Chapitre 36. –  Lora,  – les enfants - Sofia

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### Marc ###

Ah, j’étais fier de moi, j’avais atterri impeccablement d’après Emily ! Il est vrai qu’avec toutes les aides électroniques, il fallait être manchot pour rater l’atterrissage !

Je reçus quand même une bise sur ma joue de Emily. Pendant que nous remplissions les documents relatifs au vol, Bessie et Corina prirent leurs affaires et sortirent de l’avion. Je remarquai le regard des deux filles et suspectai qu’elles ne s’étaient pas embêtées durant le vol. Corina chargea ma voiture et quelques minutes plus tard, je reçus l’autorisation de quitter le bord.

Je proposai aux pilotes de manger un encas ensemble mais elles déclinèrent. Je demandai alors à Corina si elle voulait manger.

– Non, Marc, j’ai repéré un snack près de l’hôpital, un petit sandwich me suffira !

– Ok, allons voir les enfants alors.

En route, je ne résistai pas à demander si elle ne s’était pas trop ennuyée.

– Non, Marc, Bessie m’a montré le moelleux des divans à l’arrière et nous avons joué un peu ensemble !

– Ah, je comprends ! dis-je devinant la suite.

En arrivant à l’hôpital, nous nous rendîmes immédiatement à l’étage des enfants, je notai que la chaleur diurne avait déjà augmenté sérieusement et cela se remarquait à l’intérieur du bâtiment par rapport à notre dernière visite. La chirurgienne vint à notre rencontre et m’embrassa sur la bouche.

Je fus assez surpris, et demandai :

– Docteur, que se passe-t-il ?

– Marc appelle-moi par mon prénom c’est Lora ! Je suis épuisée, les nuits de garde auprès de la petite Rina, et la chaleur ont diminué ma résistance. Je devais te remercier ainsi que Corina pour votre support moral et financier. Sans vous, je suis certaine que Rina n’aurait pas survécu. J’ai été en relation vidéo avec le CHUV, le diagnostic est terrible, elle doit être opérée d’urgence mais le professeur ne trouve pas de moyen transport pour se rendre ici.

Tout en nous parlant, elle resta collée contre mon corps au point que Corina vint se serrer contre elle car elle comprit la détresse morale de la doctoresse. Nous étions là, tous les trois dans ce couloir, enlacés.

– Lora, donne-moi les coordonnées de ce médecin, j’envoie notre avion qui est encore à Athènes pour récupérer ton professeur. Il sera ici dans six à sept heures !

– Ce serait merveilleux, répondit Lora, je ne sais pas comment te remercier !

Elle lâcha son étreinte pour embrasser fougueusement Corina.

Je vis dans un court instant Lora prenant la main de Corina pour la serrer sur son sein nu sous la blouse du médecin pendant que j’appelai Emily qui promit de décoller le plus rapidement possible en demandant un créneau de décollage d’urgence sanitaire.

– Allons voir les parents de la petite, pour annoncer cette bonne nouvelle, dit Lora.

Lorsque nous arrivâmes auprès des parents je reçus un SMS de Emily, signalant qu’elles venaient de décoller destination Genève et prévoyaient un peu moins de trois heures de vol. Le médecin avait donc le temps de prendre le train de Lausanne à Genève.

Je pus donc rassurer tout le monde qu’avec un peu de chance le chirurgien serait à Athènes à l’hôpital dans environ huit heures ! Il ne restait plus qu’à croiser les doigts.

Lora s’absenta pour prendre les dispositions de réserver un bloc et réunir une équipe médicale pour assurer l’opération le plus rapidement possible à l’arrivée du médecin suisse. Lora revint en précisant qu’il serait transporté en ambulance de l’aéroport vers l’hôpital, seule façon d’éviter les embouteillages.

Je souris à l’astuce trouvée pour amener rapidement le médecin et remerciai de la tête la chirurgienne qui malgré son stress et sa fatigue gardait la tête en alerte pour trouver des solutions efficaces. Avant de nous quitter, Lora me prit à part :

– Marc, je suis désolé de t’avoir provoqué un peu, mais je suis en manque total et si Corina n’était pas présente, je t’aurai jeté sur un lit dans la première chambre de libre !

