Lune interdite
Ce soir je plonge dans le noir d'une nuit sans lune
Mon ombre seule vacille à la flamme d'une bougie
Sur la pierre polie de la colline je grave une rune
Ô protection bienheureuse donne-moi de ta magie
Mon ombre seule vacille à la flamme d'une bougie
Rêvant de danser dans ses bras attendris
Mais le temps ombrageux a enseveli ma chance elle gît
De son long sur la tombe d'un ange noir maudit
Rêvant de danser dans ses bras attendris
Mon corps se déhanche oublie la peur
Il lui parle d'amour se découvre et elle rit
Il ose tout ce que ma raison s'interdit par stupeur
Mon corps se déhanche oublie la peur
Sa complainte se mélange aux chants de détresse
Au plus profond de lui rien ne présageait son malheur
Le récit ne change pas d'idée maîtresse
Sa complainte se mélange aux chants de détresse
Je vis mes rêves tant pis pour les douleurs
Le moment irrationnel m'a envahi sans complexe
Pour les doigts froids de la mort ce n'est pas l'heure
Je vis mes rêves tant pis pour les douleurs
Ici je suis à ma place j'en ai marre des malheurs
Mon cerveau peut imaginer mille scénarios
Un jour peut-être je danserai au carnaval de Rio
Ici je suis à ma place j'en ai marre des malheurs
Il faut vraiment écouter battre son cœur
Même si on entend grogner au-dessus de notre tête
Les parents moralisateurs ramant comme des bêtes
Il faut vraiment écouter battre son cœur
Et chanter sous la pleine lune ronde et claire
Il dessine un portrait parfait de son bonheur
Pourquoi l'ignorer et récolter des éclairs
Et chanter sous la pleine lune ronde et claire
M'a ouvert les portes d'un royaume magique
L'amitié franche s'est mise à nu elle m'éclaire
De toutes ces âmes pures et féeriques
M'a ouvert les portes d'un royaume magique
La décision aussi de faire mes propres choix
D'oublier la trahison d'un engrenage maléfique
De ceux qui voulaient dicter ma vie pour moi
La décision aussi de faire mes propres choix
Noircit chaque jour le tableau blanc
Enfin je trouvais les mots et l'élan
Pour défricher le cœur du problème
Enfin je trouvais les mots et l'élan
Je salue encore de loin la faucheuse
Impassible sur son trône au sommet du volcan
Dans son monde de silence douce fée mal fameuse
Je salue encore de loin la faucheuse
J'ai toujours la marque de ma première entaille
Mon cœur se souvient de la lame chaleureuse
Et de toutes ces ombres à l'intérieur de ma muraille
J'ai toujours la marque de ma première entaille
Je cherchais en vain le sommeil que j'appelais le fou
J'ai erré longtemps sous ses fenêtres
Avant d'enfin oser m'engouffrer dans la faille
Il était seul à la connaître le fou
Il me murmurait de venir danser avec lui
La Lune brillait de mille feu et lui de froufrous
Lâche cette corde tu faiblis
Dédié à Maeltudal
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