Chapitre 38 – Jeux dans le nouveau lit – Un peu de voile !
### Marc ###
Je me réveillai le lendemain par le soleil qui pénétra dans la chambre, on n’avait pas tiré les rideaux. Corina à son habitude dormait en étoile, mais ne m’avait pas poussé en dehors du lit. Elle avait bien choisi la largeur du sommier !
Je voulais me lever, mais une main retint mon bras.
– Mon amour, avant de faire quoi que ce soit, embrasse-moi ! Je t’autorise à aller dans la salle de bains, mais puis tu reviens me câliner. Je veux un deuxième round !
– Mais c’est très bien ! Cependant si tu me regardes attentivement, ce matin, la mer est calme et le mât de misaine est rangé !
Corina se redressa brutalement et souleva le drap qui me recouvrait pour constater la Bérézina !
– OMG ! Shocking ! Mon capitaine, je n’ai pourtant pas abusé hier soir ! Tu es malade ?
– Non, je ne me sens pas malade, mais je crois que je ne suis pas encore réveillé.
– Alors, avant d’appeler le SAMU, faisons quelques exercices pratiques de respiration !
Elle se mit à califourchon sur mes cuisses. Son corps était magnifique dans le soleil matinal ! Elle se caressa lentement les seins des deux mains, ce faisant ses aréoles gonflèrent légèrement et se pinçant les tétons, ils s’érigèrent comme des ressorts d’une boîte à surprise.
– Ah ! Voilà, c’était bien comme je pensais ! Il suffisait de réveiller tes instincts de voyeur pour que ta pique réponde présent ! Mais comme cela bande encore mou, je vais me payer une séance de plaisir solitaire ! Regarde bien comment je fais ! Avec une main sur mes seins et l’autre main, je mouille mes doigts et j’écarte un peu mes lèvres ! Je suis encore toute sèche ! Je dois donc y aller en douceur pour ne pas abîmer la marchandise !
J’avais une vue magnifique sur sa fente rose qui ressortait par rapport à sa toison de rousse taillée en ticket de métro. Au bout de quelques minutes de masturbation, je vis que son minou commença de suinter légèrement ! Sa caresse devint plus intense, elle commença à gémir sensuellement et ne se préoccupa plus du tout de moi. Elle était dans sa bulle d’autosatisfaction faisant vibrer ses seins, la bouche entrouverte, les yeux clos, ne pensant qu’à son plaisir !
Ma verge était raide ! Je fus vraiment attiré par la vue érotique et mis une main sur ma verge pour me caresser en harmonie. Je fus tenté de la soulever pour l’empaler sur ma bite mais me ravisai en attendant son orgasme. Ce fut un long cri dans les octaves basses qui me signala qu’elle avait atteint l’apogée et c’est à ce moment que je la soulevai ! Mon engin pénétra dans son antre en coulissant, mouillé par sa cyprine.
– Oh, oui Marc, continue ton pilonnage, vas-y ! Donne-moi la jouissance suprême !
Elle ne se maîtrisa plus, montant et descendant sur mon gourdin, les seins retenus par ses deux mains, la tête en arrière, elle monta dans les sons plus aigus pour terminer dans un râle au moment où je crachais ma salve ! Je la retins en la tenant par les flancs, car ma jouissance fut puissante, je vis un peu de sperme s’échapper de sa vulve, elle récupéra dans ses doigts l’excédent et le mit en bouche avec un gémissement gourmand. Finalement elle se laissa tomber sur mon corps en mettant ses bras autour de mon cou.
– Merci, Marc c’était génial ! Alors maintenant garde-moi contre toi dans tes bras pour que je récupère !
Progressivement sa respiration revint à la normale, puis apaisée, elle se rendormit et j’en fis autant.
Je fus réveillé par un petit signal sur mon portable annonçant l’arrivée d’un message. Je me soulevai un peu pour regarder l’écran : c’était Bessie qui signala le décollage imminent pour Genève. Je lui fis juste un pouce levé, comme accusé de réception, ne voulant pas réveiller la rousse dans mes bras.
– Tu n’as pas débandé ! Me murmura-t-elle dans mon oreille avec un bisou.
– Bonjour mon petit chat, tu ronronnais de satisfaction ! Tu étais déchaînée ce matin ! Désolé si je t’ai réveillée.
– Non, pas du tout. Je profitais de ton érection matinale, mais pour ce matin, j’ai assez baisé.
– Si on allait voir mes enfants ?
– Oui, on va y aller pour voir TES enfants, sans oublier la belle blonde qui les soigne.
– Marc, tu es incorrigible ! Je sens qu’il ne faudra pas grand-chose pour que tu la mettes au lit !
– Oui dans ton lit, c’est certain !
– On verra d’abord quelles sont ses préférences ! Tu penses qu’elle est lesbienne, moi je pense qu’elle te fera une auscultation urologique.
