Chapitre 30 - Préparation du mariage – derniers essais des robes
Jour 25 (semaine 4 – jeudi) suite
### Amina ###
Travailler après cette sieste très spéciale, ne fut pas simple ! mes chiffres étaient perturbés par le film qui tournait dans ma tête ! Jamais je n’avais imaginé terminer ainsi dans le lit de Pierre ! Ninah et Pierre avaient sans doute une relation depuis quelques jours et leur tendresse mutuelle m’avait surprise, mais je n’aurais jamais imaginé que j’allais compléter leur rapport d’amour !
Je comprenais l’attitude de Pierre à mon égard, tant que je ne serais pas mariée pas de coït ! Je ne connaîtrai pas la sensation de sentir une verge dans mon corps. Je jalousais Ninah, qui n’étant plus vierge pouvait profiter pleinement de l’amour de Pierre. Je savais que ma jalousie était maladroite car pour avoir ce plaisir aujourd’hui elle avait été déflorée dans la violence et l’horreur. De plus Ninah m’avait fait connaître le plaisir du sexe par ses caresses et surtout celles de Pierre qui m’avait fait jouir, sensation nouvelle mais incomplète.
J’étais toujours convaincue que je parviendrai à réaliser mon désir le plus grand de vivre avec Pierre. Maman ne voudra jamais que cela ne se fasse pas sans un mariage aussi beau que celui de samedi, quelle joie elle aurait à marier sa fille mais avec un blanc ?? Cela serait sans doute difficile de la convaincre. Maman aimait bien la compagnie de Pierre, je trouvais son attitude envers lui un peu bizarre ! Elle recherchait son contact et sa réaction l’autre jour où elle pleurait au souvenir de Papa me laissait songeuse. Il serait normal qu’à son âge elle ait envie de sexe ! Je me voyais encore admirer les câlins et caresses que mes parents se prodiguaient même en ma présence (sans dépasser la décence).
Je venais de voir que Pierre était un bon amant, de plus il aimait faire l’amour avec une femme noire ! Je ne pouvais m’imaginer maman dans les bras de Pierre pour assouvir sa libido ! Je supprimais cette image de ma tête. Mais je gardais quand même un doute et si maman voulait du sexe avec Pierre ?!
Restait Ninah, j’étais convaincue qu’à choisir entre elle et moi, Pierre me choisirait. Ninah était gentille mais en le prenant froidement elle n’était que sa servante qui avait profité de la solitude de Pierre pour devenir « sa ménagère ». Elle n’était pas la première à mettre le grappin sur son maître qu’il soit blanc ou noir. Elle m’avait convaincue avec le récit de son viol en disant qu’elle avait peur et n’aimait pas les hommes, mais maintenant je constatais que ce sentiment ne valait pas pour Pierre ! Son regard en privé n’était pas indifférent mais enamouré et elle savait satisfaire « les besoins de la vie de célibat » de Pierre !
Resterait-elle si je voulais épouser Pierre ? Serais-je disposé comme dans la religion musulmane à accepter une co-épouse ? Je fus interrompue dans mes réflexions par Pierre qui me regardait :
– Amina tu rêves ! tu n’as pas entendu ma question ? je te demandais les statistiques de production du caoutchouc !
– Pardon Pierre ! les voilà !
– A quoi pensais-tu ?
– A toi ! je lui répondis et c’était la vérité !
– Bon, dans ce cas cela ne sert à rien de rêvasser devant ton ordinateur ! Arrête, va voir ce que Ninah nous prépare de bon pour ce soir, je termine aussi et je vous rejoins !
### Pierre ###
Quelques minutes plus tard j’arrivais dans la cuisine, mais je n’entendais pas le caquetage habituel des deux femmes. Je restais sur place devant le spectacle : les deux femmes s’embrassaient poitrines nues sans se soucier de l’environnement ! Je raclais ma gorge, incapable de prononcer le moindre mot !
