du surement être mouvementé.
- Que ? … Qu’est ce qui te fais dire ça ?
- Eh bien, pharaon avait l’air tout aussi heureux de vous revoir. Et je ne peux pas dire qu’il ait vraiment caché ses intentions lors de votre repas hier soir.
- Tu … Tu étais là ?
- Bien sûr ma dame. Mais je ne me suis pas imposé davantage en vous voyant… j’ai préféré vous laisser dans la plus grande intimité…
Evy souriait d’un air gêné alors que la jeune domestique allait faire le ménage. « Elle est vraiment adorable. Il faudrait que je pense à remercier la reine d’avoir choisie une telle personne pour s’occuper de moi et trouver comment remercier Sanura pour tout ce travail.» avait-elle en tête tout en retirant la couverture qui caché son corps. Elle s’enfonçait dans l’eau du bain en soupirant. Cela faisait du bien à son corps engourdi. Elle prenait alors son temps, se prélassant en souriant. « Ce n’est peut-être pas le plus grand des conforts mais, ça reste vraiment plaisant… », pensait-elle en fermant les yeux. En sortant après s’être lavé, elle utilisé un tampon en papyrus pour empêcher les écoulements de sang. Elle avait déjà pu en essayer depuis qu’elle était arrivé et avais trouvé cela plutôt efficace, bien que l’aspect confortable de la chose ne soit pas à la hauteur des tampons moderne.
Retournant dans la chambre pour s’habiller, elle regardait Sanura faire le ménage et attrapait une robe. La tenant dans ses bras, elle se dirigé vers le paravent et commençais à l’enfiler.
- oh fait dit moi Sanura …
- Oui ma dame ?
- Comment cela se passe-t-il avec Akim ?
- Je … eh bien … nous essayons de nous voir le plus possible. C’est vrai que … sa demande m’a quelque peu surprise mais … il est plutôt beau garçon et … courageux …
Sortant de derrière le paravent, Evy la fixait en souriant. Sanura avais pris une couleur rosée aux joues et le regard tournait vers la porte derrière laquelle, elle le savait, se trouver Akim. Evy s’approchant d’elle posé une main sur son épaule.
- Je trouve que vous allez bien ensemble tous les deux. Mais si tu veux pouvoir passait du temps avec lui… en tête à tête, je peux demander à la reine et à Ramsès de vous laisser un peu de temps libre.
- Vous… vous feriez cela ?
- Sanura, tu fais tellement pour moi, et Akim aussi. Vous méritez un peu de repos l’un comme l’autre.
La jeune domestique, ayant presque les larmes aux yeux face à une telle générosité de la part de sa maitresse, ne sut plus quoi dire et sans réfléchir se jeta dans les bras de la jeune femme.
- Je vous remercie infiniment ma dame.
- Allons, tu n’as pas à me remercier, c’est plutôt a moi de le faire.
Evy souriante et pleine de tendresse envers sa jeune amie la serra alors dans ses bras.
- - je voudrais tant que tu sois heureuse Sanura. Comme je le suis avec le pharaon.
Se tenant dans les bras l’une de l’autre en souriant, les gargouillis du ventre d’Evy venais lui rappeler que son corps avait besoin d’énergie. Aussi elle s’écarté de sa jeune domestique qu’elle regardait un instant, Sanura faisant de même et se mettaient toute deux à rire aux éclats. Entendant leurs rire derrière la porte, Akim tournais le regard vers celle-ci se demandant ce qui pouvait tant les amusées. Finissant alors de se préparer avec l’aide de son amie, Evy sortait finalement de la chambre et croisé le regard d’Akim à qui elle lancé un magnifique sourire, avant de se rendre dans la salle habituelle pour prendre un petit déjeuner. Arrivant à cette dernière, elle apercevait Ramsès en compagnie de Néfertari et de leur fils. Evy affichais toujours un sourire joyeux et s’approchait alors d’eux semblant moins mal à l’aise que la première fois. La reine en l'apercevant se mit à lui sourire, sourire qu’elle lui rendait en allant s'installer à table près de Ramsès qui lui tendait déjà une main. Il affichait lui aussi un large sourire et semblait la dévoré des yeux.
