Je pense donc je tweet 2

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Et si ses derniers mois, elle ne se parlait qu'à elle. Ecrire au vent, à la mer, à cet amour, mais pas à lui... Et si elle s'était trompée ?

Ses yeux sont silence mais ils brûlent ma peau

Cette pensée qui nasille dans mon cerveau tendu

Une migraine insupportable de l'envie de ton corps

Ce sang de désir qui cogne

Sauvagement...

Ces petites billes de chocolat que je me régale à déplacer avec la langue, à sucer puis à croquer avec délice. Ptites billes de plaisir pur.

Inquiète car les mots sont coincés au fond de la gorge. Les gestes dans mes songes. Mon amour dans tes circonvolutions. Je glisse, je tombe.

Enivrée de cet alcool, qui coule dans mes veines, me brouillant la vue, me tournant la tête, me couchant sans résistance. Drogue dure. Toi !

Ta voix qui me lèche le cœur. La cheminée de mes failles. Funambule ivre. Je titube. Un pied devant l'autre. Un pied en l'air. Accord final.

Voler des bouts de bras, des éclats de silence, des paillettes de regard, des poussières de vibration, encore, je suis ta mendiante éperdue.

"Elle le voulait nu, il lui écrivait" par LA... Il la silenceait, elle lui peignait des fractales de mots nus

Ne pas le quitter, ne pas le quitter, ne pas le quitter ! Me noyer dans son sourire et me consumer sous son regard... Le temps, mon ennemi !

Je le meurtris avec lenteur, précision et rage. Je frappe le temps sur mon billot. Je le torture par anticipation en attendant sa vengeance.

Sois mon roi et ordonnes-moi. Je suis ta fidèle, ta dévouée, ta reine en jupons de dentelle. En haut de mes bas, ta dépendance, je t'attache

C'est ivre que je libère la parole. Tu ne me retiens pas, ne m'interdis pas. Tu as tort. Je t'aime déjà dehors, dedans, tout le temps, TOI !

Tu n'a pas lâché pas ma main quand il suggérait ton attirance pour moi. Ta tête a dit non mais ton corps nous liait. Et ce silence toujours.

Les pieds dans le sable, je pensais à tous ces grains. Un grain, un mot. Des milliards depuis trop de mois. Les pieds dans les mots, sablés.

Les pieds dans le sable, je pensais à tous ces grains. Un grain, un mot. Des milliards de maux des puits d'émoi. Les mots sablés, ces pieds.

Alanguie, en manque, je tricote tes cils pour parer mon azur de tes iris. En bouquet, je te songe et tu me guides. Plaisirs de ton souvenir.

Hier soir, loin de lui, je dansais dans ses bras, sur les étoiles, sur des quais de la voie lactée, au bord de la grande ourse, et je revais

La nuit des étoiles sous les nuages, c'est un peu comme être dans tes bras sans tes baisers ! Cette frustration qui nous est tant naturelle.

Sentir la colère m'envahir comme une vague me ravageant. Destruction. Hurlements. Le goût du sang dans la bouche. Le calme devra revenir...

Le laisser sur un quai, voyager, détester les heures, reprendre le train, espérer le croiser, embrasser le hasard...

Que j'ai aimé votre main sur ma nuque. Mon corps tout entier se raidissant sous votre pression. Tension de l'espoir



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