Amina se retourna rougissante et honteuse ! Je souriais car je trouvais le spectacle tout à fait charmant et mon soldat aussi !
– C’est de ta faute Pierre ! Je ne suis pas calmée ! dit Amina.
(Dieu ! Était-elle aussi insatisfaite sexuellement que sa mère ? Cela expliquerait beaucoup ! telle mère, telle fille !)
Je m’approchais et les pris toutes deux dans mes bras, je jetais un coup d’œil vers la gazinière pour vérifier que rien ne cuisait et je les ramenais dans le salon sans leur laisser l’opportunité de changer leur tenue !
– Amina, tu n’es pas calmée et toi Ninah ?
– C’est la faute d’Amina !
– Et qu’est ce qu’Amina a fait ? demandais-je en riant (car je devinais la réponse)
– Elle m’a embrassée et mis la main sur mon minou ! murmurait Ninah me regardant droit dans les yeux.
– C’est tout ?
– Oui répondit-elle un peu honteuse.
– Qui est la plus excitée ?
– Moi ! répondirent-elles d’une seule voix.
– Il n’y a pas mille manières de vous satisfaire ensemble ! Ninah va me prendre quelques préservatifs dans l’armoire.
En quelques pas elle revint, pendant que je me mis sur le dos. Ninah déchira le blister et déroula le condom sur ma verge assistée par Amina. Je demandais à Amina de se mettre à califourchon sur ma tête, d’enfourcher ma bouche en regardant vers Ninah, qui s’empalait sur ma lance dans un cri.
Amina devait sentir ma langue pénétrer son vagin car elle eut un long gémissement. Sa cyprine coulait abondamment que j’avalais goulument en cherchant son bijou caché entre ses lèvres intimes. Pendant que je la caressais, elle commença à bouger son bassin pour mieux profiter de ma caresse ! (elle apprenait vite !)
Bientôt je n’entendis plus que des gémissements de femelles en chaleur, je sentais les muscles pelviens de Ninah serrer mon soldat qui n’était pas loin de rendre les armes !
C’était beaucoup trop bon ! Ninah me procurait un massage intime que je n’avais jamais senti chez elle ! J’explosais et mon cri devait résonner dans l’intimité d’Amina qui se courba sous les vibrations de son orgasme ! Finalement Ninah eut un gros sanglot en criant mon nom, son vagin serré pulsait de longues minutes obligeant mon soldat à cracher une deuxième salve !
Amina se levait et m’embrassa goulûment récoltant ainsi le goût de sa cyprine que j’avais encore en bouche ! Elle semblait en apprécier le goût et prolongea le baiser en explorant tous les coins de ma bouche pour recueillir les dernières gouttes de son jus. Ninah se levait lentement, épuisée, mais eut quand même la force de reprendre la protection pour l’évacuer. Mais Amina vive sur la balle pris ma verge dans sa bouche sans aucune retenue et aspirait tout le sperme encore collé à ma lance. Mon soldat se redressait dans cette bouche inconnue et fit sursauter la suceuse lorsque ma lance touchait le fond de sa bouche, mais elle tint fermement mon membre qui connut les dernières vibrations et j’évacuais encore quelques gouttes de sperme au grand plaisir de la novice !
Ninah revint et constatait que ma lance était encore dans la bouche de son amie ! Elle demanda :
– Est-il encore dur ?
Amina opinait de la tête.
– Fait bouger ta bouche comme si c’était ta main en serrant les lèvres sur le gland !
Ma verge encore sensible repris encore plus de vigueur et vibra dans un dernier orgasme douloureux mais faute de carburant, j’éjaculais quasi à sec.
Je suppliais les filles de stopper en disant :
– Vous êtes deux salopes, comme vicieuses je n’ai jamais connu cela ! J’espère que vous êtes calmées maintenant car moi je demande une trêve au moins jusque demain matin.
