La fin de la semaine est vite arrivée, juste avant de partir en week-end j’ai échangé mon numéro avec mon camarade de chambre. Je lui ai dit que de mon point de vue, nous sommes désormais amis, il a apprécié et semble me considérer comme son ami lui aussi.

J’ai retrouvé ma famille. À peine rentrés, Jean et moi sommes couvert de questions : comment s’est passée la semaine ? Pas trop dur l’internat ? Vous vous êtes fait de nouveaux amis ?

On répond honnêtement ; pour moi c’est assez positif, mon camarade de chambre est plutôt sympa et je commence à être toujours avec le même petit groupe au sein de ma nouvelle classe.

Pour Jean, même s’il dit que tout va bien, je le connais : il y a quelque chose qui ne colle pas. Je ne dis rien devant les parents mais je suis sûr de moi. J’imagine le pire, je me dis qu’il y a peut-être un problème de viol dans son dortoir! Si oui, j’espère qu’il n’en est pas la victime.

J’attends impatiemment un moment seul à seul avec lui. Je souhaite très fort qu’il acceptera de se confier à moi. On donne à maman tout notre linge sale et malgré le fait qu’il n’y ait eu qu’une semaine il y en a une masse.

Papa me propose d’aller faire quelques magasins dans l’après-midi pour acheter quelques vêtements, je me rappelle leur avoir dit que j’avais besoin d’un maillot de bain pour le sport je ne peux donc pas refuser : je n’ai aucune envie de me baigner dans un slip trop petit ou pire...nu!

A peine le repas terminé, Papa et moi repartons en ville. On s’arrête dans le premier magasin spécialisé en sport qu’on connaît et nous arpentons les rayons ; aucunes envies de faire de détour dans ce magasin on va directement dans la partie « sports aquatiques » et, par empressement, je m’enfile dans le premier rayon.

- Papa : Ah tu veux un slip pour fille ?

- Moi amusé : Euh non ça va aller !

- Papa : Tu serais tellement belle !

- Moi souriant : Magnifique oui.

- Papa : Mais tu as un truc qui dépasse donc ce n’est pas trop possible.

- Moi amusé : Exactement.

Après cette rapide discussion, j’ai rejoint le bon rayon. Papa souhaitant que je les essaye, même si je n’en ai pas particulièrement envie je me motive : je ne voudrais pas que celui choisi soit trop petit. Rapidement je repère quelques modèles qui sont à mon goût et qui respectent les « règles » qu’on nous a indiquées en éliminant tous les shorts de bain notamment

Je regarde s’il y a ma taille ; Papa m’encourage à prendre au moins deux tailles au cas où la plus petite ne soit pas la bonne. Je l’écoute, il est fréquent que les vêtements ne soient pas tous « taillés » de la même manière et je me dis qu’il en est probablement de même pour les maillots de bain.

Après avoir pris plusieurs modèles, je rejoins les cabines d’essayage en quatrième vitesse. J'entre dans la première qui est disponible. Une fois à l’intérieur je prends le premier maillot que j’avais retenu, un maillot bleu-clair uni avec juste quelques rayures de couleurs vertes et blanches sur le côté gauche et logo de la marque (Arena) en vert de l’autre.

Le premier me va parfaitement ni trop étroit ni trop ample, il n’en faut pas plus il est immédiatement choisi ; par chance, c’est celui que j’avais trouvé le plus joli dans le rayon.

Après l'avoir montré à mon père et obtenu une validation qui n’a rien de spécialement formel, je me remets en tenue « normale » et je rends le reste à la vendeuse sur place.

Enfin, on quitte le magasin après nous être acquittés du paiement de mon nouveau maillot.