Chapitre 45- Jeux de Lora sans pénétration et négociation à l’hôpital.
### Marc ###
Lora dormait toujours dans mes bras à mon réveil. Je ne voulus pas la réveiller, j’admirai en silence son corps, pâle pour une méditerranéenne, dû sans doute au manque de soleil. On voyait à peine une différence entre ses seins et le reste de son corps, ce n’est que ses aréoles sombres et larges qui tranchaient dans la lumière matinale. Au moment de retirer mon bras, elle le retint et s’éveilla.
– Bonjour Marc, j’ai très bien dormi ! Merci pour hier soir, tu m’as vraiment détendue, même si j’ai un peu honte vis-à-vis de Corina, J’ai adoré !
– Ne t’en fais pas Lora, Corina et moi, on ne s’est encore rien promis de définitif. Je ne lui cacherai pas notre câlinerie, ça l’excitera certainement et ne l’empêchera pas de coucher avec toi !
– Corina aime-t-elle le sexe entre filles ?
– Oui bien sûr et elle aime que je regarde et que je participe, tu t’en es rendu compte déjà.
– Oui, même si je n’apprécie toujours pas le rapport homme/femme, j’ai aimé te caresser et je recommencerai bien ce matin. Je sens ta queue érigée sans doute en partie à cause de ton érection matinale, mais je pense que ma nudité dans tes bras en est en partie la cause !
– Sans doute, mais viens sous la douche avec moi, on pourra se rafraîchir avant d’affronter la direction de l’hôpital.
Je la tirai en dehors du lit et la poussai d’une tape sur ses fesses dans la salle de bains. Mais elle me surprit en se retournant et m’encercla de ses jambes autour de ma taille. Surpris mais consentant je mis mes mains sous ses fesses pour la maintenir en entrant dans la douche.
– J’adore Marc, je te demanderai juste de ne pas en profiter pour me pénétrer ! Mais caresse-moi avec tes mains, ta verge et ta bouche. Je ne m’explique pas mon désir ce matin.
Je me mis dans son dos, dès qu’elle libéra l’encerclement de ses jambes, elle comprit immédiatement mes intentions lorsque je la soulevai un peu pour glisser ma verge entre ses jambes et que mon gland dépassa devant son intimité. Elle glissa ses fesses d’avant en arrière utilisant ma verge comme outil de masturbation ! Très rapidement ma verge durcit encore plus et devenait un véritable sex-toy, un gode vivant qui ne supporta pas longtemps ce traitement délicieux et déclencha un orgasme brutal. Je vis le jet de sperme contre la paroi vitrée de la douche et entendis un rire discret de Lora.
– Oh Marc, je n’ai pas eu le temps de jouir ! Tu as joui trop vite !
– Rassure-toi, je ne débande pas encore, continue ton mouvement !
– Oh oui ! Quel engin formidable ! Ouii, ça y est ! C’est bon !
Je dus la retenir, car son corps fut pris d’un tremblement, elle se plia en deux sous les secousses et elle aurait chuté la tête la première sur le sol de la douche sans la prise ferme de mes bras. Elle revint lentement à elle et se retourna pour m’embrasser en pleine bouche avec une bataille de langues intense.
– Marc, tu es toujours en érection, ce n’est pas fréquent les hommes qui ne débandent pas après l’éjaculation !
– Pour moi, c’est souvent le cas, dis-je, ça faisait le plaisir de mon ancienne copine italienne qui pouvait recommencer plusieurs fois et qui était insatiable.
– Elle n’est plus avec toi ?
– Oh non, elle s’est mariée, lorsqu’on s’est connu, elle était déjà fiancée. C’était un mariage arrangé par les familles.
– Tu la revois encore ?
– Non, mais elle venue à l’enterrement de mes parents, en disant à mon oreille qu’elle regrettait car je baisais mieux que son mari. Mais je ne voulais plus, son mari est très puissant.
L’eau de la douche coulait toujours sur nos corps enlacés, elle s’agenouilla pour pratiquer une fellation mais je proposai de sortir de la douche et je la couchai dans un grand drap de bain sur le lit pour huiler son corps pour un massage durant lequel elle me masturba d’abord à la main et je finis dans sa bouche.
### Lora ###
Marc massa divinement bien, il me confia qu’il avait de l’expérience. Lorsqu’il finit mon dos, il me demanda de me coucher sur le dos et je vis que son pénis était toujours dressé et je le massai pendant qu’il détendit ma poitrine et mon ventre. Il resta très correct et ne descendit pas entre mes jambes, même si je les écartais un peu dans une invite silencieuse.
