Le cri de la Jeunesse et des Artistes en Rêveillement
Ce matin, je tombe du haut de ma tour d'ivresse
Je m'offrais aux émotions comme aux tempêtes,
Un rien de plus superbe de boire à la source de ma jeunesse
Loin des vrilles sociétales, une innocence encore faite
Et une fois redescendue, le coup de grâce n'a pas attendu...
Une offre d'emploi pour remplacer un artiste non vacciné
Par un autre piqué de leur substance monétaire.
Un choc de plus, un dégoût faisant déborder le vase...
Vomissure. Une énième vague délétère
Se déverse sur mes lèvres dévorées de vase.
Dois-je tous les citer ces coups de poings,
Ces coups bas, ces coups de fouets, ces délations ?
Ici-bas, l'enfer n'a plus de secrets, le point
Final de leur manigance va bientôt entrer en action
Il suffit seulement de dénoncer les dix dernier pour cent...
Ils ferment nos lits d'hôpitaux, assènent nos pharmacies
De prescrire un type de produit celui qui rapporte
Nos libertés tombent sous les coups de scies
Est-ce le mal qui fait du porte à porte ?
Pour que tous tombent dans leur tombeau.
Un artiste ne naîtrait pas rebelle ?
Gosier de réclames, gorge infinie de suppliques
Et surtout poumons d'air et d'épines
Dans les rues nous menons batailles épiques !
Même dans les murmures d'une salle sombre
Aux éclats de tonnerre étoilés.
Alors cette offre, lire de tels mots,
En cette période de transition
Eclaire d'autant plus leurs discriminations
Abomination.
Je ne suis plus d'ici.
A chacun de mes pas, je forge mes objectifs
Nouveaux ; tourner charrette à mes rêves imprécis
La vie m'en apporte d'autres plus incisifs
Et mes choix n'ont plus rien d'indécis.
J'accueille derrière moi tout mon parcours.
Le sapin a des épines douces la rose des mortelles
De quelle couleur sont les miennes ? Émiettées ?
Dans les assemblées j'entends que les nôtres sont éternelles
Et qu'ensemble on transforme une société
Du tout consumériste en tout naturel et humaniste.
Demain, je partirai vers d'autres horizons
Retrouver la grâce de la marche insouciante
Retourner à la simplicité mère aux possessions
Vitales et éphémères d'une démarche innovante ;
Me poser à chaque pas loin de la routine du trépas
Pourquoi ne pas rejoindre Finisterra ou la Grèce
Un bout du monde en exergue de mon destin.
Loin de cette folie parisienne, j'en confesse
La vie citadine beaucoup la déleste enfin
L'exode urbain en réparation à la mort des campagnes...
Quitter le bitume, quitter les banlieues,
Le vivant nous appelle à la raison et à l'instinct
Réveillé·es des villes, chaussez vos bottes de sept lieux
Ensemble construisons demain, secouons notre destin
Sinon il précipitera votre fin et s'énumèreront les défunts.
Hélas, la vie respectueuse et forte, sur les chemins
Ne prend vie que dans les songes de quelques uns,
A voir la folie des fourmis et des décisions votées haut la main
C'est dans le bouillon doré de surface que l'on plonge zinzins,
La folie se déverse toujours et encore des bouches d'égout.
Alors, je disparaitrais des radars habituels
Et la rage et la colère s'effaceront de moi
Et courrais sur les escaliers menant au ciel
Quelle que soit l'ampleur et le nom de ma foi
J'entrerai en action dans mes résolutions
Parce que cette offre, lire de tels mots,
En cette période de transition
Éclaire d'autant plus leurs discriminations
Abomination.
Je ne suis plus d'ici.
A chacun de mes pas, je forge mon destin
Rebelle ; oublier rancœur, colère et rage.
La vie à chaque coucher de soleil m'offre un festin
Car dans l'action et la construction, je nage.
J'accueille derrière moi tout mon parcours.
Le sapin a des épines douces la rose des mortelles
De quelle couleur sont les miennes ? Émiettées ?
Dans les assemblées j'entends que les nôtres sont éternelles
Et qu'ensemble on transforme une société
Du tout consumériste en tout naturel et humaniste.
Sur leur piédestal, ils se bouchent les oreilles
Et se lavent les yeux à l'acide
Ils pensent ainsi supprimer réflexions et merveilles
Mais je m'entoure de cerveaux impavides
Et de joyeux lurons magie en est leur fleuron
Ils pensent aussi pouvoir passer sous silence
Leurs soumissions aux pourritures gangrénant le monde
Ils pensent ainsi nous mener dans leur démence
Par le bout du portefeuille et d'une vie inféconde
Mais c'est en oubliant les cerveaux toujours bienveillants
Ils peuvent nous prendre pour leur gibier de potence
De belles antilopes prêtes à cuire dans leur chaudron
Leurs âmes pourries nage en pleine démence ;
Dans les rues, de votre loi voyez ce que nous en ferons !
L'argent brille dans leurs pauvres et blettes pupilles...
Je traverserai vignobles et champs de fraises,
Délesterai l'ignoble goudron pour les sentiers d'humus,
Mon âme s'élèvera avec tant d'autres sans malaise
La vie résonne en notre corps retrouvé
La terre respire à plein nez sous nos désirs et nos mains.
Penser encore à cette offre, lire de tels mots,
En ce moment de grand boom d'éveils
Eclaire d'autant plus leur stupidité
Ils veulent nous foutre la frousse
En oubliant qu'on a plus d'un tour dans notre trousse.
A chacun de mes pas, je forge mes délices
Vivants ; oublier le passé, construire l'avenir.
La vie m'en apporte d'autres plus incisifs
Vivre en collectif, vivre autrement, vivre.
J'accueille derrière moi tout notre parcours.
J'ai des rêves sur le papier,
Comme celui d'une communauté,
Des projets à construire, des nuages à épier.
Je le somme, la société devient calamité
Je rêve de partir, les murailles de ma peur franchir,
Réparer l'enfant enfouie dans sa grotte
Pauvrette esseulée sous la flotte
De mots et de salives et de coups de poings invisibles
L'écarter des lames autant que des larmes
Salées acides brûlantes dévorantes.
Elle n'a pas bougé pendant toutes ces années,
Elle m'attend encore pour la guider dehors
A la lumière,
Partager mon bonheur ou son semblant
Histoire de la réveiller aux délices de la vie
Et à sa jumelle, la Liberté.
Dans les assemblées j'entends que nos éveils sont éternels
Et qu'ensemble on transforme une société
Du tout consumériste en tout humaniste et naturel.
Poème écrit dans le cadre du défi du 22 déc, écrire un texte de 1000 mots sur le thème de décembre pour le Calendrier de l'Avant des Colombes www.laplumedescolombes.fr
Mots obligatoire générés au hasard : pharmacie – plein.e – banlieue – Grèce – fraise – antilope – vignoble – trousse – jumelles – sept
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