– Lora, non, ce n’est pas grave ! Je comprends ton stress. Lorsque Rina sera sorti d’affaire, Corina et moi on t’invitera à une balade en mer, tu pourras te détendre.

– Merci Marc, sache que je te suis extrêmement reconnaissante, je ne suis pas trop porté sur le sexe, mais ton couple me plaît ! Je serais heureuse de vous connaître un peu plus !

Elle me fit un long baiser sur ma bouche et me tourna le dos sans rien ajouter ni de me laisser le temps de répliquer.

Je rejoignis Corina, nous eûmes donc largement le temps de nous restaurer dans le snack à proximité après être passés saluer Georges qui avait un bon moral. En mangeant, je racontai à Corina la conversation de Lora in extenso sans rien cacher.

– Marc, que pourrait-on faire pour soulager Lora et son équipe ?

– À part trouver une équipe de médecins chirurgiens parlant couramment le grec et surtout disponibles, je ne vois pas. Et ça, ce n’est pas dans mes possibilités. Par contre je vais voir avec la Fondation si on ne pourrait pas financer l’engagement de quelques médecins et infirmières dans un budget annuel. Ce ne serait pas une solution immédiate mais à plus long terme cela soulagerait les finances de l’hôpital qui n’a pas les moyens d’engager du personnel supplémentaire.

– Bien, Marc darling, est-ce que je peux dormir chez toi quelques jours, le temps qu’on me livre le grand lit que j’ai commandé ?

– Bien sûr mon cœur, Tu es toujours la bienvenue chez moi ! Il y a une deuxième chambre que tu peux squatter pour travailler et dormir.

– Pour travailler d’accord mais pour dormir, je préfère ton lit ; à moins que tu veuilles dormir seul ou avec une de tes nombreuses amies !

– Oui, je pourrai inviter Lora, je suis sûr qu’elle n’a plus dormi une nuit complète depuis longtemps !

– Et tu lui ferais l’amour ?

– Non c’est plutôt ton rayon, je crois qu’elle est lesbienne !

– Je ne te crois pas ! J‘ai vu comme elle se serrait contre toi et elle t’a embrassé sur la bouche !

– On verra, on l’invitera le jour de son repos après la venue du chirurgien suisse !

– D’accord ! Qu’est-ce que je gagne si elle est lesbienne ?

– C’est simple ! Tu pourras coucher avec elle !

– Et sinon ?

– Elle pourra dormir avec nous !

– Dans tous les cas, car mes rapports lesbiens ne se font qu’en ta présence !

– Alors, viens ! Je ne sais pas pourquoi mais Lora m’a excité, j’ai vu comment elle a serré ta main sur son sein nu sous sa blouse !

– Sans oublier sa proposition à peine voilée !

Dans la voiture, dans le trafic dément d’Athènes, Corina profita des vitres sombres de ma voiture pour caresser la bosse dans mon pantalon.

– Mon capitaine, c’est le grand pavois ! Oh, je mouille en pensant comment je vais te prendre ici dans la voiture si tu ne parviens pas à sortir de ce trafic !

– Un peu de patience moussaillon, on y est presque ! Mais en attendant, fais-moi goûter ta cyprine que tu prétends qui coule entre tes jambes.

– Voilà mon prince, suce mes doigts !

– Quel délice ! Donne-moi encore une dose !

– Oui, mais après ça, il faudra patienter sinon je me masturbe sur tes beaux sièges !

– On est presque sorti de cet embouteillage, on sera chez moi dans quelques minutes.

Heureusement ! Car Corina ne se retint plus ! Elle glissa sa main dans l’ouverture de son jean. Je pris sa main pour la retirer.

– Le parking souterrain est truffé de caméras ! Dans quelques minutes, tu pourras te caresser dans mon appartement.

– J’espère que l’ascenseur fonctionne car si non je te viole avant d’être dans ton lit.

– Corina ! Quel langage !

– Oui c’est la faute de Bessie et Lora, l’une m’a laissée sur ma faim et la toubib m’a donné envie de baiser à nous trois.

À peine la porte de l’appartement fermée, Corina jeta ses vêtements à la ronde et ouvrit brutalement mon pantalon.

