Chapitre 26 – Danse tribale privée !

10 minutes de lecture

Jour 22 (semaine 4 – lundi)

### Pierre ###

Ce lundi matin s’annonçait morose, hier soir, on s’était endormis épuisés serrés ensemble dans le grand lit, mais en me réveillant ce matin je constatais que Ninah était déjà dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner.

Brigitte dormait encore et elle avait encore le temps, je me levais donc, pris ma douche et m’habillais. Dans la cuisine je fus accueilli par Ninah avec un sourire un peu triste. Elle me fit une accolade pleine de tendresse en me souhaitant :

– Bonjour Pierre, je prépare le déjeuner pour toi et Brigitte, moi je n’ai pas faim ce matin !

– Ninah, il ne faut pas être triste ! Brigitte reviendra bien dans quelques semaines. La ligne qu’elle a sous ses responsabilités revient régulièrement donc pas de soucis !

– Oui, mais la semaine sera calme sans elle !

– Cette semaine sera chargée, samedi prochain c’est le mariage de la petite sœur du DG et celui-ci m’a demandé que tu viennes cette semaine chez lui pour donner un coup de main pendant la journée pour les préparatifs. Tu iras demain et les jours suivants après le petit déjeuner jusqu’au soir où tu reviendras pour préparer mon dîner. Le DG te donnera en récompense, une gratification et une place au repas du mariage !

– D’accord Pierre, merci.

Elle gardait son corps pressé contre le mien, en frottant lascivement son pubis contre ma jambe, elle leva sa tête vers moi et je la soulevai pour avoir ses yeux en face des miens. Avec ses bras autour de mon cou elle me fit des câlins avec sa bouche.

Entre-temps Brigitte s’était réveillée et vint aussi dans la cuisine, Ninah lâchait sa prise autour de mon corps et les deux femmes s’étreignirent avec tendresse.

– Ne sois pas triste Ninah ! dit-elle tu pourras chouchouter Pierre.

– Je le protégerai toutes les nuits, pour éviter les visites non désirées !

Je saisis bien entendu ses allusions et j’éclatais de rire !

– Merci Ninah de me « protéger », bien, passons à table !

L’heure tournait et bientôt le taxi de Brigitte s’annonça et après avoir embrassé Brigitte je laissais les deux amies se dire au revoir. J’entendis bien quelques sanglots de Ninah mais Brigitte la calma sans doute avec quelques caresses et baisers !

Après son départ, Ninah vint encore quelques minutes dans mes bras, sans un mot mais en serrant fort ses bras autour de mon corps. Je la soulevais et aussitôt son sourire revint lorsqu’elle encerclait mon corps de ses jambes !

– Merci Pierre, tu me laisseras dormir avec toi ?

– Oui bien sûr Ninah, mais ce sera pour « dormir » !

J’entendis Zakpa arriver avec la voiture et je déposais Ninah en lui donnant un bisou sur la tête.

**

La journée au bureau était calme, Amina n’était pas très concentrée sur le boulot, la semaine allait être agitée car le samedi Olivier (le DG) mariait sa petite sœur et Amina était chargée de coordonner de nombreuses tâches en vue de l’évènement. Elle devait coordonner le photographe, le fleuriste et le traiteur. Cela ralentira notre étude mais ce n’était pas grave !

Je reçus indirectement des nouvelles de Lysa via sa fille.

– Maman a encore énormément de travail, vendredi soir elle est restée à l’atelier pour faire les dernières retouches. Et samedi elle est passée à la maison pour déjeuner, elle me semblait heureuse mais épuisée. (Oui, je veux bien croire) On est allé ensemble à l’atelier car elle voulait effectuer les dernières corrections à ma robe.

– Elle te plaît ta robe ? demandais-je

– Oh oui, elle te plaira ! car elle est comme la robe aux croisettes dans laquelle tu admirais mes épaules ! dit-elle en rougissant très légèrement.

(Eh oui, les épaules et la naissance de ses seins qui m’avaient tant impressionné lors de notre première rencontre)

– Tu auras du succès alors ! Tous les hommes vont te regarder ! disais-je

– Non, tous les hommes ne m’intéressent pas, ce qui compte c’est qu’un seul homme me trouve belle et désirable !

– Ah ! (je n’osais pas répondre à cette réplique, l’allusion était trop directe) tu auras le temps de faire le tableau de l’occupation du personnel de Kikwit ? Je te rappelle que normalement on part mercredi prochain !

– Non, Pierre, j’allais t’en parler Célestin (le DRH) vient de m’avertir que l’avion ne sera disponible que la semaine suivante, il reste encore réquisitionné par le gouvernement ! Le gouvernement a planifié une visite en brousse et tous les bimoteurs sont réquisitionnés.

