Parenthèse
Même s'il n'était point un héros,
Nul ne dicterait ses doux maux.
Puisse donc quelque subtile devin
Défaillir en ses versatiles desseins !!!
Mais au seuil de cette transparence,
Qui oserait ainsi se griser sans fin
Pour y glaner ses infinies nuances
Et initier sa propre voie au dédain :
Parenthèse ouverte aux apparences
Recroquevillées entre toutes ces mains???
Ne vous faites aucune illusion,
Peu importe leurs prétentions :
Elle colle à la peau, au corps,
Des vivants comme des morts !
L'innocence la plus souvent désavouée
Par trop de trains happés ou manqués
S' égare dans les stations sans quai
Telle chaque dissidence calfeutrée...
Quelle sarcastique feinte
Pour une énième défunte
Hissée sur un bastion glauque
Puisque sa dépouille déraisonne
Animée grâce à ces voix rauques :
« Ô Macabre Possession, pardonne ! »
Parenthèse,
© J- H& Co, 28.07.2015
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