– On a déjà parié sur ce sujet !
***
### Lora ###
Je faisais ma ronde des patients lorsque je vis Marc et Corina. Quel beau couple ! Leur gentillesse et leur empathie me troublaient.
Corina avait les yeux brillants mais quelques traces de cernes me firent penser que la nuit avait été torride ! Comme Corina était plus proche de moi, je lui fis un baiser au coin de sa bouche. Lorsque vint le tour de Marc, mon envie, ma pulsion me dicta de l’embrasser sur la bouche mais je m’abstins et me contentai d’un baiser appuyé sur sa joue pendant qu’il saisit mes épaules et descendit ses mains sur mes flancs. J’étais certaine qu’il avait noté que je portai seulement ma blouse de médecin ! En passant devant un miroir dans le couloir je constatai que mes tétons étaient tendus et pointaient contre le tissu ! Marc fut surpris de la réaction de mes seins.
Ce n’est qu’en entrant dans la chambre de Rina que ma tension retomba un peu ! La patiente était bien réveillée, on avait débranché l’aide respiratoire depuis la veille et Rina m’offrit un petit sourire.
Je lui présentai Corina et Marc en expliquant qu’ils étaient des amis qui s’occupaient de régler les suites de l’accident. La jeune fille comprit un peu, mais se tourna vers ses parents qui la rassuraient en précisant qu’elle n’était pas responsable de l’accident.
Corina parla longuement avec la maman, mais je ne suivis pas la conversation, car je regardai vers Marc. Mon envie de le baiser n’avait pas diminué, mais en auscultant Rina, je parvins à me concentrer sur sa pathologie. Pendant que je pratiquais l’examen de son thorax encore couvert de bandages, Marc s’approcha également et me demanda mon pronostic de l’évolution. Tout en le regardant droit dans les yeux, je pus lui donner des nouvelles rassurantes.
– Oui, Marc, la guérison de Rina n’est plus qu’une question de temps et d’exercices respiratoires. Elle est encore sous calmants dont les doses seront réduites progressivement et un kiné spécialiste de la respiration viendra la voir demain pour entamer progressivement des exercices pour remettre les poumons en parfait état de marche. On va pouvoir débrancher les appareils de monitoring ce qui devrait diminuer son stress.
En parlant je m’approchai et mis mes bras contre son corps, je reçus comme un choc électrique semblable à une décharge d’électricité statique !
Marc me fit comprendre par une pression dans mon dos de quitter la chambre et dans le couloir il me demanda si j’allais mieux.
– Oui Marc, je suis un peu moins stressée ! Le chirurgien suisse m’a tranquillisée, tout en me félicitant pour ma réaction judicieuse d’avoir fait appel à ses compétences.
– Tu vas pouvoir prendre un jour de repos maintenant ? me demanda-t-il.
– Oui j’ai planifié un jour de repos demain !
– Tu as des projets ?
– Non, pas spécialement, sortir de la ville pour me promener dans les environs.
– Je peux te proposer une balade en voilier dans la baie si tu veux.
– Ne te dérange pas pour moi Marc !
– Si, j’insiste, tu prendras un maillot, des lunettes solaires et une crème protectrice ! Dis-moi où je peux te retrouver demain matin.
– D’accord, ici devant l’hôpital car j’ai un logement dans les annexes, c’est simple mais ça m’évite de perdre mon temps dans le trafic.
– Parfait, si ça te convient Corina et moi, on t’attendra vers 9 heures sur le parking.
– Oui, c’est super !
– OK, je récupère Corina pour passer voir Georges !
– Oh, il va très bien, dit-elle, demain une famille d’accueil viendra le voir, ce sont des jeunes qui n’ont pas de chance d’avoir des enfants et qui ont postulé à nos services comme solution d’hébergement pour des patients orphelins.
– C’est une bonne nouvelle, est-il au courant ?
– Oui, la psychologue l’en a informé ce matin.
– Magnifique alors à demain Lora !
– Oui et merci !
### Marc ###
Corina me rejoignit et tout en allant vers la chambre de Georges, je l’informai de mes projets pour demain.
– Je dormirai chez toi, dis-je, et demain soir on restera dans l’appart de la Marina et je la ramènerai ici en matinée.
– C’est une excellente idée, tu lui as fait une proposition ?
– À part de naviguer avec nous, je n’ai rien dit de répréhensible !
– Tu es toujours persuadé qu’elle est lesbienne ?
– Pas totalement, elle me dévorait des yeux mais tu ne la laisses pas indifférente ! On verra demain ! Rappelle-moi de regarder son CV ce soir !
Georges était assis dans un fauteuil dans sa chambre en grande conversation avec son kiné qui le rassura qu’il pourra bientôt remarcher et dans quelque temps reprendre le foot.