– On peut quand même dormir avec toi ? demanda Amina en riant.
– Oui mais la première qui me touche la verge file dans son lit et si c’est les deux je dormirai seul, Amina dans sa chambre et Ninah dans la boyerie ! Pas question de faire la fête ensemble !
Les deux filles riaient de bon cœur et prirent ma main pour me mettre au lit !
Quelque minutes plus tard toujours les seins dénudés elles revinrent avec un plateau avec le repas du soir et un verre de vin rouge.
Je me souvins plus de la suite après avoir mangé, sauf que je sentis deux corps se blottir dans mes bras !
Jour 26 (semaine 4 – Vendredi) matin
Une petite main passai sur mon visage et me réveilla, je vis que j’étais dans mon lit avec mes deux compagnes de la nuit. Mon sommeil avait été troublé de plusieurs cauchemars dont je ne me souvenais que de quelques fragments. Je voyais encore Lysa la figure en larmes, Ninah dans un lit blanc d’hôpital, Amina qui me fuyait, je ne voyais que son dos, mais elle courrait difficilement. Je ne parvenais pas à lier ces fragments.
Ninah me regardait soucieuse :
– Bonjour Pierre, tu as crié cette nuit ! tu te battais contre tes cauchemars ! Amina et moi on a essayé de te réveiller pour te calmer, mais tu étais fort et on n’a pas pu te maîtriser !
– Bonjour ma gazelle, oui j’ai dû faire un mauvais rêve cette nuit, mais je me rappelle que des fragments !
Je sentais un doux baiser sur ma joue de l’autre côté :
– Bonjour Amina, je t’ai réveillé aussi ?
– Oui, Pierre tu étais très agité, tes paroles étaient incompréhensibles seuls quelques mots et des prénoms : Lysa, Brigitte, mon prénom et celui de Ninah et des mots comme « non », « je payerai » et d’autres mots dont je ne me souviens plus ! Ninah et moi on a tenu ta tête contre nous on ne voulait pas que tu te blesses, mais tu as une grande force dans ton sommeil. Ninah qui a plus de force que moi a réussi à te garder contre ses seins. Mais tu étais violent !
– Ninah, Amina je vous ai blessées ?
– Ce n’est pas grave répondit Ninah, tu n’as pas vraiment frappé pour donner des coups c’étaient plutôt comme si tu te défendais contre quelque chose ou quelqu’un ! Tu ne m’as pas fait mal ! mais on a eu peur pour toi, tu étais effrayant !
– Où t’ais-je frappé Ninah ?
– Avec ta tête sur mes seins, mes ce n’est pas grave !
– Montre-moi !
Elle découvrit sa poitrine et me montra des points sur ses seins en riant, je ne voyais aucune trace de coups mais je voulais me faire pardonner et je semais de nombreux baisers sur ses mamelons ! Sa réaction fut des rires cristallins ! Je me tournais vers Amina et lui demandais si elle aussi voulait des baisers, elle ne dit rien mais écartait le drap pour que je lui donne également des baisers « réparateurs ».
– Je vais me lever et prendre ma douche mais seul ! cette affirmation ne suscita que des cris de déception et j’ajoutai « qu’il y avait d’autres douches en suffisance dans la maison ».
Avant même que j’atteignis ma salle de bains je vis deux elfes d’ébène s’enfuir la main dans la main en riant vers la chambre voisine ! Je restais écouter pendant quelques minutes les rires et éclats de joie, puis je plongeai sous ma douche.
La joie des filles me permit de mettre mon mauvais rêve dans la case « oubli » et je m’habillais pour faire quelques emplettes avec Ninah comme prévu.
Amina elle, après le repas pris la direction de la maison du DG pour les préparatifs du mariage.
J’avais convenu d’un horaire avec mon chauffeur, mais il y avait encore une heure avant qu’il ne se pointe et donc je pris Ninah pour la placer sur mes genoux :
– Pardon Ninah, pour cette nuit ! Tu vas bien ?
