Chapitre 28 L’entente cordiale !- duel d’amour.
Jour 24 (semaine 4 – mercredi)
### Pierre ###
Ce matin en me réveillant, plus tôt que d’habitude, je sentis Ninah dans mes bras mais ce n’était pas comme d’habitude. Elle s’était retournée dans son sommeil et me faisait face ! Ses deux bras autour de mon cou et son ventre contre mon soldat qui était de garde !
Bien que je ne bougeais pas, Ninah ouvrit ses yeux et me souriait ! Comment faisait-elle pour être toujours si souriante ? Elle était le bonheur personnifié !
– Bonjour Pierre, j’ai bien dormi dans tes bras !
– Bonjour ma gazelle, tu n’as pas fait de cauchemar cette nuit ?
– Non, je n’ai eu que des images heureuses de toi me serrant dans tes bras !
– Tant mieux ! Tu as encore mal ?
– Non ça va, je pourrai aller travailler chez le DG ce matin.
– J’ai eu l’impression que la porte de la chambre s’est ouverte cette nuit, es-tu sorti de la chambre ?
– Non, je n’ai pas quitté ton lit !
– Alors c’est Amina, dis-je
– Ce n’est pas grave, alors on ne devra plus se cacher si elle sait que je suis à toi !!dit-elle.
– On verra, si elle dit quelque chose ce matin !
– Je vais préparer le petit-déjeuner et je file ! me disait-elle en m’embrassant goulûment.
Je la serrais tendrement dans mes bras avant de la laisser partir
– Je serais de retour pour votre déjeuner, qui sera du réchauffé ce midi !
– Pas de problème, si tu as encore mal, tu reviens en t’excusant auprès de madame, elle comprendra !
– Non Pierre, c’est comme d’habitude, je n’ai des douleurs que le premier jour. Encore un petit bisou et je pars ! À toute à l’heure.
Je la voyais filer, j’avais un drôle de sentiment vis-à-vis d’elle, elle aurait pu être ma fille, c’est comme si notre relation avait un peu de piment d’inceste ! J’effaçais cette pensée rapidement. Pierre, elle t’a envoûté ! Je riais en moi-même, je devrais contrôler s’il n’y a pas de grigri en dessous du matelas !
Je me rasais et pris ma douche ! Un polo et un short anglais suffiront puisqu’on reste à la villa !
Je rejoignis la salle à manger où le petit-déjeuner était servi, le café dans le thermos. Puis j’entendis du mouvement dans la chambre d’Amina, elle était matinale pour aujourd’hui !
J’eus un choc lorsque je la vis arriver ! Elle était vêtue seulement de sa nuisette qui ne cachait rien ! La certitude qu’elle était venue dans ma chambre cette nuit se confirmait sans paroles.
Elle vint vers moi, mais sa salutation ce matin était du véritable « rentre-dedans », elle se collait à moi et me fit un baiser appuyé, que j’avais pu éviter sur ma bouche en tournant ma tête légèrement au dernier moment !
– Bonjour Pierre, tu as bien dormi ?
– Oui merci et toi ?
– Non, je ne suis pas habitué à la climatisation et je me suis réveillée plusieurs fois.
– Il fallait l’éteindre ! Penses-y ce soir avant de te coucher !
– …
– Je fais pareil, la chambre reste fraîche toute la nuit si la climatisation a fonctionné durant le jour !
– Tu n’as pas trop chaud la nuit ?
(Oui, elle m’a vu au lit avec Ninah, autant percer l’abcès !)
– Non Amina, la présence de Ninah, ne me dérangeait pas !
– …
– Oui, Ninah était souffrante et elle est venue chercher du réconfort !
– …
– Mange, ce petit-déjeuner est déjà servi ! tu prends du thé ou du café ?
– Je vois que le café est à table, je vais me servir, où est Ninah ?
– Elle est partie chez le DG, ce matin elle va donner un coup de main. Nous pourrons travailler tranquille !
– D’accord !
Je me demandais si je devais lui faire la remarque de s’habiller ou pas ?
Mais la réponse vint tout seul.
– Oui, je ne serai pas longue à me préparer.
(Ouf ! autant pour moi !)
Après le repas elle me rejoignit dans le bureau habillée d’un top jaune avec un décolleté très profond ! On voyait très distinctement l’arrondi de ses seins dans l’échancrure !
La matinée s’annonçait chaude !