C’est lui qui aborda la visite de demain d’une famille qui lui proposera de l’héberger à sa sortie de l’hôpital. Corina le rassura en lui promettant qu’elle continuera à le suivre et qu’il ne devait pas hésiter à nous faire part de ses questions.
Nous prîmes congé rassurés qu’il était en bonne voie, malgré le choc de la perte de ses parents.
***
En m’installant chez Corina, je me connectai sur internet, pour faire une recherche sur le nom de Lora, je fis d’abord des recherches basiques. Elle était bien diplômée de Lausanne où elle avait obtenu une grande distinction.
Pourquoi revenir en Grèce ? je suis certain que le professeur voulait la garder en Suisse. Son compte Facebook ne m’apprit pas grand-chose, quelques photos de ses parents, pas de petit ami, ni petite amie. Son statut disait : « célibataire » ! Je basculai sur le site de recherche de la Fondation qui avait un algorithme de recherche privé beaucoup plus puissant, où je la retrouvai comme chirurgienne à l’hôpital des enfants et une ancienne relation sentimentale avec un médecin suisse mais qui n’était pas son professeur. Mes recherches m’orientèrent aussi vers le village de Tolo dans le Péloponnèse où je retrouvai son patronyme.
Vraisemblablement sa famille était originaire de cette région. Je me dis qu’à l’occasion on irait bien jusque-là avec le Zéphyr si on avait une petite semaine de libre.
Puis je cherchai sur le nom de Sofia, mais ne trouvai rien en dehors de sa scolarité.
***
### Corina ###
Après avoir fait ses recherches, Marc me dit, qu’il allait préparer le Zéphyr pour la balade de demain. Je pus donc travailler à mes traductions pour Kristos et le contrat russe. Je reçus aussi un mail du Musée, me confirmant que le comité de lecture avait approuvé le travail de Sofia et me demandait de traduire son texte.
Par curiosité je pris d’abord le travail de Sofia. Les acquisitions récentes du Musée étaient des œuvres assez inhabituelles ! Ces pièces allaient rejoindre la collection dite secrète du musée qui n’était accessible que pour les adultes et sur rendez-vous. Pour faciliter ma traduction, le texte était documenté des photographies des pièces.
Je savais que les anciens grecs étaient de sacrés plaisantins en ce qui concernait l’érotisme, mais ce que j’avais sous les yeux dépassait de loin mon imagination ! C’étaient des vases, des amphores et des grands plats en terre cuite avec des illustrations de relations entre hommes et femmes, entre femmes et entre hommes. Alors en plus, les responsables du musée crurent bon de joindre des images de phallus en terre cuite, en bois et même en ivoire.
Les textes de Sofia expliquaient clairement l’usage des vases et plats utilisés pour émoustiller les convives, les phallus avaient un usage religieux essentiellement pour les jeunes mariées offrant leur virginité au dieu Priape et d’après Sofia avait aussi un usage de masturbation.
La traduction de ces textes me procura des envies que j’aurai bien partagé avec Marc ou Sofia. Je m’imaginai que Sofia avait dû se masturber sérieusement en décrivant les diverses attitudes et positions. D’après Sofia, ces illustrations avaient un caractère éducatif comme les illustrations de temples d’Angkor, où les femmes (et les hommes) penchées en avant subissaient les assauts des hommes avec des sexes démesurés. Certaines amphores montraient des rapports plus acrobatiques et beaucoup illustraient des fellations entre hommes. Je me promis de les montrer à Marc lors de son retour de la marina. Décidément les Grecs anciens et toujours d’après Sofia, les romains, étaient de joyeux lurons ainsi que le prouvent des copies des scènes grecques retrouvées sur les murs des maisons et bordels de Pompéi.
Toujours d’après Sofia, les Grecs avaient des esclaves hommes et femmes qui lors des repas et libations étaient offerts par les hôtes à leurs convives pour satisfaire les besoins durant le repas. Les amphores et les plats que portaient les esclaves des deux sexes étaient surtout des invitations à consommer du sexe !
Je ne parvins pas à finir la traduction des textes de Sofia par manque de temps car je dus m’interrompre par le retour de Marc. Je lui fis lire les textes déjà traduits, Marc ne fut pas étonné, il me signala qu’il existait beaucoup d’œuvres de ce genre dans la Grèce et la Rome antique et que les musées du monde entier regorgeaient d’œuvres érotiques visibles qu’à certaines conditions. Régina l’avait proposé un jour de visiter un musée à Milan qui possédait une section d’œuvres franchement pornographiques dont la visite n’était admise que sur recommandation.
### Marc ###
Le rangement et la préparation du Zéphyr ne présentaient aucune difficulté, le commis de la marina vint me voir (je suppose par curiosité) et je l’avertis que le lendemain je ferai un tour dans la baie.
