ACTE 1

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Belle après-midi en cette fin du mois de juin.

Une après-midi chaude mais pas étouffante comme peuvent l’être certaines journées d’été.

Il fait bon profiter du jardin.

C’est un temps idéal pour réaliser quelques travaux. Taille, binage, plantations…

Ma fille, Charlotte, elle aussi entend jouir de cette belle après midi. Elle a invité trois copines de fac. Les examens sont finis et elles ont l’intention de s’amuser.
Il y a là, Manon, la brune, Elodie la blonde cheveux longs et Camille la blonde cheveux courts.
Et, bien sur, les copains du moment sont conviés aux festivités. Jérôme, Pascal, Nicolas et Sébastien.
Jérôme est l'ami attitré de ma fille – j’ai déjà eu l’occasion de le rencontrer – mais en ce qui concerne les autres, je ne sais pas qui va avec qui.
Et peu importe, j’ai l’après midi pour me cultiver.

Bref, quatre garçons et quatre filles dans une piscine, cela fait du bruit.
Mais ce n’est pas tant le bruit qui perturbe mon travail mais plutôt les bikinis…

Les bikinis.
Imprimé bordeaux pour Charlotte, mais je connaissais déjà.
Imprimé chocolat pour Manon.
Imprimé anis pour Elodie.
Imprimé framboise pour Camille.

De quoi égailler les papilles et ouvrir l’appétit. Et je commence à avoir une petite faim !

Il n'est pas interdit de consulter le menu même s'il n'y a pas consommation.
J'exclus ma fille, bien sur, du menu.

Elancée ou gironde, grande ou petite. Il y en a pour tous les goûts. Et justement, j’ai des goûts très éclectiques.

J’ai toujours pensé qu’une piscine attirait les parasites, mais aujourd’hui, je me réjouis de cet investissement.

Et le jardinage avance lentement. Très lentement.
Je prends souvent le temps de souffler et regarder ce charmant spectacle.

Celui proposé par les filles, bien sur…

Les corps sont jeunes, les formes avenantes.
Les poitrines balancent dans leur écrin, et je me surprends, en songes, à caresser ces tendres mamelons.

Les culs se dandinent et j’imagine…

Oui, oui. Même proche de la cinquantaine, j’y mettrais bien la main… et même plus.

C’est que je banderais moi !!

Une érection naissante dans le rang de pieds de tomates ! Je doute que cela les fasse rougir… les tomates.

J’imagine, j'imagine, mais ce n’est pas moi qui intéresse les demoiselles.

Elles alternent, jeux dans l’eau, bronzage au bord du bassin, et les garçons ne manquent pas de les chahuter, les enlacer, les embrasser, … et elles semblent être bien heureuses de ces attouchements et y répondent sans pudeur.

Et moi je bine ce que je peux…

Pour mater cette chair fraîche de plus près, il me suffit d’aller à la maison, La piscine est entre celle-ci et le jardin.
Et je fais ce chemin plusieurs fois. Je me trouve très facilement un prétexte. Allez me désaltérer ou satisfaire un besoin naturel ou… ou pas de prétexte du tout.
Faire semblant.

Au passage près de la piscine, j’apprécie, j’évalue.
Mais je ne dois pas laisser ma queue n’en faire qu’à sa tête dans mon short. Cela ferait désordre.

Je me demande si mon manège est repéré et si les filles se rendent compte que je suis en train de jouer au voyeur !

Pervers pèpère ?
Un peu quand même !

Elles me sourient à l’occasion. Rien de plus.

Au cours d’un de ces allers-retours Charlotte m’intercepte :

« Papa, vient me pousser sur la balançoire »

Oui, j’ai conservé le portique avec deux balançoires et un trapèze. Vestige de l’époque ou mes enfants n’étaient encore que des enfants.
Il a été témoin de bien des amusements.

« Papa, vient me pousser »
Impossible de refuser.

C’est avec joie que je retrouve ce plaisir simple de la faire aller de plus en plus haut, de l’entendre rire.
Ce jeu attire Manon, qui vient s’installer sur la deuxième balançoire.

« Vous me poussez aussi, Monsieur Duchemin »

Je préfèrerais la tirer

Elle s’assoit en me tournant le dos.
La planche ou les fesses ? J'hésite un instant. Pourquoi se priver ? Mais la bienséance l'emporte.

J'agrippe donc la planche et la monte vers moi pour donner l’élan initial.
J’alterne les poussées. Une fois Charlotte, une fois Manon. Inutile de dire que l’une des deux occupe plus mon attention.

Manon a un maillot très mini et de voir ses fesses se rapprocher à intervalle régulier de mon visage n’est pas sans effet sur mon petit cerveau !
La naissance du sillon de Manon fait tourner la machine à fantasmes à plein régime.

Si dans un premier temps je poussais sur l’assise en bois, de plus en plus elles se déportent sur ces fesses tentatrices. Le contact de mes mains sur ce corps tendre chauffé par le soleil me trouble.
Mes mains sont caressées par les nouettes qui maintiennent le bas de son maillot.

Une idée saugrenue me passe par la tête !
Et si par « maladresse » mes doigts se prenaient dans ces boucles.
Et si …

Je vais passer pour un obsédé, c’est sur !
Jamais elle ne croira que c’est une maladresse !

Pourtant l’idée n’en finit pas de faire son chemin, et doucement mes mains cherchent la meilleure position pour attraper les ficelles des deux cotés en même temps… ce qui sera un hasard encore plus grand.
Mais suis-je vraiment en état de réfléchir !
Les battements de mon cœur s’accélèrent. J’ai la conviction que je vais faire une connerie mais tant pis, la décision est prise…

BINGO !!

Réussite totale.
Non seulement le maillot s’est détaché, mais Manon, surprise, a glissé de la balançoire, sans se faire mal, et a roulé dans l’herbe, exposant son cul et son sexe parfaitement épilé.

Je ne suis pas déçu du spectacle.

Ce cul blanc est un enchantement.
Et la vue, même rapide, sur ce sexe lisse est un pur bonheur.

« Hé bien, M. Duchemin ! Qu’est-ce qu’il vous prend ? » Me lance Manon d’un air courroucé.
Elle se relève en cachant son intimité de ses deux mains.

« Désolé,une erreur de manip » fis-je.

Et je prends conscience du ridicule de la situation, du vide de mes mots.

Je suis pathétique.

Je m'enfonce sous terre.

Je me baisse pour ramasser le bas du maillot qui a glissé dans l’herbe et je le lui tends.

« Excusez-moi » J’essaye de me donner l’air le plus malheureux possible.

Elle le prend d’une main. L’autre restant sur son sexe.

Elle est bien embarrassée car elle voudrait le remettre … et je ne bouge pas, ne sachant pas si je dois la regarder dans les yeux ou plus bas !

Charlotte m’observe d’un air contrit. Elle doit penser que son père vient de péter un plomb !

« Bon, assez poussé pour aujourd’hui. Je vous laisse » Finis-je par ânonner.

Et je me dirige vers la maison. J’ai besoin de reprendre un peu mes esprits.

J’ai à peine tourné les talons que j’entends Manon dire à Charlotte :

« Dis donc, il a quel age ton père ? »

« Je m’interroge » répond Charlotte.

« Ereur de manip ! Mon œil. Comportement de puceau plutôt »

Elles rient.
Puceau, puceau. Tu peux toujours parler ma belle, mais attend de tâter à mon gourdin ! Il va te faire chanter !

Il n’empêche que je suis assez content de mon coup. C’est vrai que ça ne vole pas très haut mais je me suis bien rincé l’œil.

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