La vision de Ninah dans un lit d’hôpital me perturbait mais je ne voulais pas en parler ! Mais je me promis de l’amener quand même la faire examiner par le médecin de l’entreprise.
Nous fîmes donc la liste des emplettes basées sur les recettes qu’elle comptait nous cuisiner pour le séjour de la mère d’Amina et les jours suivants. Je lui rappelais que mercredi jusque vendredi soir nous serions Amina et moi en mission à Mbanza Mboma et donc elle serait seule à la maison. Je lui suggérais de préparer quelque repas à congeler pour les semaines suivantes. Car les congélateurs ne contenaient que peu de nourriture et j’aime bien avoir quelque repas à cuisson lente déjà prêts à réchauffer uniquement. Elle me proposa quelques recettes que j’approuvai immédiatement.
Elle eut encore le temps de me voler quelques baisers tendres et câlins avant l’arrivée de Zakpa. !
***
### Amina ###
La maison du DG était animée comme une fourmilière à la période de la migration ! Le personnel, les servantes et les membres de la famille courraient dans tous les sens. Je vis ma mère au milieu de toute cette agitation et en voyant sa figure je voyais qu’elle était très contrariée.
Je m’approchai d’elle pour la saluer
– Bonjour Maman !
– Bonjour Amina, je suis passé par ton bureau ce matin, tu n’étais pas présente. On m’a dit qu’on ne t’avait pas vu depuis mardi !
– Oui, l’information est exacte, mardi j’étais en mission pour le DG. Mercredi et jeudi j’étais avec Pierre à la villa pour travailler !
– C’est la vérité ?
– Oui, maman je ne te mens pas ! Nous travaillons souvent à la villa lorsque les travaux sont confidentiels, spécialement lorsque cela concerne la réorganisation !
– D’accord, j’étais juste inquiète ! Comment va Pierre ?
– Depuis quand t’inquiètes-tu pour Pierre ?
– Viens plutôt mettre ta robe, la répétition va bientôt commencer !
– Oui, maman ! les robes sont vraiment belles !
– Oh, ce mariage m’a vraiment donné beaucoup de soucis, quarante-cinq robes ! je n’accepterai plus une commande aussi importante, sauf pour ton mariage !
– Alors sois tranquille maman, je n’ai pas encore trouvé de fiancé ! dis-je en riant
– Alors profite de cette fête, il y aura bien de nombreux garçons !
– Je ne pense pas encore à me marier !
– Regardes autour de toi, les filles de ton âge sont toutes déjà mariées et mamans.
– Et leurs maris ont déjà une co-épouse ou un « deuxième bureau ! Non merci !
– Je peux te trouver un beau parti, avec mes relations ce n’est pas difficile !
– C’est très gentil maman mais je trouverai « mon Prince Charmant » toute seule ! Je veux un homme qui m’aimera ! Mais regarde pour toi maman tu es encore attirante, tu ne peux pas pleurer papa tout le restant de ta vie ! je t’en prie je ne serai pas choquée si tu te trouves un compagnon ! Ce ne sera pas mon deuxième père, non mais tu ne dois pas rester veuve ! Profite de la vie, maman.
– Je ne pourrai jamais oublier ton père !
– Tu ne te sens jamais seule ?
– Si, mais tu combles ma solitude mon enfant !
– Oui et lorsque je me marierai, tu seras seule. Avant de songer à me marier, trouve-toi un compagnon ! Je serai plus tranquille lorsque je te quitterai !
– On verra ! en attendant aide moi pour les retouches finales, j’ai seulement ma première ouvrière qui m’accompagne, je n’ai pas pu libérer d’autres filles de l’atelier, la semaine prochaine j’ai encore deux mariages à préparer !
– D’accord maman chérie, je t’aime !
