Je pense donc je tweet 3
J'aime le voir noyé dans mon décolleté, et venir le repêcher, sourire en coin, du bout de mes cils. Cet homme, aimé.
Les souvenirs s'évaporent. Je tape du pied, leurs ordonne de s'asseoir à la table de ma chair. Il me manque tout entier. Ami, je te hais...
Le corps moite, l'onde bouillante, les draps trempés, cette chaleur qui nous enveloppe, qui nous appelle, qui se mêle à mes pensées torrides
Ne pas comprendre cet Homme, mais écouter son cœur. Et tant pis pour le reste, tant pis pour les ombres, pour les tremblements de mon être !
Je suis l'eau stagnante sur les rochers qui attend impassiblement la prochaîne marée. Ne me sentez pas, je pue la vase. Je suis là, salée...
Il me faudra tuer toutes les nuits, une à une, inventer chaque fois un mobile pour enfin celle où je me tiendrais dans ses bras. Criminelle.
Soudain une drôle de sensation. Un picotement léger. Une tension dans le ventre. Oui c'est ça. Ton chibre m'honorant. De fantasme, je jouis.
Se griser par le voyage. Les teintes de l'arc-en-ciel au fond de mon sac, ma plume, mon âme, cet amour. Me voilà prête à tenir encore un peu
Evoquer mon amour d'il y a 17 ans. Souffrir en silences de découvrir que la vie l'a blessé. J'aurais tellement voulu qu'elle lui soit douce.
Ma peau rougie par les rayons de midi, des avant bras et visage, comme mes seins quand tu y poses ton regard. Digression et crème solaire !
Se coucher dans le même lit par obligation, loin, ne pas arriver à dormir, se rapprocher, se réchauffer, sages et s'endormir comme un enfant
Cette mouche zozotant qui agace l'ouïe, patouille la peau et se nettoie sur ma fesse. Tapette et cul nu. Un après-midi de fin d'été, chaud.
Des corps dormant l'un contre l'autre, sages, des envies ne se cachant plus, un apaisement mutuel, complices...l'or d'une amitié de 20 ans !
C'est contre son dos tendre que j'aimerai passer la nuit. Je me glisse sous ces draps, me remplis de son odeur rassurante et je le rêverai !
Il voulait la tenir dans ses bras, il lui avait avoué, elle rêvait de lui en ses nuits. Et la distance les séparait, le silence sur le cœur.
D'une amitié précieuse au bord de l'amour, dans les mots un aveu, 20 ans et aujourd'hui, qui pourrait dire le futur
On ne peut jamais être sûrs de rien... sauf peut-être que nous sommes les marionnettes de la Vie. Et c'est chouette. Vraiment. Oui vraiment.
Électrique et se tordant, elle tombait sur sa guenille portant son odeur et la sienne, les surprenant enlacées à se faire l'amour. Du coton.
Ce sentiment comme s'il avait toujours été là, enfoui, caché, préservé du temps, oublié et découvert tel un trésor. J'ai lâché prise enfin !
Un œil brun, un vert, c'est dans cette immensité aux couleurs de l'océan agité que je veux mourir d'extase, de tremblements, de suffocation.
Les nuages lourds comme des seins pleurent du lait de la mère éperdue, abandonnée dans les bras du ciel, elle attend son accalmie, langueur.
Je crie en silence de la distance qui me dépense, je déteste ces séparations au gout rance. Infligez-moi la potence, là serait ma chance...
La distance physique comme morale sont ces petits cailloux dans nos godasses qui agacent, frisent les nerfs et nous engloutissent. Attente.
Souvent quand il me parcourt, je cherche au fond de mes souvenirs, et jamais aucun, aucune, ne m'a aimé autant que ses mains, je m'abandonne
Souriantes, fermées, humides, elles se souviennent... Soudain palpitantes, entrouvertes et offertes, elles gèrent 500km. Devoir de mémoires
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