- Tu n’as pas mis ta belle robe aujourd’hui ?
- Celle-ci ne te plaît pas ?
- Si mais… elle ne te rend pas aussi…
- Oh je vois… tu ne voudrais pas non plus que je me promène nue tant que tu y es ?
- S’il n’y avait que nous cela ne me dérangerais pas…
Avouait-il alors en souriant, semblant avoir en tête les images qui illustré ses paroles. Evy croisait alors les bras en le fixant d’un air presque blasé quand la reine, elle, se mit à éclater de rire. L’attitude de pharaon ayant également réussi à faire sourire le prince qui se retenait de faire comme sa mère. Le sourire qu’affichait le roi en la regardant dans les yeux, et le rire de la reine eurent finalement raison d’elle et elle se mettait à rire à son tour tout en prenant la main de son amant. « Pourquoi ai-je l’impression que je vais payer le fait d’avoir porté cette robe ? », avait-elle en tête en s’installant près de lui. Commençant alors à prendre son petit déjeuné, elle sentait le regard du roi posé sur elle et le fixait alors du coin de l’œil. Au moment où elle allait dire quelque chose, les porte de la salle s'ouvraient à nouveau. Son regard se détournait donc vers celles-ci et sur la personne qui entrait alors. Il s’agissait du Vizir, Paser. Ce dernier saluait la famille royale et Evy. S’inclinant, il fixait pharaon. Visiblement il semblait devoir s'entretenir avec lui d'une quelconque affaire urgente. Ramsès, déçu de ne pouvoir profiter davantage de sa belle favorite, embrassait alors cette dernière avant de se lever et le rejoindre, le jeune prince faisant de même. Evy se retrouvait ainsi seule en compagnie de la reine. Néfertari ayant son coude posé sur la table, la joue appuyée contre le dos de sa main, le fixé en souriant.
- Euh ... pourquoi, me regardez-vous ainsi Altesse ?
- À ton avis ?
Le ton de sa voix était assez joyeux avec une touche de taquinerie. Ne comprenant pas Evy la fixé d'un air perplexe.
- Eh bien ... je ne sais pas, donnez-moi un indice …
Elle s'approcha d’elle collant son épaule contre celle de la jeune femme qui ne la laché pas du regard. Regard qui par ailleurs affiché un air interrogateur le tout en gardant son grand sourire.
- C'était une nuit agréable ?
Elle se mit immédiatement à rougir à sa question, ce qui la fit rire légèrement.
- Euh ... Je ... comment ...comment ça ?
- Oh tu vois très bien de quoi je parle ... c'était assez agiter dans ta chambre cette nuit ...
Son ton taquin et ces mots la faisait rougir davantage. ‹‹ Mon dieu alors elle a tout entendu ? ››, cette pensais fit battre son cœur a mille à l'heure et elle la regardais d'un air gêné.
- Vous avez entendu ?
- C'était assez difficile de ne pas entendre a vrai dire... On ne dirait pas en te voyant mais ... tu sais donner de la voix ...
- Je suis navrée…
- Allons tu n’as pas à t’en excuser, tu as trouvé cela agréable au moins ?
- Je ... c'est assez gênant … d'en parler ici ...
Elle regardait autour d’elles, voyant quelques domestiques allé et venir dans la salle.
- Une bonne partie du palais est au courant tu sais ...
- Comment ça une bonne partie du palais ?!
Elle se mit à rire à gorge déployée face à sa réaction, alors qu’Evy caché rapidement son visage dans ses mains.
- Je plaisante. Il n'y a sûrement qu'une poignée de personne au courant. Cependant les rumeurs vont vite s'étendre au reste du palais... voir même de la ville.
- Alors ... Tout le monde va savoir ?
- Oui, mais il n'y a rien de gênant tu sais ... après tout tu es la favorite de pharaon. Tout le monde le sait et personne ne critiquera cela. C’est même normal que tu entretiennes ce genre de rapports avec lui.