Le travail ne manquait pas, la journée passa très vite sans que je pensais à mon avenir, sans que je pense à Pierre ! c’est lui mon « Prince charmant »…
En fin de journée je reçus un texto de Pierre « Ta maman vient à la villa ce soir pr repas et dormir ?»
N’étant pas loin, je lui posai la question directement, sans réfléchir maman répondit :
– C’est une excellente idée, cela m’évitera de retraverser deux fois toute la ville et ainsi on sera très tôt demain chez Olivier (le DG), sa femme veut voir le groupe des suivantes au complet dés le matin !
– C’est entendu, je confirme alors ! et j’expédiai me réponse en ce sens. Fait moi signe lorsque tu pars ajoutai-je à maman. Zakpa est là avec la voiture pour prendre tout le matériel et tes bagages !
– Je n’ai pas grand-chose comme bagage, je n’avais pas pensé rester chez Pierre ce soir, mais tu me prêteras quelques affaires !
– Oui bien sûr maman !
**
J’étais un peu inquiète quand même concernant le séjour de maman chez Pierre, pas question que je dorme dans la chambre de Pierre. Je tenais à préserver ma relation amoureuse sans créer une dispute avec maman. Je ne tenais pas à faire quoi que ce soit alors que j’avais encore une foule de questions à régler avec Pierre. Ma discussion de ces derniers jours avec lui concernant notre relation n’était pas terminée !
Je savais que Pierre adopterait une attitude naturelle et ne ferait rien qui puisse donner des soupçons à maman.
Avec toutes les voitures dans la cour du DG, il fallut plus de temps pour atteindre la villa que d’y aller à pied.
Ce fut Pierre qui nous ouvrit, et supervisait le déchargement de la voiture. Il me saluait brièvement et puis maman l’embrassait pendant qu’il lui souhait la bonne arrivée.
– Tu n’es pas trop fatiguée Lysa ? ajoutât-il pendant que maman mit ses deux bras autour de son cou ( ? jamais maman n’avait été aussi expansive vis-à-vis de Pierre elle se serrait contre lui comme en chaleur !)
– Fatiguée oui, mais heureuse de la réussite de mon travail, la suite de la mariée sera splendide et fera ma renommée dit-elle (tout en parlant elle était toujours serrée contre Pierre qui ne fit rien pour se dégager ! que se passait-il ? Je repassais notre conversation d’une heure à peine, oui maman, tu es encore désirable et Pierre te le prouve !)
– Alors passons à table ! ainsi vous pourrez dormir et vous reposer pour être en forme demain
Ninah vint nous servir, mais je notais que Ninah avait les yeux écarquillés en regardant maman alors que maman avait un regard froid à l’adresse de la servante. Ninah nous servit et retourna dans la cuisine sans un mot.
Maman semblait contrariée pendant quelques instants mais reprit son sourire lorsque Pierre lui fit raconter la journée et posait des questions intéressées.
Après le repas, je montrais à maman sa chambre après avoir dit la bonne nuit à Pierre de façon très formelle( !) Je vis encore dans le coin de mon regard que Ninah parlait à voix basse avec Pierre en faisant de très grands yeux !
Maman trouvait sa chambre magnifique et la maison splendide, car en passant dans le couloir je lui avais montré la chambre de Pierre (bien ordonnée) et ma chambre que Ninah avait rangée également.
– Quel luxe cette maison ! je ne réalisais pas que Pierre était si bien logé par la société !
– C’est un hasard maman, cette villa était inoccupée depuis le départ de dernier DG blanc. Le DRH m’a dit qu’il comptait la louer avant que Pierre n’arrive pour cette mission.
– C’est bien ce que je disais, Pierre doit être important dans le groupe pour qu’on lui attribue cette villa au lieu de la mettre en location et de donner une maison ou un appartement plus modeste à Pierre. Je comprends mieux que tu aimes venir travailler ici plutôt qu’à la firme, ma fille aime le luxe et le confort ! Mais je sais que tu as la tête bien sur les épaules, fait attention ma fille !