Puis sa verge s’approchant de mon visage, je la pris en bouche et lui fis une fellation gourmande ! À un moment donné, il dut arrêter son massage et il gémit en se libérant dans ma bouche. Mais je ne laissai partir que lorsque sa bite cessa de vibrer et pulser. Cette fois il débanda et je me déclarai satisfaite de ma performance.
Je me levai avec un baiser sur sa joue et allai dans la deuxième chambre pour me vêtir et refaire mon sac, je l’entendis téléphoner à Corina pour la prévenir de notre passage. Nous fîmes le trajet en silence et ce n’est qu’en bas de chez Corina qu’il fit le commentaire qu’elle attendait déjà dans la rue.
– Ah bonjour Lora, tu es restée avec Marc ?
– Oui, bonjour Corina fis-je en l’embrassant sur la bouche, tu veux t’asseoir devant ?
– Non Lora, cela ne vaut pas la peine ! reste assise. Hmm, tu sens bon le shampoing de Marc !
– Oui, le savon dans la deuxième chambre était vide ! répondis-je sans hésiter.
– Tu aurais dû ouvrir les armoires, Marc a toujours de la réserve !
– Ah, c’est bon à savoir ! mais je n’insistai pas davantage.
Dans le parking ouvert de l’hôpital, Marc nous déposa devant l’entrée et partit à la recherche d’une place dans le parking inhabituellement rempli.
Corina me prit par le bras et me dit en souriant :
– Alors, dis-moi, je ne serai pas jalouse, tu as profité de lui ?
– Oui, Corina mais pas comme tu pourrais le penser. Très sagement, je voulus dormir dans la deuxième chambre en pensant à toi, je voulus me masturber. Mais je n’y parvins pas, même en imaginant toutes sortes de caresses que j’aimerai te faire. Finalement, je suis allé dans sa chambre, je l’ai réveillé et je lui ai demandé de me masturber.
– Et ?
– Il m’a calmée, mais il ne m’a pas pénétrée, il a été correct. Il a vraiment compris que le coït avec un homme ne me plaît plus.
– Je suis contente pour toi Lora, j’espère que tu l’as remercié quand même ? Ce soir on dormira ensemble avec ou sans Marc, on verra comment ça se présentera !
– Oui, je l’ai « remercié » dis-je en signant les guillemets, mais quelle vigueur cet homme ! C’est vrai qu’il ne débande pas après l’orgasme ?
– Oui, avec Marc on a souvent droit à une deuxième chance ! dit-elle en riant. Je suis contente, vous avez quand même trouvé un terrain d’entente !
Marc, arrivant en courant, je ne voulus pas prolonger la conversation en sa présence. Je nous conduisis à l’étage de la direction où nous étions attendus.
J’introduisis Marc et Corina auprès de ma direction, oui, j’étais toujours à leur service !
Marc demanda si l'on pouvait mener la discussion en anglais, si certains membres ne maîtrisaient pas bien la langue, il proposa que Corina assure la traduction. Tout le monde accepta sa proposition.
– Bonjour, dit Marc, nous avons demandé cette réunion car la Fondation, que je représente a une série de propositions à vous faire. Nous avons apprécié le travail immense que vous faites pour la santé des enfants malgré le peu de moyens que les pouvoirs publics vous octroient. Comme nous finançons les soins de quelques enfants victimes d’accidents de la route, nous avons eu l’occasion d’apporter quelques aides ponctuelles.
– Oui, répondit le président de l’hôpital, nous savons que vous financez certaines opérations en lieu et place des assurances, mais rien ne vous empêche d’étendre votre aide. Vous n’avez qu’à demander et on vous désignera les enfants qui sont soignés pour d’autres causes que les accidentés de la route.
– C’est un peu dans ce but que nous avons demandé cet entretien. La Fondation est prête à subsidier un budget annuel de plusieurs millions de dollars américains, sous certaines conditions.
En citant le montant, je vis quelques membres du directoire, se regarder et je suppose que certains s’imaginaient déjà y trouver un profit personnel.