- Disons que... Que de la d'où je viens … Ce genre de choses est assez ... tabou.
- Tabou ? C'est à dire ?
- Comment vous expliquer … tabou c’est ... ce ne sont pas des choses dont l'on parle ouvertement et en public.
- Pourquoi donc ?
- Eh bien ... je ne sais pas trop à vrai dire. Je ne m'étais jamais posé la question. Je pense que ça doit être la mentalité qui doit être différente.
- Je vois ... L'endroit d'où tu viens doit être bien étrange ...
- Disons que de ce côté-là … C’est assez ... Particulier. Il y a des choses qui se font, d'autres non ...
- Donc vous n'en parlez jamais ?
- Oh si bien sûr on le peut mais ... Comment dire ... C'est compliqué. Il y a ... Beaucoup de chose compliqué... et certaines personnes peuvent être choqué par de petites choses insignifiantes.
- Effectivement ça ne m'a pas l'air très simple.
Elle se frottais alors la tête ne sachant pas vraiment quoi lui dire à ce sujet. Il est vrai que l’époque moderne était bien différente de la leurs et pas seulement sur le plan du confort ou de la religion. Le mode de vie, les lois ... Tout avait changé et seule la médecine conserver un soupçon de savoir de l'époque. ‹‹ Si elle savait la réalité ... La domination romaine la fin des pharaons et du polythéisme... Je crois qu'elle ferais une syncope ... ››, tout en pensant cela la reine la fixé.
- Qu’y a-t-il altesse ?
- Rien ne c’est juste que je me rends compte que malgré tout ce que tu m’as raconté, il y a de nombreuse chose que j’ignore sur ton monde.
- Croyez-moi vous n’y gagnerez rien à en savoir davantage…
- Tu n’aimes pas parler d’où tu viens ?
- - C’est juste que … je préfère profiter de ce qui se trouve ici. Et découvrir encore davantage.
- Qu’aimerais tu découvrir ?
- Tout. Les différents métiers, la façon de faire certaines choses… Cela vous paraît surement étrange.
- Non du tout. A vrai dire je te trouve fascinante.
- Moi ?
- Oui. La moindre chose ici qui pour moi est banal ou sans intérêt, pour toi, on dirait qu’il s’agit d’un trésor.
Evy riait légèrement aux dires de la reine.
- Oui vous avez raison. Tout est si sublime ici. Je connais certaines choses mais je veux en savoir plus. Déjà pour encore mieux m’intégrer mais aussi parce que c’est tout cela, toute votre culture et votre mode de vie qui est fascinante à mes yeux.
- Cela me flatte beaucoup Evy. Que tu te plaises ici ça me fait également chaud au cœur.
Terminant leurs petit déjeuné ensemble, les deux femmes se séparé par la suite, la reine allant prendre un bain. Evy, marchait donc en compagnie d’Akim qui resté toujours auprès d’elle lorsque pharaon s’éloigné. Aussi durant cette balade dans les couloirs de l’immense palais, et croisait le vizir de pharaon. Ce dernier devait avoir finis son entretient avec le roi a l’instant et semblais se dirigé vers une salle ou les archives était stocké.
Cet homme, outre son titre de Vizir était connu pour les titres de gouverneur de la ville, juge, gardien de Nekhen, prêtre de Maât et maire de Thèbes. Il était le père de deux fils, Amenemopet et Khay. C'était là un homme possédant un véritable don de gestionnaire. Il était très apprécié du peuple tout comme de pharaon qui lui voué une grande confiance.
Elle le fixait alors qu'il se trouvait face à elle, tout en souriant elle incliné la tête pour le salué. A ce geste, il fit de même en souriant également.
- Bonjour belle dame, comment vous portez vous ?
- Bonjour vizir, je me porte bien je vous en remercie. Et vous-même ?
