Adam était joueur, je le savais. Pour être sûr de me faire monter dans les tours, il joua avec mes nerfs durant dix bonnes minutes avant de passer à l’action.

Sous le plaid, il descendit d’abord mon short lentement avant de me le retirer d’un coup. Ensuite il fit de même avec mon collant et j’étais sûre qu’à sa façon délicate de me l’enlever, il ne l’avait même pas filé.

De toute façon, je n’en avais rien à carrer. Qu’il arrache tout et me saute dessus par pitié !

Ma culotte se montra moins longue à soustraire. De plus en plus impatient, Adam s’en empara sans trop de cérémonie, pour la virer à son tour. Alors qu’il m’avait entièrement dévêtue à partir de la taille, pour avoir tout le loisir de s’occuper de moi, à ma grande stupéfaction, sa main s’arrêta à mi-parcours. Ses doigts frôlèrent lentement l’intérieur de mes cuisses entrouvertes sans s’y aventurer davantage. Il évita délibérément l’endroit. Sa main dévia dans le pli de l’aine puis remonta jusqu’à mon nombril. Dans le même temps, il continuait de m’embrasser avec ferveur et sensualité. Mais j’en étais arrivée à un stade où seul m’importait de le sentir sur mon intimité. Malgré sa langue qui sollicitait la mienne avec frénésie, toute mon attention était focalisée sur cette zone.

LA zone.

Adam savait très bien ce qu’il faisait. Il voulait me rendre folle. Il désirait me mettre sous tension, avant de me court-circuiter.

Sur le point de le supplier de me toucher, je me retins in extremis et attendis la suite avec fébrilité. Je n’en pouvais plus.

Heureusement, il mit un terme à mon calvaire interminable. Du bas de mon ventre, sa main descendit vers mon entrejambe. Mes cuisses étaient légèrement écartées, mon bassin orienté vers le haut. Je m’offrais à lui.

Il dépassa ma toison et se posa en douceur sur mon sexe brûlant. J’accueillis ses doigts avec un soupir d’extase et un sursaut de surprise. La sensation était fabuleuse. Toutes mes terminaisons nerveuses semblaient réunies au même endroit.

J’étais tellement mouillée qu’Adam s’en servit pour lubrifier la partie la plus sensible de mon anatomie. Ses deux doigts tournaient autour voluptueusement, dessinant des cercles à l’infini. Je dû arrêter de l’embrasser et de frotter ma main sur son membre tendu. Le plaisir était trop fort, trop puissant, pour je puisse faire autre chose. Ce que je ressentais était indescriptible. Je m’accrochai à son cou, prête à chavirer, et basculai la tête en arrière, lui offrant ma gorge. Tout en me masturbant, il se mit à la couvrir de baisers, parcourant ma peau de ses lèvres humides.

Ses caresses sur mon sexe étaient douces, onctueuses, délicates, et pourtant très intenses. Il n’avait pas besoin de faire de grands gestes pour me faire monter, une simple pression au bon endroit suffisait. Et de toute évidence, Adam Bellaji savait très bien où était le bon endroit. Il glissait dessus avec fluidité, en accélérant la cadence. Je geignis de plus belle au fur et à mesure qu’il patinait sur mon clitoris. Son index et son majeur s’activaient sans relâche et plus j’émettais de râles rauques, plus il les faisait tournoyer autour de mon point sensible.

Je ne pouvais plus l’embrasser, ni le caresser, et je respirais à peine car toute mon attention était dirigée sur mon intimité.

— Continue, s’il te plaît, continue !

Qui avait parlé ? Était-ce moi ? L’avais-je supplié de m’amener à l’orgasme ?

Qui était donc cette fille qui poussait des gémissements plaintifs dans le seul but qu’on la fasse jouir ?

Une autre probablement.

Car au moment où explosa l’extase dans mon bas ventre, je n’étais clairement plus moi-même.