Morpion !?

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Cet été, je passe les vacances en Camargue au camping, la caravane parentale est mise à notre disposition, je suis avec mon frère Juan et son best David avec qui je m’entend… moyen on va dire, son humour ne me fait pas toujours rire. Il n’est pas méchant mais, même quand mon frangin me défend celui-là m’asticote toujours, me traitant avec son air canaille de gentil morpion. Il est vrai que mon aspect encore juvénile et mes dix-sept ans et demi n’aide pas à m’affirmer face à eux…

Le narrateur, jeune garçon ayant toujours manifesté de l’intérêt pour les activités physiques et sportives, un mètre soixante-six, cheveux courts bruns foncé, des yeux marron clair, joliment dessiné, ni gros ni maigre. Toujours souriant et serviable en général. Ses hormones se bousculent à tout vas, encore quasi imberbe corporel, seuls ses poils pubiens ont montré leurs nez, formant une petite touffe broussailleuse.

Tony, pour le nommer, est accompagné de son frère aîné.

Celui-ci, Juan, du haut de ses vingt ans (il en parait un peu plus) remplace l’autorité parentale, pas loin du mètre quatre-vingt-cinq, le corps massif, dus au travail fourni en salle de sport.

La peau mate, des yeux d'ébène, les cheveux noir corbeau en bataille et une courte barbe soignée.

Tony jalouse les poils de son frère lorsque qu'il exhibe son torse. Sur sa musculature de rugbymen, quelques poils entre ses pectoraux forment une traînée qui part se perdre dans ses jeans bien tendus. Il n'est pas en couple et chasse presque tous les jours la gueuze avec son ‘’best friend’’.

L’ami justement, David, jeune homme mince d'apparence, dix-neuf ans, légèrement plus petit que son pote, du genre à paraître maigre sous ses vêtements, les filles craquent rapidement pour sa gueule d'ange au regard hypnotique. Les cheveux brun foncé, toujours courts, le visage bien raser, des yeux noisette, un sourire coquin et le caractère espiègle.

Son teint mat en été lui donne un bronzage très soutenu, le corps presque imberbe, quelques poils se battent en duel autour de ses tétons quand il est torse nu, avec la petite ligne de poils fins, naissant sous son nombril et qui finit par se cacher sous l'élastique de son boxer ou caleçon dépassant constamment de ses pantalons.

… La semaine suivant notre arrivée, David, durant le weekend, se laisse entraîner dans de mauvais lieux par des copains de virée, et tout bêtement, a choppé ses premiers morbacs auprès d’une belle de nuit chez qui il resta dormir.

Grosse panique !!!

A la première pharmacie de garde, le dimanche matin, il a acheté les produits nécessaires et s'en est badigeonné, avant de reprendre la route du retour.

Le temps du trajet lui permet de dédramatiser et au spray d'agir. (Mode d’emploi et instructions sont appris par cœur)

Juan était à la mer ce jour-là, sa copine du moment repart fin de journée et il profitait de sa présence, peu farouche, aussi longtemps que possible.

Moi, j'étais allé faire un foot avec des copains du camp et revenais prendre une douche, vu ma forte suée, alors que je n’ai sur moi qu’un short large au filet intégré.

Je passe, sans le remarquer, un sac poubelle près de la porte.

Je rentre dans notre caravane, tirant sur le cordon retenant mon short et, le laisse tomber en même temps que j’ai la main sur la clenche de la porte de la salle d'eau, pressé de me rafraichir...

Surprise !

David est dans la douche, il tient à la main un rasoir jetable et il est couvert de crème à barbe… pas sur le menton, non… mais sur sa queue et ses couilles, je n'ose bouger, le short sur mes sneakers, personne ne parle, je fixe sa queue en érection, dix-sept beaux centimètres, et il me fixe aussi. Je sens ma verge qui fait des soubresauts au spectacle.

C'est moi qui brise la glace en disant, désinvolte au possible :

—Putain, qu’es-tu fout Dave, on dirait que t'as un gros problème entre les jambes !