– Alors on retourne à Mbanza Mboma pour régler la situation de la gérante. Vois avec Célestin en toute discrétion pour tous les documents, je ne veux pas de fuites ! Mais son départ sera effectif durant notre visite. Je veux la remplacer par quelqu’un qui ne sera pas à la botte du directeur des plantations !

– J’y veillerai Pierre, me répondit-elle avec grand sérieux.

En fin de journée, comme Amina devait faire une course pour le DG, je quittais le bureau sans tarder, sachant que Ninah était seule !

En arrivant à la villa, Ninah était occupé dans la cuisine à préparer le repas, elle fut surprise de me voir rentrer si tôt ! Elle me sauta au cou en encerclant ses jambes autour de ma taille selon ce qui devenait maintenant une habitude. Un chant rythmé jouait dans le living et Ninah fit balancer son corps au rythme de la musique.

– Oui Pierre, j’écoute la radio, ce sont des chants traditionnels de mon village ! Si tu veux je te montre comment on les danse !

– C’est une bonne idée ! dis-je.

– Donne-moi une seconde, que je me change.

Quelques instants plus tard elle revint seins nus avec un pagne autour des hanches ! Incontestablement elle me paraissait beaucoup plus belle qu’à notre première entrevue. Où était la boyesse timide ? Elle dansait au rythme de la musique en faisant des petits pas en avant en arrière et latéralement. Ses seins bien fermes vibraient au rythme de ses pas, en fait c’était tout son corps qui évoluait, ses hanches, ses bras, sa tête, je me serais cru le soir dans un village. Je la regardais danser, il me semblait d’avoir vu ce genre de danse il y a de nombreuses années dans un village au cours d’une mission en brousse. On m’expliqua alors que c’était la danse durant laquelle les filles dansaient devant les garçons qui choisissaient les filles en fonction de leur talent de danseuses et de leur beauté. Et effectivement Ninah se rapprochait de moi en trémoussant son derrière tout contre mon sexe. Elle jeta ses bras en l’air faisant trémousser ses seins, puis se penchait en avant pour mieux montrer ses fesses. Son corps brillait de sueur, la danse était vraiment très érotique. Elle poussait ses fesses contre mon corps, elle souriait en voyant la bosse de mon pantalon grandir à vue d’œil ! Elle recherchait à me faire bander, tournant autour de moi, me faisant face puis de dos serrant ses fesses contre ma verge. Elle connaissait bien le chant car les coups de tambour lancinants étaient bien en concordance avec les petits sauts sur place, qui faisaient trémousser ses tétons érigés. La musique devenait de plus en plus intense, jusqu’au finale qui était seulement un roulement de tambour, elle se mit dos à moi en faisant vibrer ses fesses contre moi, puis à la dernière mesure se retournait vers moi en détachant son pagne qu’elle écartait en l’ouvrant devant moi et en encerclant ma taille ! Elle était nue, m’emprisonnant dans son pagne. C’était la fin de la danse mais elle ne bougea plus gardant son pubis tout contre moi.

– La fille qui choisit son garçon le tient ainsi à l’abri des regards pour que sa verge vienne caresser son corps ! Et puis ils vont dans la case pour copuler ! dit-elle.

Ninah était à bout de souffle, l’effort de la danse faisait ruisseler la sueur de son corps, qui coulait contre ma chemise et mon pantalon, mais elle maintenait la pression contre mon corps. Elle percevait aisément les pulsations de mon soldat !

– Tu es mon garçon, je t’ai choisi ! ajoutât-elle.

Elle laissa tomber le pagne et ouvrit mon pantalon et dégageait ma verge de mon boxer admirant mon épée dressée qui la saluait. Elle la prit délicatement en main et commençait à me masturber en douceur !

– Ninah tu as des talents de danseuse ! dis-je en riant (et pas que des talents de danseuse ! Brigitte, tu as transformé cette fille !)

– Merci Pierre, mais maintenant, va te changer et mets ton kimono pour venir manger. Après je te ferai la danse nuptiale !

J’allais me changer, mais j’étais vraiment excité, je ne débandais pas durant le repas à la grande joie de Ninah qui avait remis son pagne autour des hanches mais laissant ses seins découverts. La soirée s’annonçait bien troublante !

Après le repas, elle m’invita dans le grand divan, écartait les pans de mon kimono et vint s’asseoir nue sur ma verge en la chevauchant sans pénétration. Ses lèvres intimes massaient ma verge en faisant des mouvements lascifs de ses fesses. Elle colla ses seins contre mon torse et caressait mes tétons. Je sentis les vibrations jusque dans mon épée !

