Oui et non

2 minutes de lecture

- Amandine [sms] : Coucou Pierrot, ça va ?

- Moi [sms] : Oui ça va et toi ?

- Amandine [sms] : Bof ….

- Moi inquiet [sms] : Qu’est-ce qui se passe ?

- Amandine [sms] : Tu me manques !

- Moi surpris [sms] : Ce n’est pas une si mauvaise chose... si ?

- Amandine [sms] : Oui et non….

- Moi [sms] : Explique-toi

- Amandine [sms] : Je pense à toi tout le temps, j’ai du mal à me concentrer sur autre chose.

- Moi [sms] : Je crois que c’est l’amour

- Amandine [sms] : Peut-être en attendant je crois qu’il faut qu’on se sépare.

- Moi sous le choc [sms] : Hein quoi mais pourquoi ?

- Amandine [sms] : Je suis désolée mais c’est trop dur : j’arrive pas à travailler! Du coup mes notes sont en baisse.

Je ne sais pas quoi répondre, mon cœur bat la chamade et j’ai la gorge qui se met à me gêner. C’est comme si j’avais du mal à respirer, mon cerveau est en ébullition, je n’arrive pas à croire ce que je suis en train de lire.

N’y parvenant pas, je tente de l’appeler pour discuter, je tombe directement sur le répondeur, je lui laisse un message gentillet et lui dis que je l’aime et que je n’ai pas envie qu’on se sépare.

Après plusieurs longues minutes où je lui envoie des messages auxquels je n’obtiens aucune réponse, je me sens de moins en moins bien. Je m’allonge sur le lit et me ronge les ongles d’une main, le téléphone dans l’autre.

J’ai les yeux rivés sur le téléphone, j’attends une réponse elle arrive enfin bien quarante minutes plus tard.

- Amandine [sms] : Je connais tes sentiments, je souffre simplement des miens, je préfère qu’on arrête là, il faut que je réussisse mes études. Je suis sûre que tu me comprendras, mais par pitié laisse-moi partir ne m’appelle pas c’est déjà trop difficile…

Je suis littéralement sous le choc de ce dernier message, Amandine viens de me larguer! Je décide de ne pas répondre, mais je suis au bord de l’implosion. Erwan ne s'est rendu compte de rien. Je me glisse donc sous les draps, les yeux larmoyants.

Je tente d’intérioriser autant que possible ma douleur. J’ai comme l’impression d'avoir été transpercé de part en part. C’est comme si l'on m’avait extrait le cœur du corps tant il bat fort.

Lorsque Erwan va se coucher à son tour, il me souhaite bonne nuit et je prends sur moi pour lui souhaiter une bonne nuit comme si de rien n'était. Il semble ne s’être rendu compte de rien et trouve le sommeil assez rapidement, de mon côté je sens venir une nuit blanche.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Rayvaxx ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0