Il me répond qu’ils ne sont pas aussi gros que ça ‘’les problèmes", mais nombreux et m'explique la situation, racontant ses " squatteurs ", le traitement choc et ses fringues dans le sac poubelle. On part en fou rire tous les deux à son évocation de « la salope de compète qui distribue ses morbaks comme bonus ‘’pubiscitère’‘, en souvenirs de visite ».

—Par contre, j'ai vachement peur de me couper, je vois pas ce que je fais.

—Je peux te le faire, si ça ne te dérange pas ! Je lui offre spontanément, avant de rougir de mon audace.

—Heu... Ok Tony, merci ! C’est sympa de ta part.

Je vire mes shoes et enjambe le tissu à mes pieds, pour le rejoindre.

—En tous cas, la situation ne t’empêche pas de bander grave !

—Non, ça c’est sûr ! Se manipuler la nouille fait son effet, bien que ce soit pour me la rasée, elle réagit automatiquement !

—Mais en même temps c’est pratique, raide ainsi elle tend la peau et facilitera le taf !

Je me saisis de son coupe-chou trois lames d'une main, l'autre s'occupant de tenir ses trésors.

Je manipule sa queue avec douceur et je réussis à ne pas (trop) bander.

Avec prudence, je fais glisser les lames sur son épiderme et vois sa peau réapparaître, blanche et douce. J’avais l’impression de le voir petit garçon, avant sa puberté.

David, constatant que j'avais fini la partie rasoir.

—Tu m'aide aussi pour le reste ? et, avec un clin d’œil, il me tend un pot à pompe. Etiqueté : Veet homme. Crème d’épilatoire

—Okayyy Dave, donc si j'ai bien compris c'est les grandes manœuvres !

—Tout à fait Toto, c'est la chasse... aux totos ! hi, hi ! Et tondu pour tondu, autant voir grand, ça fera culturiste.

—Sauf que toi t’es plus cul-touriste ! hi, hi !

—Pas faut ! Se marre-t-il.

Et il se positionne jambes écartées mains sur la tête.

J’étale la crème épilatoire sur ses aisselles ainsi que sous ses couilles et le pourtour de sa bite. Même le petit duvet à l'entre-fesses disparaît, jambes et bras inclus. Le "reste" étant déjà sans pilosité.

Bref, je l’épile total. Aucune parcelle de son corps n’est oubliée, du cou au orteils.

—Tu bouge-pas, dans trois minutes je te racle et on te rince. Dans les égouts tes visiteurs vont pouvoir faire du surf sur tes poils ! Lol !

—Ils s’en font des couvertures s’ils le veulent, du moment qu’ils partent loin de moi. Avoir des locataires qui ne payent pas le loyer… très peu pour moi ! hi, hi !

Une bonne douche fait disparaître le tout. J’avais devant moi un beau et lisse jeune homme, sa queue mise en avant plan, n'en est que plus en valeur.

Une fois l'œuvre achevée. Le grand garçon, effleure son torse glabre, son ventre, ses fesses. Une de ses mains glisse entre ses cuisses et caresse les bourses sans poils, le périnée si doux puis remonte doucement le long de la verge, qui n'a pas débandée de la séance, la décalottant peu à peu par ses attouchements.

—Ouah, c’est super doux… la sensation est géniale !

—David, tu es encore plus beau, comme cela ! lui dis-je, ému malgré moi.

Il s'avance vers le miroir, se regarde de face, de profil, de dos. Un grand sourire sur les lèvres, il me dit que l'effet est superbe et que maintenant il se rasera régulièrement, vu qu’en plus, elle parait bien plus longue sans poil.

Avec un sourire désarmant et coquin, David m'envisage.

—À ton tour, Tony !

—Co-comment, t’es ouf toi !! j’y tiens !

—Tu viens de me dire que c'était beau, et il paraît que ça repousse plus fourni (totalement faux), alors c'est d'accord ? Et, qui sais, ils n’étaient peut-être pas tous clamsés quand tu étais à côté de moi ? dit David, un peu plus sévèrement.

Je frémi à l'idée, ne sait plus quoi dire ou faire. M’imaginant envahi d’une horde de ces vampires minuscules, canines sanguinolentes en avant.... Brrrrrrrrrr !

—Alors, Toto, on y va pour ce ratiboisage ?

Passant par toutes les couleurs et après un moment de silence, je réponds :

—Oky ! Vas-y fais-le !