– Voilà donc l’engin que tout le monde veut posséder, mais moi j’ai attendu assez longtemps ! dit-elle en se hissant contre moi.

Corina à son habitude croisa ses jambes autour de mon corps pour enfouir mon mât en profondeur! Corina était vraiment à point ! J’étais toujours debout contre la porte et ses mouvements du bassin eurent tôt fait de nous procurer un orgasme simultané.

Elle cria son plaisir, mais ne quitta pas sa position.

– Marc, j’en veux encore !

Je la portai dans ma chambre où je la couchai sur le lit en écartant ses jambes. De sa vulve coulait un mélange de cyprine et de sperme, je fus curieux de connaître le goût de ce cocktail et plongeai avec délice ma langue dans son antre.

– Oui, Marc, baise-moi avec ta langue et lorsque ton gourdin sera à nouveau opérationnel, tu me défonceras jusqu’à épuisement !

Longtemps plus tard, j’émergeai de mon sommeil, Corina dormait dans mes bras, je supposai qu’elle avait eu son compte autant que moi. Je me levai en douceur et partis dans la cuisine à la recherche de nourriture.

Je dus faire trop de bruit lors de ma recherche car je sentis soudain deux mains me ceinturant.

- Kapitan, c’est quoi ce raffut ?

- C’est ton doudou qui cherche à manger !

- Et qui comme d’hab ne trouve rien dans les armoires car il ne vient ici que pour dormir !

- Et pour baiser ! ajoutai-je.

- Oui, mon doudou et c’était très bon ! mais comme toi, maintenant j’ai un petit creux !

- Bien, comme je n’ai pas envie de cuisiner et toi non plus, je fais appel à mon joker !

- J’approuve entièrement, me dit-elle ; pour moi ce sera une moussaka et du vin blanc !

- Bien moussaillon, pour moi un grand mezze, des souvlakis et du pain. Je téléphone !

Mon traiteur favori ne mit pas longtemps à livrer la commande. Les plats chauds étaient livrés dans un emballage isolant qui garantissait que les plats resteraient chauds pendant au moins quinze minutes grâce à des accumulateurs de chaleur.

Le mezze était copieux et Corina ne put résister à picorer.

– Mon cœur, tu peux y aller franchement, le mezze est pour deux au moins.

– J’ai constaté que l’amour donne faim répondit-elle. Pour parler d’autre chose ; as-tu des nouvelles de l’avion ?

– Oui, l’avion est en approche de Genève et le médecin suisse est dans la salle VIP. L’avion redécollera aussitôt qu’il sera à bord !

– Marc, c’est génial ! Donc dans trois heures environ il sera à Athènes !

– Lora a prévu l’opération demain en matinée, Le chirurgien suisse aura le temps de se reposer un peu et de regarder les derniers paramètres de Rina.

– Je te rappelle que Sofia vient demain soir, elle peut venir ici ?

– Bien sûr, on mangera ensemble et puis tu auras la deuxième chambre pour la recevoir !

– Tu seras présent ?

– Oui, mais je ne prends aucune initiative, c’est toi qui règles ta soirée.

– D’accord Marc, ton repas était excellent. Où as-tu découvert ce traiteur ?

– C’est une longue histoire, pour faire court, il me suit depuis de nombreuses années, Annie était nulle en cuisine et il me nourrit depuis, lorsque j’ai décidé de rester en Grèce, il a établi une succursale pour me suivre.

– Il cuisine que pour toi ?

– Non, ce ne serait pas rentable ! Il a un carnet de clientèle très étendu. Il travaille avec de grands hôtels et des clients internationaux fidèles.

– Comment fait-il pour te livrer si rapidement, je me rappelle lorsqu’il a livré chez moi, était là avant d’avoir respiré !

– Les livraisons se font à moto et donc il ne connaît pas les embouteillages !

– Tu le feras venir demain soir aussi ?

– Oui, car demain midi on ira voir à l’hôpital en fin de matinée ou début de l’après-midi. Lora nous donnera le timing. On pourra travailler ici en attendant.

– Je propose de dormir, ainsi on sera en forme demain !

