Je pense donc je tweet 4
Tous mes mots relus me frôlent la cornée, m'éclaboussent en suées... Je ne me reconnais plus ! Dis-moi, quand aurais-je sauté dans le vide ?
Un jour mes mots danseront comme les farandoles de l'Italie. Sautillants et folkloriques, joyeux et épuisants, chaleureux et souriants. Oui.
Tu es mon chez moi. Là, où je me réfugie quand les maux débordent, ma potion de douceur embrumée, de jour et de nuit à l'abri de ma folie...
Le Temps se déhanche avec sa démarche nonchalante nous forçant à galoper, trottiner, cavaler derrière ou lui. Entre lui et moi, tu y es toi.
La brise du matin délicat caresse et fait frissonner la surface immobile de ma tasse. Ma tasse de thé. Des poils qui se hérissent, liquides.
Perles d'eau ruisselantes le long des courbes, le chaud, froid, plaisir solitaire derrière un rideau, perdre la tête, la laver, jouir ici...
Emmêle mes nuits, détache mes soupirs, soupire mes lèvres, accroche mes cils à ton désir, et évade moi dans les couloirs du temps patient...
C'est lorsque tes yeux se ferment que mes cendres se taisent. Ainsi renaît mon printemps dans ton apaisement et ton repos. Mon guerrier ici.
Encore une absence
Un vide
Déjà rempli de tout
De toi, de rien
Encore tes mots
De tes inattendus
Par notre jeu.
Je dis je
Je dis en je
Sur mon chemin
Suivre l’ange
Devenir moi
Te rencontrer.
Un jour, une nuit, un hasard.
Pas de hasard.
Te prendre
Te garder
Prisonnier libre...
D'un oeil à une main, d'une envie à une folie. Une main dans ma lubie et l'oeil plein d'envie. Ces matins, où je revis. Accueil de ton appétit. Le temps mon deuil, je palpite ton vit, guide ma main et jouis. Millefeuille ici. Litanie des mots. Peaux chagrin. Marin de mes nuits...
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