Aube
Dans un écrin de cristal, une larme chute ;
Perle d'un temps passé, elle caresse l'âme.
L'homme enfermé dans son grenier cherche sa lutte,
Là, il tuera l'aveu du mal d'être ; sa came.
Dans ses pages se lit un bad trip éternel,
Sa vie de marin au mal de mer ; écrivain
Jugé pour crime de rime par ces cruelles.
Il vivra au pain dur dans sa cave de vin...
Dans ses lignes amères, il s'interdit d'être beau
Et a supplié l'épave des naufragés
De récupérer chacun de ses bruns lambeaux,
Afin de les vendre, belle viande à manger.
Dans ses rêves crépusculaires, tel l'eunuque,
Il chante ses derniers vers si intelligents.
Il s'imagine une liane sur la nuque
Bercé au gré du vent et des idées des gens.
Dans l'indicible être, il partage l'hivernage ;
Un murmure, ne me cherche pas, tu es là.
À une âme blessée, voici l'appareillage ;
Endormi dans le blanc suaire de ses draps...
Dédié à Jonathan
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