Elle réalisé alors qu’elle n'avait jamais réellement parlé avec lui, la seule fois où ils avaient eu une réelle discussion, cela daté d'avant leurs départs en guerre. Il faut dire qu’elle en savait assez peu quant au rôle du vizir et profité donc de cette rencontre pour s'informer quelques peu.
- Dites-moi, puis-je me permettre de vous poser quelques questions ?
- Oui bien-sûr, que voulais vous savoir ?
Elle se frottait légèrement la tête en le regardant d'un air timide.
- Eh bien ... Je m'interroger sur votre fonction.
- Ma fonction ?
La question de la jeune femme, qu’il fixait avec attention, semblait l'avoir un peu surpris. Il prenait alors un air interrogateur venant se tenir le menton.
- Oui ... Je ... Je me demandais quels sont les rôles d'un vizir ?
- Eh bien le vizir et le bras droit de pharaon. Il a divers rôles à tenir dont celui de servir d'intermédiaire entre pharaon et le peuple.
- De quelle manière ?
- Le vizir est responsable de nombreuses choses. Les taxes, l'irrigation, l'agriculture, la justice et les grands travaux.
Elle le regardait avec un regard d'enfants qui découvrais des choses nouvelles, tout en affichant un grand sourire. Le fait que la jeune femme s’intéresse à lui et à son travail avait visiblement touché le vizir qui répondais à chacune de ses questions avec beaucoup de fierté. Akim se tenant en retrait les observé, son regard étant attiré par le vizir qui regardais la jeune femme d’un air qui ne lui plaisait pas tellement. Mais que pouvait-il dire ? il n’était là que pour la protéger et le vizir était l’une des personnalités les plus importante. De plus bien que le regard du vizir sur Evy lui semblait déplacé cela ne resté qu’un simple regard. Après tout lui-même trouvait la jeune femme belle et séduisante.
- Quand vous dites grands travaux ce sont les constructions de pyramide par exemple ?
- Oui ou de temple, même d'hypogée.
Elle était fascinée par ses explications si bien que tout deux commençaient à marcher tranquillement alors qu'il continuer la présentation de ses devoirs envers pharaon. Ainsi il lui expliqué qu'un vizir devais également veiller à l'entretien des digues et des canaux d'irrigation et surveillé les récoltes et les chantiers de construction.
- Et quand est-il du côté religieux ? Avez-vous un rôle à jouer dans les cérémonies ?
- Je participe aux réformes de pharaon.
- Des réformes …
- Oui actuellement il travaille à celle de réduire le pouvoir du clergé d'Amon, en réaffirmant les rôles primordiaux de Ptah et de Rê.
- Oh je vois ... un vizir est donc une personne très occupée, et le bras droit de pharaon en somme.
Il riait légèrement alors qu’ils arrivaient aux jardins.
- Oui en effet.
Leur discussion durée ainsi un long moment. Le vizir commençant ensuite à lui parlé de lui. Il était originaire de Thèbes et cette cité lui manqué beaucoup. Aussi il faisait dès qu'il le pouvait des allé retour afin de superviser personnellement les constructions, mais également pour s'occuper du creusement de l'hypogée Royal dans la vallée des rois. Il superviser aussi l'édification du temple de milliers d'années que nous connaitrons par la suite sous le nom de Ramesseum.
Alors qu’ils étaient en pleine conversation, Ramsès arriva vers eux et passa ses bras autour de la taille d’Evy. Tout en collant son torse contre son dos il l'embrassait alors dans le cou. Sur le coup elle sursauté légèrement de surprise et tourné le regard vers lui se mettant à rougir à son baiser.
- Oh tu es là…
- De quoi parlez-vous ?
Le vizir s'était incliné devant lui en souriant.
- Votre favorite m'interroger sur le rôle qu'était le mien à vos côtés.
- Je vois, un interrogatoire donc.
- Non ce n’est seulement … que de la curiosité. Ce n'était pas ...