– Ne te soucies pas maman j’ai le temps de me trouver un homme qui m’aime et je ne suis pas attirée par ce luxe ! (Je ne mentais pas en disant cela, j’ai le temps de convaincre Pierre !)
– Tu as un vêtement de nuit pour moi ?
– Oui maman dis-je riant je peux te prêter TA nuisette !
– Tu avais l’intention de séduire Pierre que tu l’aies emportée ici ?
– Oui, maman sache dis-je en forçant mon rire, j’avais l’intention de coucher avec lui !
– Amina, sois sérieuse ! me répondit-elle en souriant, reste loin de son lit ! Tu ne connais encore rien de cet homme !
– Maman, je le croise depuis quatre semaines, cet homme est correct avec moi, d’ailleurs tu l’aimes bien aussi ! Je l’ai encore vu ce soir ! (maman rougissait légèrement à mes paroles, je frappais juste !)
### Pierre ###
Alors que Lysa et sa fille regagnaient leur chambre Ninah pris ma main pour m’entrainer dans la cuisine et puis dans la boyerie pour fermer la porte sur nous. Je notais en passant que la boyerie était repeinte, décorée de quelques wax aux murs et la literie impeccable.
– C’est joli chez toi, dis-je en la câlinant
– Merci Pierre, mais ce n’est pas le but de ta présence ici, dit-elle en me poussant sur le lit et s’asseyant sur mes genoux. C’est pour te dire que c’est la mère d’Amina qui est venue ici pour coucher avec toi et que j’ai mise à la porte !
– Je sais ma gazelle ! je l’avais deviné à ta description. Rappelle-toi je t’ai même dit qu’elle est veuve et elle a des besoins sexuels graves ! Je ne fais qu’apaiser sa soif de sexe ! Je n’ai pas du tout de sentiments pour elle ! Elle n’a rien dit et ne te dira rien. Sois naturelle, elle ne te cherchera pas des misères. Mais ce soir fais-moi un grand plaisir : va dormir avec Amina et empêche-la de venir dans ma chambre ou dans celle de sa mère. Je sens que je vais avoir de la visite ce soir ! et toi seul tu peux empêcher la catastrophe ! s’il te plait, ma gazelle, ce n’est pas pour moi, mais pour protéger Amina. Je ne veux pas qu’elle voie que sa mère a encore plus de tension sexuelle qu’elle. Sa mère doit trouver un homme qui lui rendra ce service à ma place. Crois-moi, je ne dis pas que je n’aime pas son corps, mais je ne veux pas de soucis avec toi et Amina ! tu me comprends ?
– Oui Pierre, je te comprends et je ne suis pas jalouse ! tu es gentil de l’aider en attendant qu’elle retrouve un homme pour la satisfaire ! C’est elle qui t’a mordu et griffé ? Je m’occupe d’Amina, elle jouira toute la nuit en pensant à toi ! On doit encore s’échanger des confidences interrompues avant mon installation dans la villa.
– Je te reconnais bien là, dis-je en l’embrassant tendrement. Oui Ninah, les griffes et la morsure c’est Lysa ! A demain, ne fait pas trop crier Amina, il ne faudrait pas que sa mère s’inquiète !
Je quittais la boyerie rassuré qu’il n’y aurait pas de conflit ce soir dans la maison.
### Lysa ###
J’avais remarqué que la boyesse était étonnée de me voir, elle avait la décence de ne rien dire devant ma fille et Pierre. Je fis donc semblant de rien. Son service était impeccable et je dus reconnaître qu’elle cuisinait bien ! Je suspectais que Pierre avait une liaison avec elle mais mes soupçons étaient peut-être non-fondés. A aucun moment je n’avait vu de signaux de complicité dans ses yeux ni dans le regard de Pierre. Même lorsque j’embrassais Pierre à mon arrivée il avait le regard neutre, le sourire était bien sur sa bouche, mais il évitait de se coller contre moi malgré mon invite discrète ! Amina nous regardait attentivement et donc je déduisis qu’en présence de ma fille il ne voulait pas s’exprimer. Mais je lisais dans les yeux d’Amina comme dans un livre, elle le connaissait depuis quatre semaines mais j’avais l’impression qu’elle était folle de lui ! Ses yeux étaient braqués constamment sur lui, même quand elle me parlait.
