Je pense donc je tweet 5
Les mots dansent mais n’ont pas toujours de sens. La poésie, c’est la folie de l’ame, ce qui n’est pas, ce qui s’invente et n’attends pas de réel. En chacun résonnent les rimes, la tête nécessairement froide conduit le reste. Poétiser et ne pas se tromper en la lecture. Des mots.
Lentement, au creux de la nuit
Très lentement, le calme s’installe.
Dans la profondeur du bleu velours
L’été dépose sur mes iris ce qui se fuit.
Et j’entends retentir mes sirènes internes.
Quand jeunesse se meurt, ce corps s écoule par à coups. Des reins. Souvenirs de naissances. De l’amour dans un bain de sang. Sans t, à la tienne, avec un g, point. Poing dans la gueule de cette santé.
Il y a des musiques sans notes qui s'écrivent sans mots et se suffisent à elles-mêmes dans toutes leurs variations... en effet. Il n'y a pas de musique sans silences, il n'y a pas de mots sans point d'orgue. Au cœur du silence, tout flotte.
Des phrases longues, si longues qu'elles finissent par se haleter, et mourir dans un chuchotement avant ce point d'exclamation
Des phrases longues qui se jettent éperdues, du bord de la page, suicidées, droguées à coup de ponctuations, overdose de sens.
De l'indicible envie de les faire pâlir ces nuages, dénuder les mots, précipiter la chute, dévoiler les phrases longues, folie
Au milieu du capharnaüm, un petit morceau de silence qui observe toutes les langues pendues et bouches qui bavent.
Des ailes géométriques de papillons. Une fenêtre-amis. Un phare dans la Vallée de mes nuits.
Si j'étais un mot, je serais... amphibologique
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