Il souriait en la regardant, le vizir esquissant un léger rire. Avant de les salué et de partir pour les laisser seul. Malgré tout en s’éloignant du couple, il tournait le regard vers elle. Akim ne le lâchait pas du regard restant comme toujours à l’affut du moindre incident et de la moindres situations inquiétante qui pourrais survenir, et une fois l’avait-il perdu de vue il retournait la tête vers pharaon. Ce dernier le fixait alors et lui fit signe qu’il pouvait disposer. Souriant, Akim s’inclinait alors et alla rejoindre sa belle.
- Tu t'intéresses au vizir ?
- Quoi ? Non. Je veux juste en savoir plus sur les différents rôles des personnes que je croise souvent ...
- Tu sais, tu peux aussi me poser des questions si tu en as ...
Sa réaction la fit sourire et elle se tournait alors vers lui posant une main sur sa joue.
- Je t’en poserais à toi bien sûr. Mais tu sais je ne veux pas te faire perdre ton temps ou …
- Evy, comment pourrais-je dire que répondre à des questions, en particuliers les tiennes,, soit une perte de temps ? Tant que je suis avec toi je ne le perds jamais.
Il souriait alors et l'embrassait langoureusement. Baiser auquel elle répondait langoureusement à son tour. Elle pouvait sentir son corps chauffer légèrement et passé ses bras autour de son cou, se collant à lui. Ramsès s'écartait soudain et pris sa main pour l'emmener dans la chambre. Comprenant ce qu'il espérait elle le fixé un peu gêner.
- Tu ... Veux vraiment le faire ... Maintenant ?
Il la regardait en souriant sans dire un mot. Son regard semblait décidé et elle le laissait simplement guidé. ‹‹ Serait-il devenue accro ? ›› pensait-elle sur le moment, alors que Ramsès s'enfermer avec elle dans la chambre.
- Ramsès, … nous sommes en pleine journée et … il sera bientôt l’heure du repas… je ne sais pas si c’est bien raisonnable de …
- Evy, profite simplement sans te poser de questions…
Son regard se perdant dans celui du roi, elle se mettais à rougir en ressentant les sensations de la veille se répéter. Dès lors qu’il commençait à la touché, avec douceur et sensualité, elle ne pouvait plus le repoussé et se laissé aller jusqu’au moment où il venait glisser une main sur sa cuisse ayant soulevé sa robe.
- Attend, je… je ne peux pas…
- Comment ça ?
- Tu sais bien. Hier tu … tu as…
- Pris ta virginité ?
- Oui …
- Tu préfères donc attendre un peu avant de recommencer ?
- Oui s’il te plaît. Ce n’est pas que je n’en ai pas envie mais … je préfèrerais … attendre.
Bien que déçu de ne pouvoir assouvir son désir, le pharaon se montré compréhensif auprès d’elle et l’embrassé dans le cou en la serrant contre lui. Alors comme pour se changer les idées, il prit sa main et la conduisais à l’extérieur pour partager avec elle une longue balade. Ayant préalablement fait préparer un repas à emporter, ils étaient suivis par quelques domestique qui installé le nécessaire dans un coin ombragé près du Nil. Autour d’eux s’étendais les vignobles alors que face à eux s’étendais l’eau du fleuve. Les environs était vivant avec toute cette faune, les oiseaux colorés qui s’élevé du sol vers le ce ciel semblait apaisé la jeune femme. Elle appréciée cet instant mais au fond d’elle, elle aurait bien aimé partager un moment bien plus tendre avec l’homme dont elle était amoureuse.
- Tu apprécies … de vivre en Egypte maintenant ?
- Pourquoi me demande tu cela ?
- Eh bien, au début tu ne semblais pas vouloir rester … est ce que … tu souhaites toujours rentrer chez toi Evy ?
Elle le fixait un peu surprise par cette question, voyant bien dans le regard de pharaon de l’inquiétude. Elle se penchait alors vers lui et l’embrassé langoureusement le faisant tomber sur le dos. Surpris par cet acte de sa favorite, il passé ses bras autour d’elle et approfondissait le baiser qu’elle lui donné. Se retrouvant au-dessus de lui, dans une position des plus suggestive, elle le fixait dans les yeux ayant rompu le baiser. Les mains de pharaon posé sur ses cuisses, leurs regards se plongeant l’un dans l’autre.