Effectivement, Amina fit tout ce qui était possible pour me frôler, se pencher pour montrer encore plus de sa poitrine, me toucher le bras, bref, elle se serait bien assise sur mes genoux si elle osait ! Elle osa quand même déposer longuement sa main sur ma cuisse. Je la laissais faire sans réagir…
Mais ma froideur apparente, permit quand même d’avancer dans notre travail ! Elle surveillait mon entrejambe comme le lait sur le feu, mais je parvins à rester concentré sur le travail et mon épée ne me trahissait pas !
A midi Ninah revint toujours souriante pour annoncer que le repas était servi !
À table ce ne fut que des babillages sur la préparation du mariage, Ninah informa aussi que ce soir (= cet après-midi) il y avait la répétition des demoiselles d’honneur.
Amina confirma que sa maman avait téléphoné pour demander sa présence pour un dernier essayage !
Après le repas Amina quittait la maison en mettant une tenue moins provocante pour aller chez le DG et Ninah profitait de l’occasion pour venir me câliner.
– Comment vas-tu ? demandais-je
– En forme, tout va bien ! Madame était très gentille, elle m’a payée pour mon travail et a confirmé que j’étais invitée à la fête !
– C’est très bien mais tu devras être sage et discrète. Je te confirme qu’Amina est bien rentrée dans ma chambre cette nuit et nous a vus ensemble. J’ai expliqué que tu étais souffrante et que tu étais venu chercher du réconfort. Je ne me rappelle pas si je t’ai raconté que lors de la mission elle était venue dans mon lit pendant l’orage prétextant qu’elle avait peur !
– Non, tu ne l’as pas encore raconté ! Et ensuite ?
– Il ne s’est rien passé ! Même si j’étais tenté !
– Tu veux coucher avec elle ?
– Non Ninah, elle est mon employée !
– Et moi aussi je suis ton employée !
– Oui ma gazelle, tu marques un point ! mais ce n’est pas pareil. Dans l’entreprise, la rumeur circule que j’ai couché avec elle et le DG nous a prévenus !
– Tandis que pour moi, tout le mode s’en fout si je viens dans ton lit comme une ménagère !
– Sans doute Ninah, mais tu sais que je te respecte !
– Oui Pierre, j’apprécie beaucoup ! Ne t’en fais pas, ce qui se passe dans les murs de la villa ne regarde personne. Amina ne parlera pas !
– Je le pense aussi.
– Elle m’en parlera sûrement, mais je ne ferai pas de commentaire à ce sujet, même si elle pense que je fais la pute.
– Ninah, je ne te permets pas de penser cela ! Explique-lui que « c’est du sexe…
– … Et pas de sentiments », je sais ! C’est pour te rendre service, car tu es célibataire mais tu as des besoins comme tous les hommes !
– C’est ça, reste son amie !
– Oui, je sais ce que je devrai faire ! On s’est déjà caressé mais tu es rentré trop vite, on n’a pas pu conclure !
– C’est vrai ?
– Oui, elle est très belle Pierre, tu devrais la mettre dans ton lit !
– Ninah, elle doit rester vierge pour son futur mari !
– Et si tu l’épouses ? Je serai la nounou de vos enfants et tu me prendras comme « deuxième bureau » !
– Ah, c’est une bonne idée, tu ne perds pas une occasion !
– Oui, Pierre, je veux rester près de toi !
– J’y penserai si cela se produit, mais pour le moment il n’est pas question de faire ce film !
– D’accord, je vais te laisser travailler ! Tu m’appelles si tu as besoin de quelque chose ! dit elle en m’embrassant !
Lorsqu’elle eut quitté mon bureau, je restais pensif. Je n’avais pas vu aussi loin ! Pourquoi pas ! Je devrais quand même un jour ou l’autre me ranger et me marier. Mais je ne suis pas pressé, je tomberai dans le même travers que tant d’Européens en Afrique ? Ou bien je rentre au pays et épouse une gentille femme blanche qui veillera sur ma vieillesse ?
J’ai assez d’argent pour prendre ma retraite !
Ce fut Amina en rentrant toute joyeuse qui me tira de mes pensées. Et on se remit au travail.
En fin de journée Amina fatiguée quitta mon bureau en disant :
– Je vais en cuisine aider Ninah
– D’accord, …
J’étais un peu étonné de cette initiative, mais je supposais qu’elles allaient s’expliquer sur « l’incident » de cette nuit. Pourvu qu’elles restent amies ! Je ne voudrais pas être la source d’un crêpage de chignon !
### Amina ###
J’en avais marre de contrôler les tableaux de chiffres pour Pierre et donc je partis en cuisine pour sonder Ninah et parler franchement avec elle !
– Bonsoir Ninah, pas trop fatiguée ? tu as une petite figure aujourd’hui !