David, étend du gel sur ma petite toison chérie. Au contact de ses doigts, mon porte-étendard se hisse instantanément, (presque) à l'identique du sien. Mes quinze centimètres, trois millimètres (je vérifie régulièrement) visent le plafond.

Je jouis de la lame sur ma peau mate, David tient ma queue pour effectuer son boulot et en une quinzaine de coups de rasoir, c'est complètement clean. Nous sommes deux "totalement" nus cette fois, les zgegs raides, dur à casser des planches de Jatoba tropical d’un coup et larmoyants le trop plein de nos glandes de Cowper. Une tension sexuelle flottant dans l'air, palpable.

David, les yeux vitreux, a encore mon zob en main, et me masturbe lentement.

J'attrape le sien et calque son mouvement de plus en plus rapide.

Trois minutes, et ma queue est prête à juter, je sens les contractions annonciatrices, je me vide les couilles à fond, en gémissant de bonheur. Poissant nos corps.

Et, au rythme de mes spasmes, resserre ma prise sur la barre bouillante de David, qui rugit peu après en déchargeant à son tour sur mon torse.

On repasse tous les deux sous la douche, les jambes flageolantes, savonnages et caresses toutes amicales, puis rinçage et essuyage. Des étoiles encore présentes dans nos yeux.

Enfin, application mutuelle d'une crème hydratante, riant de rebander à moitié des effets produits par le toucher de notre épiderme sensible et, sans besoin de se concerter, nous restons nus le temps de bien laisser sécher. Une nouvelle complicité venait de naitre…

Dans la conversation :

—MON cher Tony, si besoin, tu m’aiderais encore une prochaine fois ?

—Tout à ton service, MON grand, ce sera avec un immense plaisir, promis, mais seulement si tu me le fais aussi ! Finalement j’aime mieux comme ça !

—Ok deal ! Tope la !

Une quinzaine de minutes plus tard…

Juan rentre de sa virée, et nous trouve jouant aux cartes vautré sur la banquette, à poils (surtout sans) et en pleine discussion. Sans nous chamailler et riant à gorges déployées de nos couillonnades, copains comme cochons !

—!?? Z’avez fumé les mecs où quoi ??! L’œil soupçonneux.

David, omettant le passage branlette, lui fournit les explications.

Juan, un sourire au début, fini l’écoute se retenant de rire, lèvres pincées à l’extrême et les yeux plus écarquillés que ceux d’un grand-duc.

À l’instant où David termine sa narration par :

—Oh con… J’t’ai pas dit le pire dans toussa, le pharmacien…ben c’était une jeune pharmacienne !

Il craque l’escogriffe et part en fou rire, s'écroule au sol, se tient le ventre, pleure, hoquette, vire au cramoisi, s’étouffe, nous regarde et repart de plus belles, hilare. Par la fenêtre nous voyons tous les promeneurs tourner la tête en passant devant notre emplacement, son rire leurs amenant la banane tellement sa voix porte.

—On l’a perdu cet abruti, c’est sûr qu’il va en crever ! Me souffle à l’oreille David, mi-figue mi-raisin.

Plus de dix minutes, pour que ce grand couillon de la lune reprenne sa respiration et arrive à se redresser. Il est en nage, les bronches en feu, le visage rubicond et en tremble. Ses yeux toujours larmoyants rient de concert. Et c’est avec le bas de son tee-shirt qu’il s’éponge la figure entre deux larmes.

Nous n’osons plus dire quoi que ce soit de peur de relancer la machine !

—J'ai failli me pisser dessus, bande d'andouilles, hi hi... mais ne comptez pas sur ma solidarité, hi hi !! ... Je garde ma moquette, moi ... Pfff, Y a deux préados, maintenant ! hi hi hi ... c'est largement suffisant ! hi hi hi ...

Et soudain il détalle comme une fusée en criant "PIPI !" se soulager contre un arbre à côté de la caravane.

C'est notre tour de nous marrer... en voyant son jet d'urine qui suit le mouvement ondulatoire dû à son nouveau fou rire...

Plus d'une heure pour qu'il puisse se remettre vraiment car chaque fois qu'il nous regarde son fou rire le reprend.

Fin

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