Je pense donc je tweet 6
Ecrire c'est se coucher sans se toucher, se raccorder à la réalité, la transformer ou la dénoncer, s'engueuler en sons muets, s'enivrer sans picoler, s'aimer dans l'intimité.
Il est des alcôves qui manquent à mon essentiel. Eclipse en mes pas, raconte moi tes heures, tes soupirs, tes bonheurs, tes amours, tes doutes. Fais couler doucement un rayon sur mon œil couleur perle de soleil. Ma Pénélope, ruse et tisse pour nous une nouvelle voile...
J'éjacule en mots précoces. Giclées verbales.
Tailler. De la pierre à la plume. Du minéral en aérien. Tes inclusions, mes fêlures. Ecrivain, lapidaire.
Tweet spacial. Micro poésie en immensité stellaire.
Vous étiez mon absent.
La claque de mon jour.
Un coup de coeur, comme l'instant de la foudre.
La mer se rythme en ciel. Jamais et pour toujours se confondent, se fondent, se noient, s'oragent, disparaissent. Et renaître au point de fusion, l'horizon sur l'instant déjà disparu. Ressac des vagues. Ciel égrainé. Le temps. A jamais.
Pour toujours. Ils s'aiment sans retour
Le bonheur, cet instant égaré d'un chemin emprunté
La fraîcheur de mon amour est mort dans ton rude hiver égocentrique.
La fraîcheur de mon amour est mort dans l'hiver rude de ton égocentrisme.
La fraîcheur de mon amour est mort dans l'égocentrique rudesse de ton hiver.
Les années ruissellent sur ma joue comme des larmes du temps amer.
Annotations