Chapitre 27 –Spleen et cauchemar de Ninah.
NDA : ce chapitre plein de tendresse est dédié à toutes les femmes (elles comprendront) !
Jour 23 (semaine 4 – mardi)
### Pierre ###
Mon réveil me sortit d’un rêve étrange : Je voyais toutes les femmes de mon entourage se frotter contre moi dans une copie de la danse que Ninah m’avait montré la veille ! À tour de rôle Ninah, Lysa, Amina et Brigitte toutes en pagne et les seins nus dansaient la parade se frottant contre moi, mais je ne pouvais pas bouger ! J’étais attaché à un arbre et les femmes poussaient leurs fesses contre mon soldat qui était démesurément long. Elles enduisaient ma verge d’un liquide jaune (de l’huile ?) puis venaient l’une après l’autre s’empaler sur ma trique. Lorsque ce fut le tour d’Amina, les autres femmes la tenaient pour qu’elle ne puisse s’échapper à l’étreinte. Elle criait son orgasme pendant que Ninah lui suçait les seins.
J’étais très troublé et Ninah qui se réveillait dans mes bras constatait mon érection matinale avec un sourire gourmant !
– Pierre, tu as crié dans ton sommeil ! Tu criais mon nom et d’autres aussi !
Nous prîmes une douche, mais je demandais à Ninah de me laver sagement, la mine boudeuse, comme si on la privait de dessert, elle lavait en regardant avec envie ma verge qui pulsait de désir ! L’essuyage à la sortie de la douche devenait un rituel, nous passions mutuellement le tissu sur toutes les parties du corps, je passais sur ses seins, ses fesses et son intimité, pendant qu’elle essuyait les gouttes sur mon torse, mon ventre, mes fesses et terminait en séchant très délicatement ma verge et mes bourses.
Le déjeuner pris, je partis avec mon chauffeur au bureau, où je me plongeais dans un travail de bénédictin à examiner les tableaux de production d’huile, café et de caoutchouc. J’étais seul puisque Amina était en route pour les préparatifs de mariage.
Je téléphonais donc à Ninah pour l’avertir que je rentrais à midi !
En arrivant à la maison je vis immédiatement que quelque chose n’allait pas. Ninah semblait souffrir, Je la pris gentiment dans mes bras et la soulevais pour porter son visage à hauteur du mien :
– Dis-moi ma douce, tu as mal ou tu es triste ?
– Pierre, ne t’en fais pas c’est un problème féminin, j’ai souvent des règles douloureuses surtout le premier jour !
– Alors viens ma poulette, je vais te donner un antidouleur et tu vas te coucher !
– Je voudrais rester dans tes bras !
– Oui, viens dans ma chambre…
Je la couchais et lui donnai le calmant. Je restai près d’elle jusqu’à ce que le médicament fasse son effet et lui rendait son sourire.
– Merci Pierre, tu es vraiment gentil ! et elle m’embrassa tendrement.
– Ninah, c’est normal, on vit ensemble et je te soigne comme tu me soignes aussi.
Je passais ma main sur son visage et ses bras et elle finit par s’assoupir. Je restais à la maison pour travailler dans mon bureau. Quelques heures après elle me rejoignit à mon bureau et vint s’asseoir sur mes genoux.
– Pierre, je te remercie vraiment, c’est la première fois que quelqu’un prend soin de moi, pendant mes douleurs ! Tu es un bon « patron » et je n’oublierai jamais ta tendresse !
Et elle éclata en sanglots discrets. Je la laissai se détendre dans mes bras et finalement elle m’embrassa sur la bouche en glissant sa langue entre mes lèvres, dans un baiser tout en douceur. Son baiser m’étonnait, elle qui était toujours impulsive dans ses rapports, voulait juste des câlins sans chercher à m’exciter.
Puis elle sauta sur ses pieds :
– Mais Pierre tu n’as pas mangé ce midi !
– Ce n’est pas grave ! je n’avais pas faim de toute façon !
– Oui mais ce n’est pas une raison pour te négliger.
– Tu vas mieux ?
– Oui Pierre, les douleurs sont passées, ton calmant a fait de l’effet ! Mais tu ne pourras pas venir pendant deux ou trois jours !