À tout hasard, je vérifiai si la réserve de préservatifs était encore suffisante car ce serait stupide de se priver de jouissance. Pour moi le statut de Lora n’était pas encore clair, était-elle lesbienne, hétéro ou bi ?
Il était certain qu’elle avait une tension sexuelle peut-être provoquée par le stress lors des interventions sur Rina, qui avait quand même frôlé la mort.
Je profitai aussi pour regarder mes cartes marines du golfe argolique. La distance était trop grande pour faire un tour dans le coin mais je pus voir avec le livre des ports que Tolo offrait un abri suffisant.
Si la balade avec Lora se passait bien, je pourrai envisager une minicroisière vers Tolo à condition que ce coin fût familier pour elle.
***
Comme prévu, le lendemain nous fûmes à l’heure sur le parking où Lora nous attendait dans une petite robe à fleurs, des lunettes solaires et une casquette. C’est Corina qui la repéra en premier ! Elle avait aussi un petit sac en bandoulière contenant sans doute son maillot et sa protection solaire.
Elle était joyeuse et détendue, elle nous confirma qu’elle se faisait une joie dans la perspective de la balade de la journée.
La journée s’annonçait calme, ensoleillée avec une petite brise.
Je sortis rapidement de la marina au moteur, pendant que les filles se dévêtirent dans le carré pour se mettre en maillot.
Lora fut la première à remonter elle portait un top totalement transparent en tulle léger et un slip de bain qui était un string montrant ses fesses quasiment nues. Je ne fus pas très surpris de cette provocation, je me dis que la journée s’annonçait bien épicée !
Corina, elle avait son maillot mini, couvrant à peine ses tétons et un slip quasi identique au string de Lora. Je sentis que mon maillot allait devenir trop petit à la vue de ce spectacle. Lora vint s’asseoir dans le cockpit et comme je barrais debout, elle eut une vue en gros plan sur mon bas-ventre.
Corina, déroula le génois sur la totalité et très rapidement je pus couper le moteur et le Zéphyr se plaça en petite allure avec le vent à bâbord. Revenant se placer dans le cockpit, elle dut remarquer la protubérance de mon maillot et sans gène aucune fit une caresse peu discrète sur mon maillot. Lora vit la scène et fit un sourire complice à Corina.
– Ne te gêne pas dit Corina, le capitaine adore cette caresse !
– Je n’en doute pas dit Lora, mais est-ce la vue de mes seins qui le dérange ?
– Non, Lora ton top transparent est très plaisant, mais comme nous sommes encore près de la côte, c’est un peu trop tôt pour le défaire ! dis-je.
– Je n’avais pas l’intention de l’enlever avant qu’on soit un peu plus isolés. Par contre ce top à l’avantage que mes seins sont à l’air libre, dit-elle en glissant ses mains sous ses seins pour les masser.
– Tu as de beaux seins ! dit Corina en changeant de position pour se mettre à côté de Lora.
– Oui, dit-elle, mais je n’ai plus personne qui peut profiter de les caresser !
– Je peux te caresser dit Corina, cela ne gênera pas notre barreur !
– Oui, ça me plairait dit-elle en plaçant sa main à l’entrejambe de Corina.
Elle écarta un peu le string pour introduire ses doigts dans l’intimité de mon équipière.
– Corina, tu peux me caresser et je ferai pareil pour toi dit-elle.
Comme nous étions dans une aire moins encombrée, je pus m’asseoir car le risque de collision avec un autre navire était réduit. Aussitôt Lora glissa une main sous l’élastique de mon maillot et prit ma verge à pleine main.
– Ça c’est super ! dit-elle, quel engin ! Marc, si tu tiens la barre dans ta main gauche tu pourras apprécier mes seins de l’autre main. Ça fait quelques jours que je rêve de tes caresses. Hier soir encore, je me suis masturbée en t’imaginant dans mon lit !
– Lora, tout à l’heure, tu seras dans mon lit et tu pourras satisfaire à ton fantasme !
– Corina, tu viendras aussi ? demanda-t-elle.
– Oui Lora, c’était bien mon intention, maintenant c’est juste pour voir ce qui te plaît !
– J’aime aussi bien les hommes que les femmes, mais je n’ai plus fait l’amour depuis plus d’un an, alors pas de précipitation ! Je ne veux pas conclure maintenant !
– Lora, tout à l’heure dans mon appartement, Corina et moi on te câlinera pour rattraper cette privation.
– Oui Marc, dit-elle, en serrant mon gourdin, après une expérience malheureuse durant mes études, je n’ai plus touché un homme ! Et les femmes seules ne m’intéressent pas.
– Si je comprends bien, dit Corina, tu nous veux tous les deux ensembles ?
– Oui !
NDA : oui ? Pour la suite il faudra patienter !
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