– D’autant plus que Sofia viendra demain me dit-elle en me faisant un grand sourire.

– Oh, oui si tu ne veux pas la décevoir !

***

### Corina ###

Je me réveillai quelques fois durant la nuit, c’était Marc qui s’agitait et à chaque fois, il heurta un bras ou une jambe car comme d’habitude, je dormais en étoile de mer. Finalement je trouvai le truc en me couchant entre ses jambes. Il était immobilisé par mon poids (non je ne pèse pas lourd !) et je me rendormis bercé par sa respiration.

Le matin je ne fus pas surprise de constater que sa verge en érection était coincée par mon épaule, je me déplaçai un peu car je supposai que cela allait le réveiller.

– Merci, Corina dit-il d’une voix ensommeillée, ne bouge plus.

– Dors mon doudou, tu as eu une nuit difficile ?

– Oui, je ne savais plus comment m’en sortir entre Emily, Bessie, Lora, les copines de voile et toi ! C’était un vrai cauchemar !

– Dors mon chéri, nous sommes seuls, rassure-toi !

Il ne fallut pas le bercer, il replongea dans ses rêves certainement très érotiques, et je me levai pour me faire une tasse de thé. Je mordis aussi dans un des croissants que le traiteur avait apportés hier soir avec notre commande.

J’allumai mon téléphone et tablette et j’appris ainsi que Emily était revenue à Athènes et que le professeur était à l’hôpital. Je profitai de l’occasion pour regarder le CV de ce chirurgien et appris ainsi qu’il avait une réputation internationale. Et cet homme célèbre était venu à Athènes pour aider une de ses élèves ?

Je notai ses coordonnées soigneusement dans mes contacts il pourrait encore nous aider dans le futur. Puis je me remis au travail pour le dossier russe, car la date butoir approchait et je ne voulais pas décevoir les « associés » de Marc.

Je devais être fort absorbée par mon travail, car ce n’est qu’à la dernière seconde que je sentis la chaleur des lèvres de Marc dans mon cou !

– Bonjour, quel courage ! Je me sens coupable d’avoir pris un supplément de sommeil alors que tu bosses déjà.

– Bonjour mon capitaine bien-aimé, tu t’es beaucoup agité cette nuit avec toutes ces femmes qui voulaient coucher avec toi !

– Mais c’est toi qui les as chassées de mon rêve ! À la fin j’étais seul !

– Ce n’est pas grave ! lui dis-je en souriant, la réalité te rattrapera ! Je te signale que tes copines pilotes sont bien rentrées, mission accomplie !

– Emily reste en « stand-by » pour le ramener ?

– Oui, bien sûr, on demandera à Lora quels sont ses plans.

En fin de matinée Lora m’appela pour annoncer que l’opération s’était bien passée et que le professeur désirait rencontrer Marc.

Nous prîmes donc la direction de l’hôpital et fîmes la connaissance de cet éminent chirurgien.

– Monsieur dit-il en s’adressant à Marc, je dois vous féliciter et surtout votre organisation pour avoir permis de sauver la petite patiente ; sans vous elle ne serait plus de ce monde.

– Je crois que vous vous trompez professeur, c’est votre intervention qui a sauvé Rina, notre Fondation n’a fait que vous amener ici à Athènes et en passant, c’est Lora qui a pensé à demander votre aide.

– Oui, Lora est encore jeune mais elle est excellente ; son diagnostic rapide a permis cette opération.

– J’en suis convaincu Professeur, mais avant que je ne l’oublie, je suppose que Lora vous a touché un mot de notre intervention, je vous prie de prendre les coordonnées de Corina qui est responsable de notre intervention. C’est notre Fondation qui finance cette opération, vous pourrez donc nous adresser vos honoraires.

– Oui Lora m’a informé, mais je serai venu quand même, mon plus grand souci était d’arriver rapidement à Athènes.

– Oui, merci beaucoup pour votre intervention, dit Marc, lorsque vous désirerez retourner à Genève, l’avion est à votre disposition pour vous ramener au plus tard dans trois jours. Au-delà je ne peux pas vous garantir la disponibilité.

– C’est plus que nécessaire, je comptais rejoindre Lausanne après-demain !

