Je souffre. Un peu, beaucoup, à la folie. Oui, à la folie surtout. Je ne peux m'empêcher de penser à toi, le jour, la nuit, tu ne me quittes jamais vraiment. Je peux te voir me suivre à chacun de mes pas, quand je ne te vois pas en face de moi.
Je regrette. Ces mots, qui n'étaient même pas dit intentionnellement, qui étaient dit juste comme ça, nous ont brisés tous les deux, toi d'abord, moi ensuite. Aujourd'hui encore, j'en ai les séquelles sur mon corps et dans mon âme.
Je saigne. Au plus profond de mon être, chaque message que tu m'as envoyé était un coup de poignard dans mon coeur. Mon sang a inondé le plancher, a inondé mon corps, a inondé mon monde, tout s'est teinté de rouge en quelques instants.
Je meurs. Petit à petit, mon esprit s'enfonce dans les ténèbres de la mort, et à chaque fois que tu m'ignores, je sombre un peu plus dans l'inconscience. Jamais je n'ai été aussi mal, et pourtant tu sembles ne pas t'en rendre compte.
J'espère. Qu'un jour tu me pardonneras, qu'un jour tu me verras tel que je suis, sans les erreurs que j'ai faites, et que ce jour-là il ne sera pas trop tard. Qu'un jour tu verras ce texte. Qu'un jour tu comprendras ma douleur, et que tu guériras mes blessures.
En attendant, je prépare ma tombe.
Je t'aime.