– Oui hier j’ai eu terriblement mal au ventre à cause de mes règles. Mais Monsieur m’a donné quelques calmants qui ont fait leur effet. Maintenant ça va mieux !
– Pierre m’a dit que tu étais dans son lit cette nuit et qu’il t’a réconforté ?
– Oui Amina, Monsieur a été vraiment gentil, il m’a consolé d’autant plus que pendant mes règles j’ai toujours ce cauchemar de mon viol qui revient ! Chaque fois que j’ai ma « période rouge » j’ai cet affreux cauchemar qui revient, je revis chaque fois l’horreur de mon viol. Tu comprends mon aversion pour les hommes.
– Oh mon Dieu, je comprends maintenant pourquoi tu étais dans son lit. Mais Pierre ne te fait pas peur ?
– Non ! Crois-moi, Amina cet homme est la bonté même ! Il m’a protégé comme un grand frère !
– Il ne t’a pas touché ?
– Pas intentionnellement en tout cas, il m’a pris avec tendresse dans ces bras, tu sais ce n’est pas le moment dans mon état !
– Oui, tu es tabou pendant tes règles…
– Je te remercie en tout cas d’avoir intercédé en ma faveur pour que je puisse habiter dans la boyerie ! C’est la première fois que quelqu’un me console.
– Et ta tante ne t’a jamais aidée ?
– Non, j’étais sa bonne, elle m’a toujours regardé de très haut. Je n’étais rien qu’une charge et des ennuis pour elle.
– J’ai entendu que tu viens aussi au mariage !
– Oui Madame m’a invité avec le personnel de sa maison.
– Tu sais ce que tu vas mettre ?
– J’ai une robe que je garde pour les très grandes occasions, elle a été offerte par ma tante l’an dernier. Je ne l’ai mise qu’une seule fois, je vais te la montrer !
Elle disparut quelques instants dans la boyerie et revint avec un joli boubou, qui venait très certainement de l’atelier de maman !
– Mets-la pour voir !
– Oh elle te va très bien, attends, je prends une aiguille et du fil pour faire une retouche à la taille, car ta tante était un peu plus grosse ou c’est toi qui as maigri ?
– C’est moi qui aie maigri, j’étais plus grosse avant ma maladie !
– Voilà, comme ça ta taille est corrigée ; tu as été longtemps malade ?
– Non, mais quand même quelques mois, c’était après le départ de l’ancien DG, j’avais très mal au ventre, j’étais en chômage partiel mais le médecin de l’entreprise m’a juste donné quelques pilules. Vu mon statut de domestique, il a sans doute trouvé que je n’en valais pas la peine de consacrer du temps à ma santé. Mais depuis lors tout va bien. Monsieur m’a dit qu’il me conduira à l’occasion chez le nouveau médecin de l’entreprise.
– Oui, il est très bien, j’ai été chez lui en consultation, il a étudié en France !
– Ah, tant mieux. Merci pour la retouche, c’est ta maman qui t’a appris cela ?
– Oui depuis toute petite je jouais dans son atelier, j’ai beaucoup appris en jouant à la couture. Il m’arrive encore de donner un coup de main à l’atelier.
– Merci Amina !
Sur ces entrefaites, Pierre entra dans la cuisine, il nous regardait d’un air inquiet :
– Alors qu’est-ce qu’on mange ce soir ?
– Je n’ai encore rien préparé Monsieur, on parlait chiffons !
– Ce n’est pas grave ! on a tout le temps.
Pierre avait le regard très tendre en regardant Ninah ; il ne m’avait jamais regardé comme ça ; il était toujours souriant avec moi, mais ici, c’était particulier.
Le connaissant déjà un peu, il devait être inquiet pour la santé de Ninah.
– Amina, puisque tu perturbes le service, sers-moi une bière dit il en riant !
– Voilà « patron » dis-je sur le même ton en faisant un clin d’œil à Ninah.
Pierre avait noté mon geste et partit rassuré vers le living. Je le rejoignis quelques instants plus tard avec sa bière.
- Comment va Ninah ? demanda-t-il.
- Ne t’inquiète pas Pierre, elle était contente d’avoir pu dormir dans tes bras ! dis-je (même si mon cœur était un peu pincé ; envie ? pas de jalousie en tout cas !)
- Oui, je la prendrai encore avec moi ce soir, son cauchemar était terrible !
- Elle m’a raconté, c’est affreux.
- Oui, il y a vraiment des monstres sur terre ! dit-il. Merci pour la bière, viens t’asseoir à côté de moi. On ne doit pas toujours être formel ! On va faire comme hier, Amina choisis un film, on le regardera après le dîner !