– Ninah, c’est le lot de toutes les jeunes femmes !
– Mais je peux toujours te cajoler avec mes mains et ma bouche et tu peux toujours me caresser les seins ! Brigitte m’a dit qu’elle pouvait avoir un orgasme quand tu caressais uniquement ses seins !
– Oui, on peut toujours essayer ce soir ! Bien ma gazelle, tu vas manifestement mieux, je travaille encore un peu à mes rapports, appelle-moi quand le dîner sera prêt !
– Oui « patron » !
– Je ne suis pas ton « patron » !
– Non c’est vrai, Brigitte dit que tu es mon amant !
Et elle disparut dans la cuisine avec un petit rire cristallin…
En fin de journée, elle revint dans le bureau.
– Le dîner est prêt Pierre !
– Merci Ninah et toi ça va ? tu veux un autre calmant ?
– Non, Pierre, ce n’est pas nécessaire, mes douleurs ne durent pas longtemps mais sont violentes au début. Maintenant ça va ! Elle profita de ma position assise pour m’embrasser tendrement et pour pousser ma tête sur ses seins, avec un léger gémissement.
– Je me levais et la pris dans mes bras comme un enfant et la portai jusqu’à la salle à manger.
– Je sais marcher Pierre !
– Bien sûr, mais j’avais envie de te serrer dans mes bras !
Le repas fut délicieux, elle ne mangeait pas grand-chose, mais je sentais son regard amoureux. (Elle est amoureuse de moi, attention de ne pas briser son cœur, Brigitte m’avait déjà prévenu, c’est peut-être à cause de ses jours difficiles)
Après le repas, je me changeais et mis mon Kimono et m’installai dans le salon pour regarder les nouvelles internationales. Je sentis son approche silencieuse (elle se déplaçait toujours pieds nus) et elle vint se blottir dans mes bras sans dire un mot. Elle ne voulait pas gêner mon attention, ce que j’appréciais beaucoup, et toujours silencieuse glissa sa main entre les pans de mon kimono pour mettre sa main très doucement sur mon sexe qui était encore au repos.
Mais mon soldat reconnut sa bienfaitrice et se mit au garde-à-vous, je la sentais sourire, mais elle ne dit rien. J’essayais de garder mon attention concentrée sur les nouvelles, mais c’était peine perdue ! Je lui donnais un baiser sur son front et en réponse elle serrait sa main sur mon bâton…
À la fin du journal, je la pris dans mes bras et la portai sur mon lit. Son corps était encore brûlant et je suggérais qu’elle prenne encore un calmant, ce qu’elle fit.
Je la gardais dans mes bras et elle s’endormit. Je la regardais dormir, elle était encore vraiment une petite fille mignonne quand elle dormait, ses mains sur mon bras et sa joue sur le bras qui était en dessous d’elle. Je finis par m’endormir aussi.
Mais au milieu de la nuit je fus réveillé par des cris et des gémissements, ses bras et ses jambes s’agitaient dans tous les sens. Je comprenais qu’elle avait un cauchemar.
– Ninah, ma gazelle réveille-toi, c’est moi Pierre, n’aie pas peur !
Elle sortit de son sommeil et se cramponnait à mon cou !
– Oh Pierre, tu es là, je rêvais que mon oncle me violait !
– Chut ! Ne bouche pas, lui dis-je en l’embrassant sur la joue, rendors-toi ici tu n’as rien à craindre !
Elle se tournait vers moi et mit son visage contre mon torse.
– Pierre, protège-moi, j’ai peur !
– Ninah, il n’y a personne en dehors de nous deux ! reste dans mes bras.
Je la berçais doucement, j’entendis encore un sanglot ou deux puis elle s’endormit à nouveau.
Jour 24 (semaine 4 – mercredi)
### Ninah ###
Je me réveillais au son du réveil de la montre de Pierre, je savais donc qu’il était six heures. Pierre flottait encore dans l’inconscience, je me souvenais d’avoir troublé son sommeil par mon cauchemar. On avait encore le temps, son chauffeur, Zakpa ne venait qu’à huit heures.