– Je disais, que ce subside serait octroyé sous certaines conditions. Le principe de base est que ces fonds seraient utilisés pour augmenter la capacité de soins de l’hôpital en créant une équipe médicale supplémentaire. Cette équipe serait composée de quelques médecins et infirmières qui seraient engagées et dont les salaires seraient à notre charge. Cependant la Fondation ne dispose pas de compétences médicales et n’a pas la possibilité de choisir le personnel compétant. Enfin nous pensons que ce budget serait alloué annuellement mais avec une anticipation de deux ans. Ce qui assurerait une stabilité d’emploi aux personnes engagées. Donc tous les ans nous pourrions prolonger l’accord pour les deux années suivantes.
– C’est très généreux, et je suppose que vous voudriez une reconnaissance publique de votre action? demanda le président.
– Non pas vraiment répondit Marc. La publicité de notre action n’est pas vraiment le but recherché, mais nous voulons être certains que l’argent sera bien utilisé à financer cette équipe.
– Nous pourrions vous adresser annuellement un rapport d’audit détaillant l’utilisation des fonds.
– Oui, c’est une bonne suggestion, mais nous voulons un contrôle plus précis.
– Mais vous avez déjà dit que vous n’avez pas les compétences médicales !
– Oui, c’est exact, j’y arrive. Nous avons engagé un médecin chirurgien qui supervisera les membres de l’équipe et qui sera présent régulièrement pour examiner avec les membres de l’équipe, les interventions et les améliorations pour garantir son efficacité. Rassurez-vous ce médecin nous a été chaudement recommandé par un professeur d’université de la faculté de médecine de Lausanne et de plus connaît assez bien le fonctionnement de cet hôpital.
– Nous le connaissons donc !
– Oui, elle faisait partie de votre personnel jusqu’à ce matin, car elle a remis sa lettre de démission ce matin à votre secrétariat.
– « Elle » ?
– Oui c’est Lora, qui depuis ce matin travaille pour la Fondation.
– Mais ce n’est possible ! Elle devra prester son préavis !
– Oui, dit Marc, je suis sûr que nous trouverons un arrangement. N’oubliez pas qu’elle est la base de l’équipe que nous allons financer.
Puis le président se tourna vers moi.
– C’est vous mademoiselle qui avez soufflé cette idée au directeur de la Fondation ?
J’allai répondre à cette insinuation, mais Marc mit sa main sur la mienne et reprit la parole.
– Non Monsieur, pas du tout, Lora a été engagée par la Fondation comme conseillère médicale, et si notre projet n’aboutit pas dans cet hôpital nous le ferons ailleurs en Grèce et ailleurs en Europe. Je suis d’ailleurs déjà en discussion avec le centre universitaire vaudois pour un projet similaire. Lora continuera à opérer ici et ailleurs en fonction de l’évolution des projets.
– Très bien dit le Président, je voudrais discuter avec mes collègues du directoire avant d’aller plus loin dans l’élaboration de votre coopération, je suppose que vous voulez connaître la position de l’hôpital rapidement.
– Oui, s’il vous plaît. Nous allons attendre dehors.
On nous conduisit dans une pièce adjacente où une infirmière nous servit des boissons. Je connaissais la fille, qui après avoir servi les boissons vint murmurer à mon oreille.
– Lora, le bruit court que tu as démissionné !
– Oui, c’est vrai, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment.
Je me tournai vers Marc et Corina,
– Le DRH a ouvert ma lettre ! et radio couloir a déjà diffusé la nouvelle.
– Ce n’est pas grave, Lora au contraire je suis certain que le directoire aura la confirmation durant cette interruption.
– Marc, dit Corina, je ne jouerai jamais aux cartes avec toi, quel bluffeur !
– Corina, je ne bluffe pas !
– Et la collaboration avec Lausanne ?
– C’est en cours de négociation avec les avocats de l’université !
– Quand as-tu discuté de cela ?
– Lorsque j’ai téléphoné avec le professeur durant son vol de retour !
– Marc, tu es vraiment un cachottier, depuis quand traînes-tu cette idée dans ta tête ?
– Depuis la première fois que j’ai rencontré Lora avant les opérations de tes protégés, n’oublie pas que Lora est déjà intervenue pour d’autres cas avant que tu rejoignes la Fondation.
– Lora, dit Corina, méfie-toi de Marc, il va nous rendre folles !
– Mais, dit Marc en riant fort, vous êtes déjà folles de moi !
Au bout d’une demi-heure nous fûmes invités à rejoindre la réunion.
NDA : Voilà, la suite au prochain épisode, j’espère que cela vous plaît toujours !
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