Un titan au grand coeur

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 Le ciel finissait sa chute inexorable sur la ville de Vedenka. Les rayons tardifs et faibles de celui ci venaient se perdre avec douceur dans la pénombre des bâtiments. La chaleur de la journée commençait à se diluer dans la froideur nocturne. Cependant, les nombreux commerces encore ouverts permettaient encore aux nombreuses rue d'être suffisamment chaudes pour que l'on puisse s'y balader s'en craindre d'attraper froid. Les citadins se perdaient encore dans les boutiques, car dans ce quartier de la ville, la nuit ne signifiait nullement la fin des affaires.

 Sur la terrasse d'une auberge, un homme se tenait avachit sur une chaise, tout en sirotant une bière blonde, sa préférée. A ses côtés se tenait une charmante vision, celle d'une elfe magnifique, aux cheveux couleur blé, et aux formes on ne peut plus aguicheuses. Celle ci buvait quand à elle une infusion de plantes aromatiques, dont le parfum parvenait à couvrir celui de l'endroit dans lequel les deux personnes se trouvaient. Plusieurs enfants passèrent à côté, non sans regarder l'elfette, celle ci leur répondant d'un sourire enfantin avant de leur demander de partir gentiment.

- "Hey bien !" Dit elle. "Si j'avais su que pour notre premier rendez vous, vous m'auriez emmener dans un tel bouge, je n'aurais pas prit autant soin de ma tenue ni de ma présentation."

- "Je pensais que vous sauriez d'avance ce que j'allais proposer très chère." Répondit il "Néanmoins je nous ai prévu une autre distraction pour la fin de la soirée si celà vous convient."

 Celle ci le regarda droit dans les yeux, et l'espace de quelques micro-secondes, il la senti sonder son âme à travers ses yeux. Cependant, elle reprit son sourire habituel très rapidement.

- "Je suis curieuse de savoir ce que vous m'avez choisit pour ce soir Juc ! Je vous ordonne même de m'étonner !"

 Il finit alors sa bière et se leva rapidement, offrant son bras à sa compagne de soirée. Celle ci agrippa à son bras et ne le lâcha plus. L'homme faisait au bas mot dans les 2m30, soit aussi grand qu'un Héraclyde du Clan Gnioles, réputés les plus grands de leur race. Sa compagne tranchait un peu à côté de lui, du haut de ses 1m70. Ce qui, étant raisonnable pour un elfe, était bien peu face au géant. Notre titan déposa une bourse sur le comptoir de l'auberge, et entreprit d'emmener sa dulciné dans les rues de la ville, pour continuer leur rencard.

 Le couple en devenir flâna de droite à gauche, allant et venant dans les diverses boutiques, achetant à l'occasion parfum, breloques et se payant même un tour en calèche. Les deux tourtereaux partagèrent un bon moment, quand vint finalement le moment que Juc redoutait le plus.

 Le tour en calèche se finit prêt d'un grand bassin autour duquel des gens travaillaient encore. Juc s'approcha du bord du bassin, prit une grande respiration et se retourna vers l'elfe. Celle ci le regardait d'un regard inquiet, quand Juc mit un genou à terre et prit la parole.

- "Junevielle... J'ai quelque chose à te dire..."

- "Juc... Ne dit rien !" Dit elle avant de se jeter à son cou et de l'embrasser

 Juc se laissa faire, profitant au maximum de ce peu d'interaction qu'il pouvait espérer avoir avec elle, avant que les choses ne se gâtent. Leur baiser dura de longues secondes, qui parurent une éternité pour l'homme, qui en savoura chaque moment.

 Sans qu'il ne s'en rende compte, il chuta sur le sol, et se trouva incapable de se lever. Il chercha Junevielle du regard, et la vit en larme. Elle essaya de parler, malgré les larmes coulant sur son visage.

- "Je... Je suis désolée... Je n'ai pas eu le choix... Mon maître m'a forcée... Sinon j'aurais été vendue aux mines, ou à un bordel de campagne... Je suis désolé Juc... Je n'ai jamais voulue ton mal, et si j'avais eu un autre choix...."

 Le silence de Juc fut bientôt accompagné du bruit des bottes des soldats impériaux qui sortirent des bâtiments alentours. Un officier alla voir l'elfe et lui tint le discours d'usage.

- "Pour avoir aider à la capture d'un membre du Hell's Hunt, votre maître sera récompensé. La somme de 500 000 Pièces d'or lui sera livré sous peu."

 La mort dans l'âme, la jeune elfe regarda le pauvre Juc être emmené, et prise d'un chagrin immense qu'elle ne pourrait combler, elle couru pour partir de cette endroit. Loin de l'endroit où elle avait condamné celui qui l'aimait, et qui voulait la garder auprès de lui par amour.