Je caressais sa joue un peu rugueuse et lui mis un baiser tendre sur son front. Je devais en profiter car lorsqu’il était debout je ne pouvais pas l’embrasser sur son front, c’était hors de ma portée vu ma petite taille !
– Bonjour Ninah ! Tu as fait un cauchemar cette nuit !
– Oui, Pierre, c’est toujours le même cauchemar, mais il ne survient que de temps en temps, mais uniquement au moment de mes règles et pas à chaque fois.
Je restais dans ses bras encore en disant :
– Je revis parfois la scène de mon viol, avec des variantes toujours aussi effrayantes. Excuse-moi de t’avoir réveillé, mais c’était rassurant de te savoir près de moi ! Et je ponctuais mon affirmation avec un doux baiser sur sa bouche.
– Pourtant cet évènement date déjà de nombreuses années !
– Oui, mais cela revient de temps en temps !
– Comment te sens-tu ce matin ?
– Très bien Pierre !
– Bon, je vais prendre ma douche !
– Oui moi aussi mais à la boyerie je dois me laver aussi mais sans toi !
– Je te comprends, tu as le temps, ce matin ce sera café, pain et confiture ! pas de chichi.
– Tu ne veux pas des œufs ?
– Non Ninah, prends ton temps !
### Pierre ###
Elle me voyait sortir du lit et ne put se retenir de jeter un regard concupiscent sur mon sexe qui saluait le matin !
Au petit-déjeuner, elle portait une blouse discrète que je n’avais pas encore vue et une jupe sobre mais courte quand même !
On se souriait sans autre commentaire, et lorsque j’entendis l’arrivée de la voiture je lui donnai un bisou et sortis.
- Ninah, ce soir (= cet après-midi) Amina vient travailler à la villa, donc le dîner ce sera pour nous trois !
- Oui Pierre, c’est entendu !
La journée au bureau fut calme.
Amina me regardait avec un grand sourire en disant :
– Je peux te demander une faveur ?
– Je t’écoute ma grande !
– Maman est hypernerveuse, ce n’est pourtant pas le premier grand mariage qu’elle habille des robes de la mariée et de la suite ! Est-ce que c’est parce que c’est le mariage de la petite sœur du DG ? Elle a bouffé une lionne, comme on travaille à la villa ce soir, est-ce que je peux dormir à la villa cette nuit et demain soir aussi ?
– Il n’y a pas de problème, les chambres visiteurs sont toujours prêtes. Pour Ninah cela ne fera pas grande différence à la cuisine.
– Merci Pierre, maman devient de plus en plus irritable, j’espère qu’après ce mariage ce sera un retour à la normale !
Je pensais, que cela m’étonnerait tant qu’elle ne trouvera pas une solution à sa libido ! En ce qui concerne la présence d’Amina, cela ne me dérangeait pas du tout, je n’avais pas l’intention de changer mes habitudes nocturnes. Si Ninah voulait dormir avec moi, aucun problème ! Elle devra juste éviter les câlins en présence d’Amina. Cela calmera peut-être un peu les assauts d’Amina !
On avait une réunion toute la matinée, peu productive. Les syndicats cherchaient à connaître les intentions de la direction qui ne désirait pas dévoiler des plans qu’elle n’avait pas encore définis.
Ce furent des palabres dans le sens péjoratif, tant que l’étude était en cours rien ne serait mis par écrit et aucune décision n’était à l’ordre du jour !
La réunion se terminait par le traditionnel buffet déjeuner sandwiches. Amina n’avait pas faim et moi je ne tenais pas à rester en tête à tête avec certains syndicalistes, ce qui donne toujours le risque d’interpréter certaines paroles.
Nous prenions nos affaires et le chauffeur nous conduisit à la villa.
À notre arrivée, Amina et Ninah se saluèrent en suivant la tradition. Je voyais clairement qu’elles s’appréciaient et je les laissais papoter un peu.
Puis je rappelais Amina à l’ordre pour qu’on travaille nos dossiers. J’allais dans ma chambre pour m’habiller plus relax et Ninah se glissa discrètement à ma suite. Une fois la porte fermée je la pris dans mes bras.
– Comment vas-tu depuis ce matin ? lui demandais-je.
– Bien Pierre, j’ai pris encore un calmant comme tu m’avais suggéré et tout va bien.