### Pierre ###
Après le repas, je m’installai dans le grand canapé et invitai Amina à s’asseoir à côté de moi, Ninah arrivait peu après et vint se mettre à ma gauche et elle se blottit dans mes bras. Amina introduisit le DVD dans le lecteur et annonça « Ben Hur » !
Puis voyant comment Ninah s’était placée, fit pareil de l’autre côté. Je l’accueillis sans commentaire :
– Comme ça pas de jalouse ! Ben Hur est un de mes favoris ajoutai-je, surtout la course de chars !
Évidemment, tous les films que je trimbalais avec moi d’une mission à l’autre, je les connaissais par cœur ! mais ils faisaient tous partie des grands classiques du cinéma, indémodables !
– Amina me faisait un grand sourire, enfin elle pouvait profiter de mon épaule sans gêne. Ninah de l’autre côté s’était coulée tout contre moi, je sentais son sein contre mes côtes. Quelle sensation ! Elles se regardaient en se souriant, je dirais complices et contentes de reposer leurs têtes et leurs corps contre le mien.
Je restais concentré sur le film, pour éviter de penser aux deux filles que je tenais dans mes bras. Vers le milieu du film avant la course, je sentis une pression sur mon côté gauche, Ninah s’était endormie !
Je ne bougeais pas et à la fin du film, je la pris dans mes bras et la portai dans ma chambre sans la réveiller sous le regard attendri d’Amina. Je déposai la boyesse sur mon lit et revins pour dire bonsoir à Amina.
À ma grande surprise, elle m’embrassait sur ma bouche en tenant ma tête et introduisit sa langue entre mes lèvres ! Je ne voulais pas et résistais pour la forme. Mais elle força le passage et me fit un roulage de pelle d’anthologie ! Puis hors d’haleine elle me demanda l’innommable :
– Pierre, embrasse-moi encore, j’en ai envie ! la vue de Ninah dans tes bras me fait trembler de désir !
– Amina, je comprends, mais je ne peux pas ! Tu travailles avec moi, je dois garder mes distances !
– Je m’en fous, Pierre, personne ne peut nous voir !
Elle ouvrit ma chemise de quelques boutons et glissa sa main sur mon torse, je la repoussais dans le divan et m’assis à côté d’elle. Elle reprit son baiser qui cette fois ne laissait pas mon soldat dans l’indifférence. Elle vit mon érection et caressait ma bosse.
Je devais faire ou dire quelque chose avant le point de non-retour, avant l’irréparable !
– Amina, es-tu encore vierge ?
– Oui Pierre, mais fais-moi l’amour !
– Amina, non ! Tu dois rester intacte pour ton futur mari ! C’est un point de non-retour, tu le regretteras toujours et aucun homme ne voudra être « le second » à ton mariage !
Je secouais ses épaules dans le but de la raisonner ! mais cela ne suffisait pas ! Je devais donc passer à un autre registre de discussion !
– Alors je te renvoie au département juridique ! Au moins comme cela, on ne dira pas que ta promotion était liée au sexe.
– Non Pierre, tu es dégueulasse, dit-elle en tambourinant de ses deux poings mon torse !
Nous étions tous les deux fermes sur notre position et toute cette discussion se faisait en murmurant, la porte de ma chambre était ouverte et ni elle ni moi, nous voulions réveiller Ninah.
On se défiait du regard, elle mit son front contre le mien en soupirant.
– Pierre, fais quelque chose, je suis toute brûlante de désir ! et elle prit ma main pour la presser sur son intimité… - Caresse-moi !
Elle ouvrit sa blouse brutalement et me montra ses seins dont les aréoles étaient gonflées, ses tétons avaient pris des dimensions anormales ! Je n’avais encore jamais vu des tétons aussi pointus ! Je n’osais pas, je ne voulais pas les toucher ! Mais Amina prit ma tête et la pressa contre ses seins.
Je rendis les armes à court d’arguments, je plaçais ma bouche sur un sein en aspirant son mamelon. À ma surprise ce contact déclenchait un orgasme assez conséquent. Tout son corps vibrait longuement Elle ferma les yeux effrayée de la réaction de son corps. Je n’osais plus bouger, malgré qu’elle ait saisi ma verge à travers le tissu de mon pantalon.
Je la repoussais lorsqu’elle rouvrit les yeux tout embués de larmes.
– Pierre, qu’est-ce que tu m’as fait !
– C’est tout à fait naturel, c’est un orgasme dû à la tension sexuelle de ton corps, j’en suis surpris moi-même !
– C’était délicieux, c’est ça l’amour ?