 Après une course qui dura une longue heure, elle finit par atteindre la maison de son maître, qui l'attendait de pied ferme. Elle s'excusa du retard, et le maître la frappa au visage, lui fendant une lèvre en deux. Jamais il n'avait levé la main sur elle auparavant.

- "Trainée ! J'ai reçu un rapport de mes agents. Tu l'as embrassé ! Comment pourrais-je te vendre maintenant ? Tu n'es même plus pure pour un mariage d'intérêt ! Tu me force la main, je vais devoir te vendre à un bordel de campagne !"

- "Mais maître... Vous m'aviez promit que si je vous aidais..."

- "Tu n'avais pas besoin d'agir de manière aussi déplacée ! Rentre à l'intérieur, le cachot t'attend !"

 L'elfe recula de quelque pas. Toute l'horreur de sa vie lui revint en plein visage. Le départ de ses parents, sa vente à cet horrible personnage, toutes les horreurs qu'elle avait dû subir. Et ses pensées finirent sur Juc. Le seul qui semblait lui montrer un minimum d'intérêt. Elle repensa à son sourire, son allure, et au goût de ses lèvres. Elle avait été idiote, et avait condamné celui qui l'aimait. Elle regretta son geste et se mit à pleurer à chaudes larmes en courant pour échapper à son maître.

 Ce dernier lâcha ses chiens sur elle. Les animaux lui coururent dessus, lui déchirant ses vêtements à coup de dents, entaillant sa peau et faisant gicler son sang tout autour d'elle. Ses cris de douleurs se mélèrent aux aboiements et bientôt leur opéra rétentit jusqu'au confin de la propriété du maître.

 Au bout d'une attente interminable, les chiens furent rappelés. La pauvre était méconnaissable. Son visage était à moitié arraché sous les crocs des chiens, et son corps entier n'était qu'une plaie rouge vif. Les larmes continuaient de couler sur les joues de Junevielle. Elle ferma les yeux, certaine de ne jamais les rouvrir, profitant d'un repos éternel. Elle sentit alors son corps s'élever dans les airs, et ressentant toujours la douleur, elle se sut vivante.

 Elle ouvrit un oeil, l'autre étant boursouflé. Elle vit alors les soldats qui l'avaient prise, et qui étaient en train de l'emmener à l'arrière de la maison de son maître. Ses pieds glissant sur le sol, le froid commença à mordre le peu de peau qui lui restait, elle reperdit alors connaissance.

 Quand elle rouvrit les yeux, le contact glacé des chaines et des entraves se mêla à la douleur de ses plaies à vif. Junevielle laissa échapper un cri, étouffé par un baîllont de tissu. La pièce était sombre, ainsi elle ne peut reconnaître où elle se trouvait.

 Après quelques secondes d'attente, un homme alluma une lampe et elle pu reconnaître un médecin impérial. Elle soupira, se demanda s'il était là pour la soigner, ou pour autre chose. Elle attendit patiemment que l'homme lui parle, sachant bien comment agir avec les humains. Ce dernier prit son temps, prépara ses outils. Au bout d'une bonne dizaine de minutes, concéda enfin à regarder la jeune femme dans les yeux.

- "Bien le bonchoir ma petite... Tu dois te douter de qui che chuis n'est il pas ?" Il attendit que Junevielle lui réponde d'un clignement d'oeil avant de continuer. "Che tiens chuste à te dire que che ne fais pas ça de gaïeté de coeur, même si mon trafaille me remplit de joie à chaque intervention. On t'a vendu à mon maître la semaine dernière. Et mon maître a ordonné que je fasse des petites expériences sur toi. Ch'espère que tu ne m'en foudra point. On va commencer par t'inoculer le venin d'un rachnos mutant que mon maître à acheter au prix d'or, savoir si l'on peut en tirer quelconque bénéfice. Ensuite nous ferrons bien ce que che pourrais te trouver en utilité ma chère." Il finit sa phrase avec un sourire bienveillant, réconfortant.

 Elle ne l'écoutait plus depuis un moment. Elle avait recommencé à pleurer, pensant à la vie que l'on venait de lui priver, de celle qu'elle avait privé à un homme, pensant sauver la sienne. Les larmes coulèrent sur ses joues, se mêlant au sang séché et aux croûtes parsemant sa peau. Dans le tourment de ses pensées, la seule lumière encore présente était celle de Juc. Elle se remémora son visage, le bonheur qu'elle avait ressenti à ses côtés. Junevielle se surprit à prier.

