Chapitre 3
Une semaine était passé depuis ma mésaventure dans mon cabinet, et j'avais réussi à me dire que je l'avais inventé, que cette conversation qui n'avait aucun sens n'était que le fruit de mon imagination, du à la fatigue, je n'avais pas envie de m'en souvenir. Enfin mon progrès avait volé en éclat, quand je l'avais vu revenir a mon cabinet, souriant comme la dernière fois, comme ci tout était normal, il était clairement dans la provocation, sans chercher à s'en cacher, il voulait jouer avec mes nerfs, comme ci nous étions amis depuis longtemps, il savait qu'il m'avait fait peur la dernière fois, il n'était pas humain de grogner de la sorte.
Je restais statique, n'ayant pas envie de bouger de l'endroit ou je me trouvais, j'avais pourtant prévenue mes collègues que je ne voulais plus m'en occupé, mais apparemment, j'ai beau parlé personne ne le prends en considération, à croire que je n'existe pas, un vrai plaisir, mais plus je le croise et plus je deviens sarcastique, un peu méchante et peut être un peu plus vivante, comme ci l'éviter était ma nouvelle perspective d'avenir. Alors que je vivais une petite vie tranquille, j'avais un psychopathe qui me suivais partout, sa devait être sa nouvelle lubie. Il s'approcha de moi s'en tenir compte de la distance que j'avais instauré entres nous.
" - Que faites vous là ? Vous n'auriez pas du revenir, vous me suivez ?
- Bien sûr que non, mais je voulais dire que j'avais suivis vos conseil, et que j'avais arrêter d'importuné cette jeune fille, mais vous comprenez ca devient compliqué.
- Et en quoi je vais vous aidez ? Je vous ai dit que quand une fille vous dis non ca reste non, n'importuner plus cette jeune fille.
- Je pense que vous ne comprenez pas.
- Et je n'ai pas forcément envie de le comprendre, ca ne me concerne pas, ce sont vos histoires, mais sachez qu'un homme qui suit une femme, est un psychopathe.
Il perdit son sourire, et sembla s'énerver, je ne pense pas qu'il avait l'habitude qu'on lui dise certaines chose, comme ci c'était interdit, cet homme avait un égo surdimensionné et beaucoup trop volumineux.
- Qu'avez vous dit ? grogna-t-il
Apparemment on ne le lui disait pas souvent quand son comportement dérangeais, comme maintenant quand il importune des gens pour des choses, extrêmement futile, qui ne me concernais en rien ?
- J'ai dit quand on suit une femme on est un psychopathe, maintenant j'ai des patients qui m'attendent et je ne voudrais pas les mettre plus en retard.
Je lui tourna le dos et ferma la porte de mon bureau sans me soucier si oui ou non il était partis, j'avais bon espoir que oui, je ne pense pas qu'il soit débile et qu'il ne comprenais pas quand on lui disait subtilement de partir. Un brouhaha se fit entendre a l'entre, a croire que quelque chose se passait, soit des patients se battait, soit l'autre cinglé ce battait pour soit rentre illégalement dans mon bureau soit ne pas être mis dehors, je me levais de ma chambre et me rapprochais de ma porte, dans l'espoir de pouvoir entendre sans avoir a l'ouvrir, mais malheureusement c'était peine perdu, nous étions dans un cabinet de psychologie, les portes et les murs sont épais, pour que personnes ne puissent entendre les conversations ou les confidences des patients, alors je du ouvrir légèrement la porte, pour avoir un petit aperçu de la scène. Et bien évidemment, c'était la deuxième option, il refusait de partir, c'est bien ce que je disais, complètement malade, je ne pensais pas que c'était possible, je ne sais pas ce qu'il avait contre moi, mais ça commençais à devenir complètement flippant.
- Je peux savoir pourquoi il y autant de bruit ? Je n'arrive pas à me concentrer. Et je dois reussir à le faire pour reprendre le fil de mes conversations.
- Ce monsieur ne veut pas partir avant de vous avoir parler, et nous lui avons dit que ce n'étais pas possible, car vous étiez occupé.
- Chose qui est vrai, et puis-je savoir monsieur ce que vous ne comprenez pas la dedans ? Je suis occupé, prenez ma carte et appelez moi ça sera plus simple, je n'ai jamais eu de problèmes et ce n'est pas vous qui allez commencé. Maintenant partez, je répondrais a vos messages ou vos appels quand j'aurais le temps.
Je retourna dans mon bureau sans ma soucier de ce qu'il ferais, si il m'écouterais ou non, je n'avais pas le temps, il fallait que je relise mes notes, pour être sur de ne pas m'emmêler les pinceaux, j'avais plusieurs patients, et leurs histoires étaient toutes différentes les unes des autres.
Ma journée passa calmement, sans que rien ne parviens sur mon téléphone, en espérant ne pas être harceler, j'avais sûrement fait la pire erreur de ma vie, cet homme m'avais suivis et savait ou je travaillais, et je lui avais donné le moyen de me parler tout le temps, je ne sais pas ce qu'il m'avait pris, je pense juste que je voulais qu'il parte le plus vite, parce qu'il commençais à me faire peur, et à être trop envahissant, et sincèrement ma petite vie tranquille me manquait.
Une fois mon dernier patient, je pu ranger mes notes de la journée, pour pouvoir les étudier demain matin, je n'avais pas les mêmes patients tout les jours, je devais donc être pleinement concentré, pour pouvoir être professionnelle, que ce passerait-il si je venais à prendre l'histoire de quelqu'un d'autre, et de devoir avoir un patient qui n'attends pas de découvrir, les problèmes d'un autre, je perdrais toute confiance acquise avec le temps, surtout que pour certaines personnes, cela avait été un combat, long et minutieux pour pouvoir ouvrir ne serait-ce qu'un petit bout de ce qu'il gardait au fond d'eux. La sonnerie de mon téléphone se fit entendre, et un soupir sortis de mes lèvres, numéro que je ne connaissais pas qu'il m'envoyais un message, je n'avais pas du tout envie de lui répondre, j'aurais du donner un faux numéro, ou ne rien donner du tout, je n'avais pas envie d'avoir de contact avec lui, mais la plénitude de son départ était la seule chose que j'avais souhaité ce matin.
-- +6453 -- " Bonjour mademoiselle, j'espère avoir obtenue le bon numéro"
J'avais répondu oui, et une conversation avait débuté, me donnant rendez-vous dans un café quelques jours plus tard, et j'avais donné aucunes réponses avant d'être au fond de ma couette, j'avais réfléchis toute la soirée, en essayant de comprendre ce que je pourrais faire, dire oui et mettre ca de coter sans avoir à en entendre parler plus tard, soit dire non et me retrouvé avec un véritable harceleur sur mon téléphone, et la deuxième option me fatiguais déjà. J'avais donc répondu avant de m'endormir que c'était d'accord, et qu'on se reverrais donc dans deux jours. Je m'endormis mal cette nuit là, réalisant surement l'erreur que j'avais commise.
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