ACTE 3
Mais si je veux séduire la première chose est me donner une allure correcte.
Je vais donc me nettoyer un petit peu et j’enfile un bermuda. Oui, j’ai abandonné le slip de bain classique, mon ventre naissant ne me donne pas fière allure.
J’enfile un tee-shirt propre. Je ne reste pas torse nu. Je n’ai pas des poils de gorille, pas de tablette de chocolat mais du nutella, pas de pectoraux qui fassent rêver une fille. Au contraire.
Donc je dois la jouer sobre.
Deuxième chose, me donner une allure cool. Et intellectuel. Pas trop quand même.
Ce ne sont que des filles après tout.
Brigitte, mon épouse, me dirait : Encore une plaisanterie stupide dont tu as le secret. Elle n'a pas tort.
Je pense qu’une BD fera l’affaire. Je choisis dans ma collection « La foire aux immortels » de Bilal. Le coté science fiction devrait plaire à des jeunes, et il y a longtemps que je ne l’ai pas lue
Je prend une serviette, mes lunettes de soleil, et ainsi équipé je vais m’installer sur un fauteuil près du bassin.
Pascal et Camille sont très chauds ! La pipe n’était que la mèche qui allume l’incendie !
Malheureusement, je ne suis pas le pompier.
Ils sont allongés sur leur serviette. Elle sur le dos, lui sur le coté.
Il s’embrasse avec gourmandise.
Elle a ses mains derrière la tête de Pascal… et ses mains à lui sont très actives.
Les seins, le ventre, l’entrejambe… il n’oublie rien..
Et à part moi, personne ne semble s’attarder sur ce spectacle ! Merci les lunettes de soleil. Voir sans être vu.
Camille se redresse et détache son haut de maillot et offre, sans obstale, ses seins aux caresses.
Magnifique !
J’ai encore le sexe qui gonfle. Décidemment il fait le yoyo cet après midi !
Heureusement que la BD posée sur les genoux me protège des regards.
Une main de Pascal s’aventure à la lisière du slip de bain et s’introduit sous l’élastique et disparaît.
Il ne va pas la faire jouir, là, devant tout le monde ! Je n’y crois pas !
En attendant, moi je fais de l’huile !
Camille, bouche entrouverte, ferme les yeux. Elle prend son pied, c’est certain.
« Le livre n’a pas l’air passionnant » C’est Elodie qui me surprend. Je ne l’ai vue s’approcher.
« … euh… pardon ? »
« Je dis que la BD n’a pas l’air folichonne. Cela fait un moment que vous n’avez pas tourné la page » Je suis repéré !
« Je la connais déjà. »
« C’est vrai qu’elle est du siècle dernier » Elle m’en met une couche !
« Et je me suis un peu assoupi »
« Assoupi ? Et vous avez fait un rêve coquin ! » Elle me dit ça en jetant un œil à mon bermuda, puis au couple enlacé.
Camille est toujours le jouet d’une main habile et se tortille discrètement.
« Vous aimez les BD ? » Je cherche à détourner la conversation.
« Oui. Mais je n’en achète pas souvent. C’est cher pour une étudiante ! »
Nous discutons un peu BD.
En parlant avec Elodie, le couple impudique sort de mon esprit, et je débande.
Et il y a peut-être une ouverture ?
« Je peux vous en prêtez. Vous voulez venir voir ma collection ? » En formulant cette invitation, je me sens ringard.
« Et après vous allez me montrer vos estampes japonaises ? » Même si Elodie sourit, sa réponse confirme ma ringardise.
« Vous n’aimez pas la peinture ? »
« Pas les natures mortes » En disant cela elle pose sa main sur mon bermuda et tâte mon sexe ramolli !
Sur ces mots, elle court se jeter dans la piscine et rejoindre son copain.
Couilles molles maintenant.
C’est vraiment un bel après-midi !!
C’était, car l’heure avance.
Camille et Pascal finissent par nous quitter. Je comprends l’urgence qui les tient. Ils reviendront peut-être.
Peu de temps après, suivent Elodie et Sébastien.
C’est l’hémorragie ! Je crois que je n’ai plus qu’à me la mettre sur l’oreille pour la fumer plus tard !
En plus, Brigitte ne va tarder à rentrer du travail.
D’ailleurs quand on parle du loup…
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