- "Sainte Avia, déesse du monde, j'ai péché. J'ai participé à prendre la vie d'un homme, pensant pouvoir épargner la mienne.. Je sais que ce tourment n'est autre que ma punition pour mes actes, mais je vous demande humblement de bien vouloir accepter l'âme de Juc sur les grandes plaines de lumières. Il est un pécheur, un assassin, il a participé à de nombreux actes de violences... Mais il l'a fait par conviction, pour le bien de tous... Il est prêt à se sacrifier pour le bien de ses proches... Il est prêt à renoncer à sa place à vos côtés pour le bonheur des siens... Un tel homme ne mérite pas l'enfer de Torval... Ayez pitié de lui... Envoyez moi en enfer s'il le faut à sa place, mais ayez pitié de lui"

 Durant le temps que dura sa prière, le médecin avait commencé ses expériences. Elle sentit le venin de la créature parcourir ses veines, l'endormant peu à peu.

- "Je sens ma volonté faiblir, alors par pitié Déesse, entendez ma prière, ayez pitié de l'homme que j'ai condamné"

 Les sens de l'elfe se brouillèrent, et sa vision se remplit d'une blancheur aveuglante. Elle se sentit flotter et avança vers la source de cette lumière. Après un court instant où elle se sentit libérée de toute douleur, elle vit alors une apparition divine. Un être de lumière pure, mais elle n'en était pas éblouie. L'apparition s'approcha, mais avant qu'elle ne put la toucher, elle se sentit tirée en arrière. Elle ouvrit finalement les yeux, prenant une grande inspiration.

- "Tu as bien faillit me glisser entre les doigts petite choueuse, mais mon trafaille n'est pas finit ! Tu mourras quand che l'aurais décidé !"

 Constatant que son calvaire ne finirait pas maintenant, elle laissa de nouveau échapper des larmes chaudes sur ses joues. Elle arrêta de compter les expériences que le médecin pratiquait sur elle. Elle revit plusieurs fois l'apparition, mais avant qu'elle ne puisse la rejoindre, le médecin la ramenait à lui. Ce manège dura de nombreux jours. Elle en perdit ses repères dans le temps. Subissait elle ça depuis toujours ? 10 minutes ? une dizaine d'années ? elle ne saurait le dire.

 Des fois elle avait à manger, des fois, on lui injectait de quoi survivre directement dans le sang. Elle n'avait plus revu la lumière du jour depuis une éternité. Et voilà que sans prévenir, la porte de sa salle de torture venait de s'ouvrir en grand. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, si ce n'est que le médecin n'était pas content qu'on entre dans son antre. Elle vit un homme rentrer dans la pièce, lentement. Il était de taille moyenne, de consistance normale mais elle pouvait voir dans ses yeux une immense violence, une soif de sang inextinguible. Ce dernier s'approcha du médecin.

- "Elle !" Il renversa ce qui était posé sur un établi sur le sol "Junevielle ?" Il poussa le médecin contre le mur "Tu as 1 seule et unique chance de me répondre, choisit bien ta réponse !" Il planta son couteau dans l'épaule du médecin en guise d'avertissement, lui arrachant un cri de douleur. "AAAAAaaah n'est pas une réponse valable, je t'avais prévenu !" Il planta un seconde couteau dans l'autre épaule "Alors ?!"

- "Ou....oui..." Parvint-il à articuler, crachant du sang.

- "Bien." l'étranger se tourna, en tranchant la gorge de sa victime au passage. "Junevielle ? Je suis là pour toi, tu peux marcher ?"

Celle ci ne put répondre, regardant avec horreur le médecin au sol. Mais elle hocha finalement doucement de la tête. L'étranger sourit alors et prit la clé permettant de la libérer de ses liens. Une fois libérée, il la prit dans ses bras et sortit du bâtiment. Une fois sorti, elle du attendre quelques minutes que ses yeux s'habituent à la lumière du jour. Une fois fait, elle remarqua qu'elle était complètement nue, mais elle s'en fichait, elle était sortie de cette geôle. Son sauveur rejoignit un petit groupe, qui étaient en train de se battre contre des gardes. Elle put ainsi voir que son sauveur n'était pas seul. Il y en avait un grand, pas autant que Juc, mais qui impressionnait par sa stature et sa maîtrise de la lame. Un autre était plus petit et mince, mais il maniait une arme faisant un énorme bruit et pouvant toucher des hommes pourtant hors de portée !

 Une fois le groupe réunit, ils partirent en toute hâte. Cependant, le groupe obliqua dans une ruelle qui se révéla pleine de soldats, et pas question de faire demi tour, les autres soldats bouchant l'autre bout de la ruelle. Le petit groupe se mit alors en garde, prêt à en découdre, quand une voix s'éleva des toits !

- "SOLDATS ! Je suis là ! Le hell's hunt devait sauver cette innocente ! Sachez qu'elle est sous nôtre protection dorénavant, et qu'il vous faudra nous passer sur le corps !"

Aucun soldat ne recula, bien au contraire.

