Un éclair

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Le premier week-end est passé en un éclair, il me faut déjà reprendre le chemin de l’école. Je charge mon sac à dos et ma valise en prenant soin de ne rien oublier. Je glisse quelques petits jeux dans le fond de ma valise histoire d’occuper mes soirées avec Erwan.

Les premières semaines s'enchaînent sans autres nouvelles “aventures” Erwan et moi sommes devenu bon amis en peu de temps mais je refuse toujours de me mettre “à nu” devant lui. Je suis conscient que ça arrivera un jour ou l’autre involontairement mais en attendant je m’y refuse.

Un week-end juste avant le départ pour retourner à l’internat, alors que je prépare tranquillement mon sac, Maman viens me voir.

- Maman : Fiston je suis contente que tu te plaises dans ton internat et que ça se passe bien.

- Moi rassurant : Merci maman, tout va bien oui

- Maman : On aurait besoin d’un petit service si tu veux bien.

- Moi : Euh oui bien sûr !

- Maman : Tu en discuteras avec ton père dans la voiture mais le week-end prochain ça te gênerait de rester à l’internat ?

- Moi : Ah euh oui d’accord pas de soucis.

- Maman m’embrassant sur le front : Merci beaucoup.

Je ne comprends pas le pourquoi mais je n’ai rien de particulier à faire à la maison. Bien entendu je suis un peu attristé de ne pas revoir ces jours-là ma famille mais, sans papa ni maman, c’est pas mal non plus.

Dans la voiture je me remémore les échanges du tout début de l’année et questionne mon père sur les modalités de transport. Mon père me dit que pour Jean une carte d'abonnement est en cours de commande et dès réception il pourra prendre un train. Certes, il aura un peu de marche mais c’est totalement faisable.

Curieux, je l’interroge à nouveau pour les transports qui me concernent. Il finit par m’avouer que malgré leurs recherches ils n’ont pas de vraie réponse à l’heure actuelle. Il y aurait des possibilités en bus mais qui entraîneraient presque trois heures de transport et au prix d'une ou plusieurs correspondances.

Visiblement pour le moment ce sera voyage en voiture jusqu’à nouvel ordre. Ma foi, ce n’est pas trop dérangeant pour moi mais je comprends que pour mes parents c’est une grosse contrainte.

Je continue d’interroger mon père afin de savoir pourquoi je dois rester à l’internat le prochain week-end. Papa a du mal à me répondre ; je sens que c’est un sujet très sensible : je n’aurais peut-être pas dû poser la question.

Il règne un silence gêné dans la voiture, de mon côté je regrette d’avoir posé des questions même si maman m’avait dit de le faire, de l’autre je vois mon père très mal à l’aise et je n’arrive pas à trouver quelque chose d'intelligent à lui dire. Je préfère donc me taire.

Finalement, d’une voix pleine de tristesse, j’apprends que ma grand-mère (donc sa mère) est gravement malade. Un cancer a été détecté! Je n’ose pas demander de quel organe mais je comprends qu’il n'est pas facile à soigner. Je suis ému et attristé à la fois je bafouille...je l’aime ma mamie!

Le reste du trajet est dans une ambiance bien différente, bien plus pesante et silencieuse, j’ai bien du mal à encaisser cette triste nouvelle. Je ne peux m'empêcher d'espérer qu’elle va guérir : après tout ça se soigne, paraît-il.

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