– Non ce n’est que le résultat de ton désir et des quelques caresses sur tes seins !
– Donne-moi encore ces caresses. Pierre je t’en supplie !
– Ta mère va me tuer !
– Tu es amoureux de ma mère ? J’ai vu qu’elle frottait son corps contre le tien à plusieurs reprises !
Je n’osais plus bouger ni rien dire, ses seins vibraient encore ! Ses tétons étaient toujours tendus à l’extrême. Je tenais toujours ses épaules mais sa blouse avait glissé et elle était quasi torse nu devant moi et elle tenait toujours ma hampe sous le tissu de mon pantalon.
Je remis ma tête contre son front tout en sueur, elle replongea sur ma bouche et me fit une bataille de langues insoupçonnée !
Pendant ce temps elle défit mon pantalon pour extraire ma verge ! Comme elle n’avait aucune expérience du sexe de l’homme, elle tenait ma verge mais ne savait pas quoi faire. Je décidais de ne pas l’aider dans son exploration.
– Tu n’as pas répondu à ma question ! Pourquoi ma mère va te tuer ? Qu’est-ce qu’il y a entre toi et ma mère ?
– Rien, elle cherche peut-être de la tendresse depuis le décès de ton père !
– Elle n’a pas le droit de rechercher la tendresse avec toi, tu es à moi !!!
– Amina ! pour la dernière fois, lâche-moi !
J’étais abasourdi, j’hésitais entre la gifler pour la faire revenir à la réalité et céder à sa demande de sexe. Comme je n’avais jamais frappé une femme, j’écartais cette alternative !
– Amina, je t’en prie ! Arrête-toi, je t’aime bien, mais tu dépasses les bornes. Rentre dans ta chambre !
– Non ! Calme mon désir pour toi, je deviens folle !
– Amina, je ne veux pas te déflorer, c’est contraire à mes principes ! Pense à ton avenir, aucun homme ne voudra de toi si tu n’es plus vierge !
– Je m’en fous, ce ne sera pas marqué sur ma figure !
– Non mais lors de ta nuit de noces, il te répudiera, s’il constate qu’il n’est pas le premier !
– Non Pierre, tu ne comprends pas ce que je te dis ! Tu seras le premier et le seul !
– Amina, non je ne veux pas me marier avec toi !
– Tu veux ma mère ? ou Ninah ?
Je ne m’en sortais pas, cela faisait plus d’une heure qu’elle me faisait face, la vision de ses seins, ses tétons érigés, sa pression sur ma verge, cela devenait insupportable !
Je me levais et la soulevais, elle pesait peu, comme Ninah aussi légère. J’ouvris la porte de la chambre qu’elle occupait et la couchait sur son lit.
Durant le portage, elle avait lâché mon sexe et mis ses bras autour de mon cou, mais ne me décrochait pas lorsqu’elle sentit le matelas dans son dos !
– Reste avec moi ! murmurât-elle, elle prit à nouveau ma bouche, puis mon torse.
Je la stoppais dans sa descente, je ne voulais pas sentir sa bouche plus bas sur mon corps.
Je pris sa tête entre mes mains :
– Amina, écoute moi je ne le dirais qu’une seule fois : « JE T’AIME ! »
Mes paroles percutaient illico dans son cerveau :
– J’ai bien entendu ?
– Oui, mais tu ne me forceras pas la main ! Je ne t’épouserai pas !
– Je resterai avec toi-même si on n’est pas mariés !
– Amina, J’ai énormément de choses à régler avant de faire quoi que ce soit avec toi. Je te respecte de trop ! Reste simplement dans mes bras, dis-je en l’embrassant sur le front.
Nous restions calmement sur le lit, je restais habillé, Amina laissa ses habits tels que, sa poitrine toujours découverte. Je pris ses mains contre mon torse, je l’embrassais encore quelques fois sur son front et ses joues, jusqu’à ce qu’elle se calme.
J’entendis des sanglots discrets :
– Non Amina, ne pleure pas ! on trouvera une solution ! On en discutera calmement demain !
– D’accord, mais reste avec moi !
– Bonne nuit Amina ! Dors maintenant.
NDA : j’ai coupé le chapitre, mais ce duel est loin d’être terminé ! C’est chaud, que va faire Pierre maintenant ?
La relation Amina/Pierre vient d’évoluer brutalement, j’entends déjà les cris de joie des suffragettes d’Amina qui voient enfin que les sentiments de Pierre pour sa collaboratrice se dévoilent !
Est-ce que Pierre va pouvoir résister ? Il est clair qu’il ne veut pas l’épouser. Mais tout est encore possible !
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