En arrivant sur la terrasse de la maison je vois mon reflet dans la vitre de la porte-fenêtre.
Tee-shirt et short délavés et tachés, chapeau de paille sur la tête, je ne fais pas très glamour.
Je le reconnais.

Je n’ai rien d’une lumière qui attire les papillons ! La nuit peut-être ?

Je me dirige vers la cuisine et je me prends une bière au réfrigérateur. En buvant quelques gorgées je regarde par la fenêtre.
Les filles se sont allongées sur les bains de soleil. Les corps enduits de crème luisent et je sens une irrésistible envie de baise.
Je suis marié, fidèle jusqu'à présent, mais un corps jeune entre mes bras n’aurait rien de désagréable et l’envie d’en séduire une me taraude.

Et pendant ce temps, ma femme travaille !
Je réfléchis à un plan pour me retrouver seule avec l’une d’entre elles.

Elles…

Tiens il en manque une ! Je ne vois plus Camille.
Ni Pascal d’ailleurs.

Ils ont du s’éclipser pendant que j’étais à la balançoire. Ils n’ont pas dit au revoir, donc ils ne doivent pas être bien loin.

Comme une intuition.

La curiosité est un vilain défaut paraît-il !
J’ai beaucoup de défauts…
Je me déplace doucement dans la maison et un léger bruit me guide vers la chambre de Charlotte.

La porte est entrouverte.

Je m’approche.

Pascal me tourne le dos. Il est debout près du lit, le maillot de bain descendu jusqu’aux chevilles.
Camille est assise face à lui. Les mouvements de sa tête ne laissent aucun doute sur son activité.
Et Pascal, les mains posées sur les cheveux de Camille, semble apprécier le traitement. Ses petits gémissements en témoignent.

Camille alterne les mouvements. Rapides et lents. Elle semble, certaines fois, libérer le sexe de pascal pour mieux l’engloutir à nouveau.

Le spectacle me fascine.

Je reste discret, mais Camille finit pas m’apercevoir.
Elle marque un bref instant de surprise, mais rapidement, en constatant que je suis sous hypnose, elle reprend de plus belle.
Je crois même que ma présence l’excite. Et de façon imperceptible elle s’arrange pour je voie la queue de Pascal disparaître dans sa bouche et réapparaître.

J’ai une trique d’enfer.

Alerte canicule !

Je ne vais quand même pas présenter mon matériel à la dégustation !

Je vois une main de Camille passer entre les jambes de Pascal et très clairement un doigt vient taquiner son trou du cul, puis le pénétrer.

Je dois avoir les yeux qui sortent de leur orbite car Camille me jette des regards jubilatoires.

Elle alterne les pénétrations pour amener Pascal à l’orgasme.

Celui-ci ne retient plus ses gémissements de plaisir et il finit par exploser dans la bouche de son amante.

J’en profite pour regagner la cuisine.
J’ai bien besoin d’une autre bière !

Quelques minutes plus tard, je les entends se déplacer dans le couloir pour regagner l’extérieur.

En passant devant la cuisine, Camille me voit et entre pour me parler.

« Vous voudrez bien nous excuser » Son sourire en dit long sur son sentiment de culpabilité !
« Pas de souci. Je n’ai pas été choqué »

« Non, et vous avez même semblé goûter au spectacle »
« D’ailleurs, à propos de goûter, j’aurai bien voulu être à la place de Pascal » Je me lâche !

« Qui sait ? Je n’ai encore jamais sucé d’épouvantail »

Et elle me plante là !!!

Puceau, épouvantail, elles me provoquent !
Si elles me cherchent elles vont me trouver.

Et je ne peux m'empêcher de leur trouver du caractère à ces filles. Et de l'aplomb.

Elles me plaisent. Au delà de l'aspect sexuel.