Pierre ne semblait pas la voir, il me regardait intensément mais sans rien laisser paraître. La présence de ma fille devait le modérer, moi je sentais mon intimité qui s’humidifiait et ce n’étais pas de la sueur !
Pour ne pas créer de soupçons à la fin du repas je lui souhaitais le bonsoir sans l’embrasser, me connaissant je me serai jeté dans ses bras, je me maitrisais à peine ! La chambre d’Amina était belle, elle était décorée de scènes de chasse, pour Amina cette chambre était supérieure à celle de notre maison, je comprenais très bien qu’elle aimait venir ici. Dans la chambre, Amina se rappelait que je n’avais pas d’effets personnels et elle me donna MA nuisette et un T-shirt ce qui me couvrirait en cas de rencontre avec l’homme que je désirais !
– Pour les affaires de toilette ne t’en fais pas maman, ta salle de bain est équipée de tout, il y a une brosse à dents neuve, du dentifrice, des savons, du déo, une brosse à cheveux intacte. Pierre reçoit ses visiteurs comme dans un hôtel ! Et Ninah fait les chambres tous les jours, pour les grands nettoyages, Benjamin, le boy passe une fois par semaine.
– Et la boyesse est correcte ? demandais-je, me souvenant de l’altercation que j’eus en voulant voir Pierre la semaine passée.
– Oui maman, Ninah est soigneuse et range la chambre, même si je laisse trainer des vêtements, je les retrouve pliés ou pendues dans les armoires.
– Ah ça doit te convenir, ma fille ! une domestique pour ranger ton désordre !
– Maman ! et pour le reste tu as pu constater qu’elle cuisine bien, d’autant plus que Pierre adore cuisiner aussi et bien manger. Il fait parfois les achats avec elle.
– Oui, ce soir c’était délicieux ! Mais cette organisation des chambres visiteurs est peu habituelle, toutes équipées comme les hôtels ! Reçoit-il beaucoup de visiteurs ? demandais-je sur un ton neutre.
– Pierre m’a dit qu’il était toujours prêt pour recevoir des VIP de Paris, des amis et la semaine passée il a eu la visite d’une cousine !
– Une véritable cousine ou…
– Je n’en sais rien maman, je ne l’ai pas vue ! Elle est restée jusque dimanche je crois.
– Bon je vais aller dormir et fais pareil, demain il faudra se faire belles !
Je quittai la chambre pour aller dans celle qui m’était attribuée, j’avais repéré en passant que la chambre de Pierre était de l’autre côté du couloir, juste en face de la mienne.
La chambre était identique pour les meubles et la salle de bains, seule la décoration était différente, c’étaient de magnifiques vues de paysages désertiques. La chambre était très agréable, Le lit peut-être un peu trop moelleux, la salle de bains effectivement équipée de l’essentiel pour une femme ou un homme. Il y avait même un rasoir jetable et un petit tube de crème à raser « barbe forte - peau douce » Je trouvais cela très humoristique en pensant à mon intimité que je rasais depuis mon mariage, mon mari n’aimait pas les poils pubiens ni sous les aisselles !
Ah, il me manquait toujours ! Mais Pierre me calmera tout à l’heure, je vais prendre une douche puisque la maison offre les produits je vais en profiter, il me trouvera fraîche et propre !
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NDA Voilà je coupe ici le récit car cela deviendrai trop long ! la suite sera trrrrès chaude dans la villa !
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