- "Vous êtes bien fous pour penser pouvoir nous vaincre !" Annonça l'homme sur le toit.

 Il alors sauta du toit, et son poing se couvrit d'une aura blanche. Une fois arrivé prêt du sol, il frappa en direction de ce dernier, mais plutôt que de toucher le sol, son poing fractura l'air, laissant des lésions visibles sur celui ci ! Le sol se mit instantanément à trembler, les bâtiments s'écroulèrent, et sous le choc, Junevielle s'évanouie.

 Se réveillant en suant, elle se trouva dans un lit. Elle était recouverte de bandages, et un homme se trouvait là, endormis auprès d'elle, sur un fauteuil. Elle reconnu la tenue de l'homme qui s'était jeté du toit, déclenchant une magie qu'elle n'avait jamais vue. En se rapprochant, elle eu soudain mal au ventre, et étouffa un cri. Cependant, l'homme se réveilla et la regarda dans les yeux. Junevielle s'étrangla presque en voyant son visage.

- "J.....Juc ?" Dit elle tout en approchant sa main du visage de l'homme.

 Il ne l'a laissa pas finir sa phrase, et il l'a réinstalla dans le lit, dans une position ne lui faisant plus mal. Elle profita que son sauveur soit prêt d'elle pour l'enlacer et ne plus le lâcher.

- "Je pensais t'avoir condamné... Je suis désolée, je...." Il se dégagea et lui posa un doigt sur sa bouche.

- "Ne t'inquiète pas pour ça. Je vais tout t'expliquer, tu as parfaitement joué ton rôle. J'avais besoin que tu me fasse capturer. Je savais que tu avais eu cette demande de ton maître. Je ne t'en veux pas Junevielle."

A ces mots elle se mit à pleurer. Une affreuse pensée venait de lui passer par la tête.

- "Alors... Ce n'était qu'un rôle ? Tout ce que nous avons fait, ce n'était que pour arriver à tes fins ?..." L'elfe sentait que la réponse n'allait pas lui plaire, mais bon. Elle devait l'avoir mérité. Elle l'avait manipulé elle aussi, alors ce ne serait qu'un juste retour des choses..

- "A vrai dire... Pas tout à fait... J'ai demandé à revenir te chercher. Des innocents ne méritent pas de payer pour nos crimes. Et tu es la personne la plus innocente que je connaisse, alors je ne pouvais non plus te laisser dans cette galère, que j'avais en partie provoquée."

 Junevielle se mura dans un silence résigné, attendant le passage qu'elle voulait, ou pour le coup, ne voulait pas entendre. Juc s'approcha d'elle, et de son corps de géant, laissa sa tête s'aventurer prêt de celle de l'elfe. Celle ci ouvrit les yeux, le regarda au fond des pupilles, et osa relever légèrement la tête. Juc fini alors le mouvement, baissant la sienne. Leurs lèvres se mirent en contact, et la jeune femme se détendit alors. Elle pleura de nouveau mais de joie cette fois ci. Ce moment complice fut stoppé net par l'arrivée inopportune de celui qui avait sauvé junevielle du médecin.

- " Et Bah alors Juc ? Tu nous avais pas dit que tu voulais te la garder pour toi ? J'aurais su, je l'aurais pas sauvé tiens ! Ou alors je me serais servi au passage"

 Un troisième homme entra, celui qui maniait le baton pouvant tuer à distance.

- "Excusez mon Facétieux camarade Vlad, il n'a aucune manière mais on y travaille ! Du moins Galen y travaille, pour ma part j'ai abandonné depuis longtemps"

- "Oh mais Chef, je sais très bien que tu me préfères tel que je suis hein ?" Répondit l'intéressé.

- "Chef." Dit Juc "Permissions de sortir les poubelles ?" Ce à quoi l'homme au bâton répondit oui de la tête.

 Juc se leva d'un bond et se jeta sur Vlad qui était hilare. L'attrapant et le jetant sans ménagement depuis la fenêtre, on entendit alors sa chute. Les cris de Vlad se fondirent dans les cris des cochons apeurés qui venaient de recevoir un visiteur indésirable dans leur porcherie.

- "Nous sommes le Hell's Hunt chère Junevielle. Juc m'a parlé de vous. Bien que la fin de votre mission ne laisse à désirer, il m'a compté vos exploits ! Vous étiez apparemment convainquante dans votre rôle. Nous avons besoin de gens comme vous. Et Je pense que Juc ne vous laissera de toute façon pas partir." Annonça L'homme mystérieux.

 Juc s'assit prêt de l'elfe, et quand elle le regarda, elle le vit rougir ! Pensant à tout ce qui s'était passé, elle se rappela sa prière à avia, et y vit son action. Elle hocha de la tête.

- "Je suis des vôtres."

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