Je lui fis une caresse tendre sur sa joue et elle me demanda :
– Quel est ton programme aujourd’hui ?
– Je vais travailler avec Amina dans mon bureau, jusqu’à l’heure du dîner. Puis après le repas on peut regarder un film ensemble. Mais on reste sage ! il ne faut pas choquer Amina !
– Oui « Monsieur ».
– Bien.
– Je pourrai venir dormir avec toi ?
– Oui mais sois discrète !
Elle me donna un bisou et s’éclipsa en silence comme d’habitude. Je la suivis du regard en souriant, elle était impayable !
Le travail avec Amina avançait bien et malgré quelques regards enamourés de sa part, la réunion resta sérieuse jusqu’à l’appel de Ninah pour passer à table.
En mangeant les filles s’échangeaient les derniers potins de l’entreprise et de la ville. Je souriais en les entendant. J’appréciais aussi la discrétion d’Amina qui ne révéla rien de nos réunions. Elle et moi on était prudents pour éviter toutes les rumeurs même vis-à-vis de Ninah. On ne sait jamais une information confidentielle pouvait toujours être transmise sans intention de nuire.
Puis arriva le sujet d’actualité : le mariage de la petite sœur du DG. Les dernières nouvelles, comme Amina avait effectué quelques missions préparatoires, elle nous décrivit en détail les préparatifs. Ninah révélait également que le lendemain, elle irait travailler quelques heures avec la domesticité et les temporaires au domicile du DG pour la préparation comme prévu.
La maison du DG était à quelques minutes à pied et elle annonça que demain elle partirait après avoir préparé notre petit-déjeuner, mais sans attendre notre lever.
Après le repas, pendant que Ninah débarrassait et rangeait, Amina plongea dans ma collection de DVD pour choisir un film.
Son choix se fit sur « Lawrence d’Arabie », je connaissais le film par cœur mais les filles furent enthousiastes pour le visionner.
On s’installa donc dans le salon chacune dans un fauteuil, j’étais soulagé qu’aucune des deux ne s’était glissée près de moi. Pendant le film je ne cessais de regarder les filles qui regardaient avec beaucoup d’attention l’écran.
À la fin du film, Amina me donnait la bise du bonsoir sur la joue et embrassa Ninah. Celle-ci traînait intentionnellement un peu pour ranger le salon jusqu’à ce qu’Amina rejoigne sa chambre.
Ninah se glissa à ma suite dans ma chambre. Une fois la porte fermée, elle sautait dans mes bras et encerclait mon corps avec ses jambes. Je commençais à me faire à sa façon de m’enlacer, sa souplesse m’étonnait encore. Elle plongea sa bouche sur mes lèvres dans un long baiser sensuel qui fit réagir mon épée qui ne s’était pas manifesté durant toute la journée. Ninah sentit mon « serpent » contre son corps et me murmurait :
– Pierre aujourd’hui et demain c’est tabou mais je vais te cajoler comme Brigitte me l’a appris ! Et puis je dormirai dans tes bras. J’ai pensé à toi toute la journée !
– Viens petite vicieuse !
– Oui et j’ai déjà préparé ma nuisette dans tes draps.
– Tu penses à tout ! Tu savais déjà où tu dormirais cette nuit ?
– Oui, Pierre !
Je sentis qu’elle allait ajouter quelque chose mais se souvint sans doute de l’expression « du sexe mais pas de sentiment ». Elle fila dans la salle de bains et ressortit quelques minutes plus tard drapée de son cadeau ! Dieu, elle était de plus en plus excitante. Elle fit quelques pas de la danse nuptiale encore fraîchement dans ma mémoire puis grimpa dans le lit avec un geste d’invite.