Elle avait bien préparé la soirée car sur la petite table d’appoint au divan, je vis plusieurs pochettes contenant le sésame pour jouir de mon bâton ! Mais en attendant elle continuait à faire coulisser son intimité sur ma verge en la maintenant à l’extérieur de son vagin. Je reconnus une caresse de Brigitte qui adorait se masturber ainsi contre mon soldat. (Merci Brigitte !)

Mais la tension devenait trop grande, Ninah eut des contractions annonçant un orgasme proche et je la soulevais pour suspendre le massage sous peine d’éjaculer précocement. Surprise sa figure grimaçait de cette interruption.

Mais je la couchais sur le divan et pris une pochette, je déroulais le condom, aidé par les mains délicates de ma partenaire et je la pénétrai en douceur en la regardant dans les yeux.

Elle gémissait doucement du plaisir procuré par cette lente pénétration, puis elle soulevait son bassin pour augmenter le contact et serra ses jambes autour de mon corps.

Je ne voulais pas me presser, je voulais lui donner son plaisir tout en douceur et de tendresse. Elle comprenait que je ne voulais pas me dépêcher et se laissa faire. Pendant ce temps je lui caressais les seins, suçais ses aréoles et puis après de longues alternées, elle se libéra en gémissant et en contractant son vagin. Je ne fus pas long avant de la rejoindre, j’essayais de ne pas grogner trop fort sous mon orgasme mais je restais dans son corps jusqu’à la fin de nos pulsations mutuelles.

Elle prit ma tête en douceur et m’embrassait sur la bouche, elle insinuait sa langue entre mes lèvres. Je la laissais faire, sa langue fouillait ma bouche pour rechercher le contact avec ma langue. C’était délicieux, mais cela résultait aussi dans le fait que je ne débandais pas !

Lorsque je me retirais, Ninah recueillit le préservatif (encore une habitude de Brigitte qui estimait que cela faisait partie du cérémonial de tendresse après l’orgasme) et le rangeait dans la salle de bains.

Elle revint et se coucha doucement contre moi pour caresser mon torse et ma verge sans parler. Ce fut moi qui rompis le silence en l’embrassant :

– Merci, Ninah c’était délicieux ! Je remercierai Brigitte la prochaine fois, elle t’a vraiment beaucoup appris dans le jeu de sexe ! Viens on va se coucher dans le lit pour dormir.

– Oui Pierre mais ta lance est toujours en combat ! (effectivement ma verge était toujours tendue)

– Ça n’est pas grave Ninah, tu pourras toujours jouer avec au lit !

– D’accord dit-elle avec un grand sourire.

On se coucha, mais au lieu de se lover en cuillère contre moi, elle me fit face et me masturbait lentement et lorsqu’elle sentit les gouttes annonciatrices de mon orgasme, elle mit mon gland en bouche pour recueillir mon éjaculation. Elle était vraiment gourmande, avait-elle pris goût à mon sperme au point de ne rien gaspiller ? Je supposais car elle avalait tout et léchait soigneusement mon gland et toute ma tige puis elle se tourna mis ses fesses devant ma verge pour l’emprisonner entre les galbes de son derrière et me souhaita le bonsoir.

Je restais encore un long moment éveillé pensif à l’évolution de ma gazelle qui en quelque temps était passée de la frayeur des hommes à un désir insatiable de la chose du sexe. Je compris qu’elle n’avait plus peur d’un seul homme : moi ! C’était un grand pas en avant pour le jour où elle rencontrera l’élu de son cœur, elle saura alors comment le séduire et l’aimer ! Mais en attendant l’élu de son cœur c’était moi, elle ne semblait pas démordre de rester dans mon lit. Je ne me faisais pas beaucoup de soucis dans l’immédiat, ma mission à Kinshasa ne faisait que commencer et beaucoup d’eau s’écoulera encore dans le fleuve avant de voir apparaître le spectre de la séparation. Lorsque ce moment arrivera, je pourrai toujours la munir d’une belle dot qui la mettrait à l’abri des hommes qui voudraient abuser d’elle. Elle pourra ainsi choisir son partenaire pour la vie sans être pressée, si elle était indépendante financièrement. Je restais pensif me remémorant sa danse érotique durant laquelle elle m’avait choisi comme son « garçon » et entourant son corps de mes bras avec une main sur son sein, je la serrais contre moi. Dans son sommeil elle cherchait avec sa petite main ma lance toujours « en guerre » comme elle disait. Pas une seconde je n’avais pensé à autre chose qu’à la jouissance qu’elle m’avait donnée. Je l’embrassais sur la joue et je m’endormis apaisé.

NDA : Ce sera tout pour aujourd’hui ! L’épisode suivant sera un peu triste mais rien de dramatique !

Annotations

Vous aimez lire Solo_x ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0