- Ramsès, je t’aime, et être loin de toi m’est insupportable. Comment pourrais-je avoir encore envie de rentré ? … je n’en ai aucune envie. Je ne veux pas retourner dans un endroit où tu… tu n’existes pas …
Les mots qu’elle venait de prononcer résonnaient dans l’esprit du roi qui se mettait à rougir. Pourtant en prononçant ces paroles la jeune femme eut une vague de tristesse qui la traversé et elle s’imaginais rentré chez elle, ou son amant du passé n’est plus qu’un cadavre, une momie exposée à la vue de tous. Avec cela en tête elle ne pu retenir quelques larmes qui vinrent tomber sur les joues du pharaon qui la fixais avec surprise.
- Evy, amour pourquoi pleure tu ?
- Ce … ce n’est rien. Désolé…
Elle essuya rapidement ses joues du dos de ses mains, pharaon se redressant légèrement pour plonger son regard dans le siens.
- Dis-moi …
- Ce n’est vraiment rien … je …
Face au regard insistant de son royal amant elle soupira alors et tourna le regard.
- C’est simplement l’idée de retourné vivre chez moi qui… parce que tu … là-bas tu n’es plus la … et cette idée m’est insupportable à présent….
- Oh, Evy… Si tu savais à quel point je t’aime aussi. L’idée d’être séparé de toi m’insupporte tout autant. Mais je ne serais jamais loin de toi-même si tu venais à repartir chez toi aussi subitement que tu es arrivé … mon cœur sera toujours avec toi et mon amour également.
Caressant sa joue la jeune femme lui souriait tendrement et sentant les mains du roi remonté à sa taille, elle se sentais soudainement basculer en arrière se retrouvant à son tour sur le dos. Pharaon s’étant redressé l’avais alors fait basculer et se retrouvé dorénavant penché au-dessus de sa belle.
- Ramsès …
- Evy …
Leurs lèvres comme des aimants s’attiré l’une à l’autre et dans une valse langoureuse ils enlaçaient leurs corps. Le désir était brulant si bien que pharaon malgré le souhait que sa favorite avait exprimé plus tôt, commençais à dénuder le haut du corps de cette dernière.
- Ramsès, on… on avait dit qu’on attendrait …
- Evy, attendre est si dur… même si nous n’allons pas plus loin laisse-moi te faire profiter d’un moment agréable.
- Pas… Pas ici, Ramsès…
Semblant ne plus rien entendre, pharaon, avec tendresse glissé doigts et lèvre sur le corps d’Evy, complètement rouge pivoine, elle se mordillait la lèvre en le fixant d’un air gêné. Après quelques minutes et sentant qu’elle était sur le point de craqué, elle se redressé alors et le fixait fronçant les sourcils et haletant légèrement en cachant sa poitrine d’un bras.
- Non Ramsès ! … ça suffit !
Face au regard de sa belle, il se frottait alors la tête, prenant un air désolé.
- Je suis navré Evy…
Soupirant face au regard triste de son amant, elle remettait le haut de sa robe correctement et venait poser une main sur sa joue.
- Je … j’en ai très envie aussi mais … Ramsès, on ne peut pas faire que ça et puis… pas n’importe où !
- Pardonne moi Evy, je me suis laissé emporter…
- Je comprends Ramsès. Mais j’aimerais que tu respectes lorsque je dis vouloir attendre. Et pas agir de façon détourné…
- Ou… oui bien sûr Evy… je… j’y veillerais.
Prenant l’air d’un enfant que l’on gronde, le pharaon tournais le regard. Evy après lui avoir fait la leçon vint se blottir contre lui. Son visage affichant à nouveau un doux sourire.
- Ramsès, tu es bien trop gourmand…
- Oui je sais…
Levant les yeux vers lui, elle venait déposer un tendre baiser sur les lèvres du roi qui y répondais avec autant de tendresse qu’elle.
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