Je me déshabillai et me couchai nu comme d’habitude. La brigande vint se couler contre mon corps pour réveiller le serpent qui s’était assoupi selon ses dires. Je caressais ses seins mais je sentais qu’elle n’était pas dans une grande forme. Tendrement elle coulissait sa main sur ma bite jusqu’au moment où elle sentait que mon éjaculation était proche. Elle me prit dans sa bouche et me fit des caresses avec sa langue, je préférais de loin ce type de fellation à la manière brutale d’enfoncer le sexe au fond de la gorge. Je ne trouvais pas beaucoup de plaisir à mettre la partenaire à la limite de gerber. Ninah en quelques jours me faisait autant de bien que Brigitte, si je fermais les yeux je ne saurais presque pas distinguer. La grande différence (les yeux fermés bien sûr) était le grain de sa peau, qui était beaucoup plus doux alors que Brigitte s’enduisait de crèmes pour garder son corps au top. Et puis, l’odeur corporelle était totalement différente, Brigitte sentait bon comme une Européenne avec son déodorant et ses eaux de parfum. Ninah, elle sentait le lait de coco et une senteur de fleur sauvage qu’il faudra que je lui demande. Elle était très soigneuse de son corps qui ne sentait pas la brousse comme certains Africains. Elle se lavait une ou deux fois par jour et j’adorais la sentir quand elle se lovait tout contre moi dans le lit. Elle avait toujours eu une hygiène intime surprenante que même Brigitte avait constatée lors de leur premier rapport intime.
Ninah continuait ses caresses buccales en caressant mes bourses et même si la fellation était douce et tendre j’éjaculais puissamment. Par délicatesse je l’avertissais lorsque je sentais la montée du sperme, mais elle y avait pris goût de me « boire ».
Je sentais qu’elle voulait plus de sexe mais qu’elle était un peu honteuse de son état, il faudra que j’en parle avec Brigitte qui lui donnera des conseils à ce propos.
J’avais déjà eu plusieurs fois Brigitte dans mon lit lors de ses menstruations (rares car elle prenait la pilule) et cela nous avait jamais empêchés de jouir ensemble !
Je serrais Ninah tout contre moi, elle ronronnait de plaisir comme une chatte alors que je caressais ses seins et elle s’endormit.
### Amina ###
En entrant dans la chambre, j’avais envie d’une douche, je me déshabillais et passai dans la salle de bains attenante. La villa de Pierre était quand même le grand luxe ! Trois chambres avec leur salle de bains ! Il est vrai qu’à la maison on avait que deux chambres mais également avec une douche attenante.
Je me détendis en laissant couler l’eau tiède sur mon corps, en passant mes mains pour me savonner légèrement je sentis mes tétons se dresser, je voulais que Pierre me lave et me caresse !
Et si je tentais le coup de la nuit d’orage ? Si je me glissais dans son lit, je pourrais caresser son sexe et il pourrait me faire l’amour ! Des images érotiques de nous deux ensemble traversaient mon esprit et me chauffaient ! En sortant de la douche drapée du grand essuie je sortis sur la pointe des pieds de la chambre et j’ouvris doucement la porte de la chambre de Pierre. Heureusement toutes les portes étaient très silencieuses dans la villa !
La chambre de Pierre était éclairée par une petite veilleuse, mais tout en voyant le grand corps blanc de Pierre, je découvris dans ses bras un corps noir ! Je ne pouvais pas voir le visage de la fille mais je devinais à sa morphologie que c’était Ninah ! Je ne bougeais pas tellement j’étais stupéfaite ! J’étais déçue et un peu jalouse ! Par quel subterfuge Ninah avait-elle réussi à se faire une place dans le lit, alors que pendant la journée je n’avais vu aucun signe avant-coureur de leur relation ! Je n’avais pas vu un regard complice, ni une caresse. Ninah toujours si spontanée n’avait rien montré de sa relation avec Pierre. Depuis quand ? Avaient-ils fait l’amour ou c’était-elle glissée dans son lit pour de la tendresse ? Définitivement j’étais étonnée de Pierre et j’enviais Ninah qui pouvait coucher avec lui en toute discrétion.
L’étape de la boyerie à la chambre et au lit du maître avait été très courte !
NDA : bon, je sais que certaines lectrices sont déçues de voir Ninah dans les bras de Pierre alors qu’elles y voyaient déjà Amina ! Mais rien n’est perdu ! Pierre est dans un triangle inextricable : Lysa, Amina et Ninah sans oublier Brigitte !
Ah, j’oubliais que dans mes cartons j’ai encore deux hôtesses de l’air qui n’ont pas encore fait escale à Kinshasa !
Je vous souhaite une bonne semaine !
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