– C’est entendu Je suppose que Lora vous reconduira à l’aéroport.

– Oui Marc et pas en ambulance cette fois ! Merci Marc et Corina, je suppose vous revoir bientôt.

– Oui bien sûr !

Était-ce la présence du professeur, mais elle se contenta de nous serrer la main en signe d’au revoir…

***

De retour à l’appartement de Marc, je confirmai à Emily que le médecin suisse retournerait après-demain et je me remis à mes traductions jusqu’à l’arrivée de Sofia.

Ce fut le concierge de l’immeuble qui avertit Marc de l’arrivée d’une visiteuse et déclina son identité. Marc confirma qu’elle était attendue et qu’elle pouvait monter.

– Waow, Corina, tu as vraiment de la chance d’habiter ici ! dit-elle en entrant.

Elle me fit la bise et je remarquai sa jolie petite robe qu’elle portait sans soutien-gorge.

– Non Sofia, c’est l’appartement de Marc, il loge ici, en face de la marina où se trouve le Zéphyr.

– Ah, je comprends. Bonjour Marc ! Tu m’as l’air en forme !

Elle s’approcha de Marc, se mit sur la pointe de ses pieds en se collant à lui pour l’embrasser.

– Tu désires boire quelque chose ? demandai-je.

– Oui, volontiers, j’ai souvenir d’un petit vin blanc qui nous a plu beaucoup en mer !

– Ah ! C’est disponible en effet, dis-je en l’invitant à s’asseoir.

Marc apporta une bouteille et des verres et fit le service. Nous trinquâmes à nos retrouvailles et comme Sofia s’était installée dans le grand divan, je m’assis à côté d’elle.

– C’était comment à Samos ?

Sachant que Marc ne voulait pas révéler la raison de ce voyage, je lui laissai la parole.

– Oh, c’était pour mon travail, des réunions interminables. Heureusement que Corina était présente car les Grecs parlaient vraiment trop vite et Corina put traduire les entretiens. Et toi Sofia, raconte-nous ton entretien au Musée.

Marc ne voulait donc pas donner des détails sur la raison de notre voyage, et laissa dans le vague comment on s’était rendu dans l’île.

– Oui, j’ai été reçu par le directeur, qui m’a interrogée sur mes études et mes centres d’intérêt. Il trouva mon profil très intéressant et m’a fait une visite guidée très privée du musée. Je connaissais le lieu, pour l’avoir visité quelques fois, mais il me montra des acquisitions récentes qui n’étaient pas encore visibles au public. J’eus l’occasion de lui montrer mes connaissances sur l’origine et les civilisations de ces trouvailles. Il me proposa qu’à titre d’essai que je rédige un descriptif pour accompagner les pièces lorsqu’elles seraient exposées. Il me précisa aussi que tu t’occuperais de la traduction anglaise lorsqu’il aura approuvé mon texte, que je lui ai envoyé hier par mail. As-tu déjà eu des réactions ?

– Non Sofia, je sais seulement que les textes que je traduis sont d’abord approuvés par un comité de lecture. Je suppose que c’est ce comité qui examinera ton test à l’engagement éventuel.

– Oh je suis vraiment anxieuse, car il m’a dit que si l’essai était concluant, il pourrait me proposer un contrat provisoire pour la rédaction d’une série de textes incomplets ou même inexacts pour une durée d’un an ! Oh, Corina, ce serait formidable ! Je te serai reconnaissante éternellement si j’étais approuvée.

– Je n’ai pas encore eu de contacts avec le directeur depuis mon retour, mais si j’apprends quelque chose je te le ferai savoir.

– Sofia, que désires-tu manger ce soir ? demanda Marc en apportant une nouvelle bouteille. Je peux te proposer de la moussaka, des crevettes ou des souvlakis ?

– Des souvlakis me conviennent, mais je dois modérer le vin car je me sens déjà euphorique !

– Ce n’est pas grave, dis-je, tu pourras rester dormir !

– Ça ne te dérange pas, Marc ?

– Mais non ça ne le dérange pas, le lit de Marc est assez grand pour trois dis-je.

NDA : Oui, il faudra patienter une semaine pour connaître la suite ! Ce sera un épisode torride!

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